CHAPITRE 6.

12.4K 625 6
                                    

- "Je rentre dans deux petites heures." criais-je à mes parents.

Je sortis de la maison sans attendre leurs réponses. Je pars à pied rejoindre Émilie au coin de mon lotissement puis nous partiront faire les magasins pour la fête prévue Samedi. J'arrive très vite à notre point de rencontre avant de m'apercevoir que j'ai de l'avance. Je m'appuie contre le mur prête à attendre pendant un quart d'heure mon amie, espérant qu'elle aussi ai décidé de venir plutôt.

La rue est complètement déserte. Sauf quelques silhouettes que je ne peux apercevoir à cause de la distance. Je glisse le long du mur fatiguée d'attendre debout. Je tourne ma tête vers les jeunes lorsque je me rendis compte que c'était à nouveau Mickaëla et ses gardes du corps. Je recommence à trembler repensant a la douleur que j'avais ressentie il y a deux jours rsa et aux marques bleu qui étaient toujours présente sur mon corps. Je me lève, passe la capuche sur ma tête et je baisse la tête avant de m'engouffrer dans une ruelle sans issue.

La pression est toujours présente. Je voit quelques amies de Mickaëla passer, jusqu'à qu'elle arrive à son tour. Elle lève le regard puis le tourne dans ma direction. Je jure dans ma tête avant de m'apercevoir qu'un sourire s'est dessiner sur ces lèvres.

- "Venez voir qui est ici les filles." Cria-t-elle.

Elle avança dans ma direction, je reculais jusqu'à que mon dos soit bloqué par un mur.

- "N'essaie même pas de crier, personne ne viendra" dit-elle. "Je n'ai toujours pas fini ce que j'avais commencée me semble t-il."
- "N'essaie même pas sinon..." Mentis-je.
- "Sinon quoi ? Qu'est ce que la grande Élea Swiss peut me faire ?" dit-elle avec humour.

A vrai dire elle avait raison. Je ne pouvais rien lui faire. Elle s'avança et je mis mes mains sur mon visage en guise de protection. Elle attrapa ma queue de cheval avant de tirer dessus m'obligeant à m'agenouiller. Elle souleva son genoux et il attira aussitôt dans mon ventre. Ses amies gloussèrent face à ma grimace.

- "Il paraît que sa fait mal. C'est vrai ?" S'exclama-t-elle.

Je grinçais des dents en réponse.

- "Mickaëla !" Entendis-je.
- "Que se passe t-il encore une fois ? Je n'arriverais jamais à en finir avec toi décidément." dit-elle.

J'aperçu Alexandre au côté de Émilie. Ils étaient enfin là même si je me demandais comment ils m'avaient trouvé, mais le plus important c'était leurs présences.

- "Venez les filles on s'en va." Souffla-t-elle sûrement déçu.

Émilie accourue vers moi, puis me sauta dessus en s'inquiétant.

- "Eléa ? Tu vas bien ?" Demanda-t-elle.
- "Il y a mieux." Ricanais-je.
- "Ne rigole pas, ça aurait pu être pire."dit-elle.
- "Mais ce ne l'est pas."

Je me levais aidée par Émilie ainsi que Alexandre. Je grimaçais face à la douleur dans le ventre mais j'évitais d'y penser.

- "On peut y aller ?" M'exclamais-je.
- " Tu es sur ? Tu sais tu n'est pas obligé si tu te sens trop mal."dit Alexandre.
- "Si je vous dit que je vais bien."

Je commençais à partir dans la direction du centre commercial et mes deux amis firent de même. Émilie n'arrêtait pas de me lancer des regards inquiets mais je n'y faisais pas attention. On arriva puis on prit plusieurs robes chacune. Elle commença les essayages en premier. Alexandre était très difficile d'un point de vue vestimentaire. Ils lançais pour chaque robes plusieurs commentaires.

- "C'est trop court." Dit-il.

Elle partie puis elle réapparut deux minutes plus tard.

- "Retire ça." recommença-t-il.

Elle me regarda suppliant du regard de prendre sont partie.

- "Non, elle est bien celle la" dis-je.
- "On va dans une soirée pas au..." Souffla-t-il.
- "C'est bon. J'ai compris, je l'enlève. "dit Emilie en le coupant.

Elle repartis dans la cabine puis apparut cette fois ci dans une robe parfaite. Alexandre pris la parole, et nous nous attendons à entendre encore une critique mais nous fûmes surprise.

- "C'est Parfait." s'exclama-t-il.
- "Tu es sur ?" Dit-elle choquée.

Il se leva et partit dans sa direction avant de l'embrasser. A ce moment là ne sachant plus ou me mettre sûrement gêner ou peut être jalouse qui sait ? Je partis à mon tour dans les cabines. Je sortis rejoindre mes amis pour demander leurs avis.

- "Je ne pensais jamais pouvoir dire ça, mais c'est trop long." dit Alexandre en rigolant légèrement.

En effet, elle m'arrivait en dessous des genoux, et je paraissais bonne enfant a l'intérieur même si je savais que je l'étais. Après plusieurs essaie j'avais finalement trouvé mon bonheur et je partis chez moi exténuée.

Différent mais pourtantOù les histoires vivent. Découvrez maintenant