Part.55.

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Je me rappelais légèrement de la route pour nous rendre à la cabane. Tiago semblait tellement bien la connaître qu'il pourrait peut être même s'y rendre les yeux fermés.
Une fois arrivé, le moteur arrêta de vrombir et je descendis de la moto précédé de Tiago.

Je fis le contour de l'arbre qui abritait la cabane et montait a l'échelle.
Arrivé dans la cabane je pris place dans un coin garnit d'oreiller.

- "Eléa ?" Me dit-il.
- "Oui ?"
- "Evan, qu'est ce qu'il te voulait ?"

Je ne savais pas vraiment quoi faire. Je me devais de lui dire la vérité mais quelle serait sa réaction ? Et après tout qu'est ce qui avait à dire ? Rien de très compromettant... Enfin je l'espérais.

- "Il n'est pas resté très longtemps dans la chambre." Soufflais-je.

Je fixais ses basket de marque ne voulant pas avoir à faire à son regard.

- "Continue." M'incita-t-il.

Je me mordais la lèvres inférieur nerveusement mais continua.

- "Comme tu le sais j'entendais tout durant mon coma. Et au début quand j'ai entendu cette présence à côté de moi je pensais que c'était toi.... Mais non. Je l'ai sentis se pencher vers mon oreille puis il a chuchoter à l'intérieur de celle ci et j'ai reconnu sa voix. Elle était pleine de sous entendus."

Je sentais son regard lourd peser sur moi. Je soufflais bruyamment avant de reprendre mon résumer.

- "Puis son doigt a frôler mon front et ai remonté de sorte à séparer les cheveux d'une raie droite."

Je lui adressais un rapide regard. Ses sourcils étaient froncés.

- "Il m'a parlé de Marie... Que je lui rendait la tâche difficile, qu'avec elle tout avait été plus simple."

Il se leva soudainement, me fixant toujours.

- "Continue S'il te plaît."
- "Son doigt est revenu sur le centre de mon front, il est ensuite descendu sur mon nez et s'est attardé sur mes lèvres... Je pensais qu'il allait s'arrêter ici mais non."

Tiago commença à serrer des dents faisait ressortir ses traits de mâchoires très prononcé. Ses bras était le long de son corps mais ses poings étaient serrés eux aussi. Il me regardait d'une façon que je ne saurais décrire. Un mélange de tristesse et de colère le tout combiné par de l'amour ? Sûrement.

- "Son doigt progressa le long de mon corps, passant entre mes seins, puis sur mon ventre, contournant légèrement mon nombril tout en le frôlant."

Je me levais et m'appuyais contre le mur et je repris ce récit.

- "J'avais peur, je ne savais pas ce qu'il arriver. Si tu savais, je voulais m'enfuir, partir loin d'ici, je voulais tout abandonné. Je ne souhaitais pas que cela m'arrive. J'avais tellement peur des événements qui pouvait suivre que j'aurais sûrement était capable si j'en avais les moyens de mettre fin à tout sa."

Tiago s'avança d'un pas dans ma direction.

- "Je voulais que tu arrives, que mes parents arrivent, qu'une infirmière arrive. J'espérais seulement que quelqu'un me vienne en aide."
- "Puis je suis arrivé ?" Questionna-t-il.
- "Non... Il reste une dernière chose."

L'inquiétude se plaça sur son visage.

- "Continue alors..."
- "Son index a dépassé mon nombril, et s'est approché de l'élastique de mon sous vêtement. J'ai crus à cet instant que j'avais perdu."

Tiago s'avança encore plus près de moi. Nos corps séparé de quelques centimètres. Il venait de placer ses bras de chaque côté de ma tête et les avaient appuyés contre le mur afin de soutenir son poids. Cette proximité me mît mal a l'aise mais je plongeais malgré tout mes yeux dans les siens.

- "Puis je suis arrivé..." Chuchota-t-il en fermant les yeux comme si il savourait ce moment.
- "Oui..."

Je vis son visage se rapprocher du mien, ses lèvres réduire la proximité qui était présente avec les miennes. Je fermais les yeux attendant le moment.
Son téléphone vibra et il se recula. Je lâchais un soupir discrètement.

Différent mais pourtantOù les histoires vivent. Découvrez maintenant