État d'esprit

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a / n: S'IL VOUS PLAÎT NE LISEZ PLUS SI VOUS N'AVEZ PAS LU "When the sun dies" cela n'aura aucun sens.

DRACO MALFOY VOULAIT vivre comme Ophélie. Six mois s'étaient écoulés depuis la mort d'Ophélie Du Pont, et il ne pouvait s'empêcher de se demander que la misère à laquelle il faisait face était peut-être un cauchemar dans lequel son inconscient semblait l'entraîner. Ces six mois, ces cent quatre-vingts jours, se sentaient comme la lumière qui éclairait autrefois son ampoule, semblait s'éteindre, puis finalement disparaître pour l'éternité. Il a attendu longtemps que la lumière revienne, réapparaisse et lui dise qu'il va bien, tout ce qu'il voulait voir, ressentir, c'était la lumière.

Il voulait admirer chaque petite chose dans le monde, monter dans le Poudlard Express, ou même faire ses vêtements; qui savait quand il recommencerait ? Mais il aimait les petites choses que tout le monde considérait comme «normales», la société changeait le sens de la vie. Bien que cela varie pour chaque personne, peut-être que tout le monde serait plus heureux s'il appréciait le temps plutôt que de le perdre.

Mais le temps a pris son tour et a ruiné Draco Malfoy.

Il n'a rien dit à Ophélie Du Pont. Il n'a jamais regretté la décision, mais maintenant il souhaitait qu'elle soit là pour l'aider. Que dirait-elle? Il ne savait pas. Il la connaissait depuis si peu de temps, mais la qualité du temps importait plus que la quantité, et pourtant il se sentait totalement désespéré quand il ne pouvait pas penser à une solution avec laquelle elle serait d'accord. Il a lu son journal, encore et encore, examinant chaque mot, espérant trouver des indices. Peut-être que des parties de son âme étaient enfouies profondément dans les minces morceaux de parchemin, il pouvait sentir sa présence calme autour de lui quand il tenait le journal. Il pouvait sentir ses bras l'envelopper lentement dans une étreinte chaleureuse alors que le bonheur et la tranquillité planaient sur sa silhouette mince.

Elle lui manquait. Plus que quiconque ne pourrait l'imaginer.

Il souhaitait juste qu'elle soit là pour l'aider.

Mais une page posée tout au fond du livre, une seule paire d'yeux semblait avoir jeté un coup d'œil dessus avant qu'il ne se referme. Peut-être était-il collé volontairement, peut-être que ceux qui en étaient assez dignes trouveraient la toute dernière page du journal d'Ophélie Du Pont.

Draco était-il assez digne ?

Peut-être qu'il n'avait pas besoin de sa voix.

Peut-être qu'il avait besoin de ses mots. Encore une fois. Juste une fois de plus.

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WHEN THE MOON SHINES - Traduction Où les histoires vivent. Découvrez maintenant