Il brûlait de l'intérieur.
Un mot, une phrase. Il avait besoin de ses réponses.
Et pourtant le petit brunet n'avait pas relevé la tête une seule fois depuis une vingtaine de minutes déjà.
Le lieutenant n'en pouvait plus. Et ce n'était pas comme la veille ; il ne le laisserait pas sortir de la salle sans avoir parlé.
Pas cette fois non.
Cette fois, le Seo ne souhaitait pas exactement lui parler des meurtres, mais de lui. De lui et des révélations que son prof de chant lui avait faîtes, quelques minutes plus tôt.
Qian Kun, un peu plus de la vingtaine, professeur de musique et de chant des deux accusés, était venu au poste.
Johnny avait tout de suite vu la bienveillance que ce jeune homme dégageait, et pourtant son regard était brumeux d'une forme de désespoir.
Il l'avait installé dans son bureau et proposé un café que l'enseignant avait refusé.
Alors ils avaient commencé à parler.
Le grand brun lui avait tout d'abord posé des questions sur le comportement des deux garçons, s'ils étaient violents ou autre. Les questions banales qu'il était obligé de poser même s'il savait très bien que si le chinois était venu ici ce n'était pas pour ses futilités.
Avant d'attaquer ce sujet même, le policier avait pris une grande gorgée de son café noir, froid, et qu'il ne savait plus être le combien-tieme tant il en avait bu. Le nombre n'avait fait qu'augmenter à la suite de l'interrogatoire d'ailleurs.
Johnny avait regardé attentivement les doigts de pianiste du Qian. Ces derniers tapotaient la chaise avec impatience et angoisse.
Le bruit de sa tasse avait résonné et il lui avait enfin demandé la raison de sa venue.
-" C'est à propos de Renjun. avait-il commencé. Il y a peu, peut-être un mois, j'ai remarqué quelque chose d'étrange.
Le jeune chinois était hésitant dans ses propos, cherchant à aller au but mais n'y parvenant pas, bien trop touché par cette ''chose étrange''.
- Prenez votre temps.
- Il fait froid en ce moment et encore plus cette semaine là. Renjun venait chez moi ce jour-ci, c'était donc un samedi. Haechan vient le mercredi et je les ai aussi en cours collectif le vendredi soir à la salle des fêtes.Le brun sourit, attendrit par l'amour que le professeur leur portait et portait à son métier.
- Pardon je m'éternise...
- Ne vous inquiétez pas. Faite comme vous le voulez.Le plus petit craqua ses doigts et soupira.
- Donc il faisait froid dehors et Renjun était venu avec un sweat très chaud. Pour une fois que ces adolescents font un minimum attention... Enfin ! Après une trentaine de minutes il commençait à avoir trop chaud, le chauffage étant monté haut. Je lui ai dit qu'il pouvait enlever son sweat et il l'a fait et...
Son ton s'était refroidi et le brun fronça les sourcils.
- Et ?
- Son t-shirt s'était un peu soulevé. J'ai vu un hématome. Des hématomes. Ils étaient sombres, semblaient douloureux... Je ne lui ai rien demandé. Je m'en veux. J'étais très inquiet. Mais je ne voulais pas le brusquer ou...Leur entrevue s'était arrêtée là, le professeur avait les yeux brillants de regrets.
Ceux de Johnny d'une presque lueur de joie, d'espoir. Lui qui voulait prouver que ces deux gosses n'étaient pas juste...des meurtriers cruels.
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𝐭𝐮𝐫𝐧 𝐭𝐡𝐚𝐭 𝐬𝐡𝐡 𝐝𝐨𝐰𝐧 ও 𝑟𝑒𝑛ℎ𝑦𝑢𝑐𝑘
Fiksi Penggemarꭱꭼɴꭻꮜɴ + ꮋꭺꭼꮯꮋꭺɴ Quand un psychopathe tue c'est sans raison, sans remord, juste pour essayer de ressentir quelque chose, pour assouvir un ennui...mortel. Renjun et Haechan ne sont pas des psychopathes. Les raisons, les remords, les émotions, les dis...