Un peu de nous

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Je ne saurais expliquer ce qui se passe dans mon corps quand il est près de moi. Une alchimie douce et violente à la fois. Mon coeur s'affole, mes mains deviennent moites, mon âme me crie de l'enlacer.

Tout n'est que bonheur, amour et douceur à ses côtés. Il me semble que nous appelons ça, l'amour. Le véritable, celui d'une vie ? Peu importe en ces instants près de lui.

À l'opposé, il y a ces déchirements insoutenables du coeur quand vient la séparation. Je jurerais entendre les organes de ma poitrine, se briser, s'exploser et voler en lambeaux. Je n'ai qu'une envie : hurler, extérioriser ma peine. Mais je pleure, longuement et je suffoque, tout en essayant de rester discrète, quelle torture. À cet instant où je m'éloigne de lui sans savoir quand est-ce que je pourrais revoir son visage, cette impression de perdre d'une partie de moi s'installe violemment, de nouveau. Me voilà, retombée bien bas, il n'est plus près de moi.

J'avoue me demander comment est-ce possible d'aimer autant une personne sans que notre coeur n'explose d'amour. J'ai constamment besoin de lui, je me sens complète à ses côtés, tout simplement. Tout cela me fait penser encore et toujours à ce magnifique mythe des androgynes. « Il n'a de cesse de chercher à reproduire cette osmose originelle avec sa moitié. Le désir amoureux exprime donc un manque et cette recherche de la moitié perdue. L'amour apparaît alors comme le seul remède à la misère de l'homme et à sa solitude. »

Je nous retrouve dans ces lignes. Une osmose parfaite de deux êtres une fois réunis. Nous ressentons cela, je crois et pourtant la source ne provient que d'un mythe, une histoire dont on ne connaît pas la vérité. Alors, simplement, peut-être est-ce une manière d'aborder que l'amour, le véritable, nous fait ressentir cette liaison intense, cette connexion évidente avec notre moitié. Je ne saurais l'expliquer mais je sais ce que je ressens, ce que je désire et ce que je vis avec cet autre être que moi.

Je me soucie de lui, plus que de ma propre personne parfois, je ne souhaite que son bonheur, je me refuse de lui faire du mal de quelconque manière. Je cherche mes mots pour lui parler, j'ai peur (constamment) de le décevoir, j'ai peur qu'un jour ma personne ne lui plaise plus, que mon caractère, mon style atypique, mes goûts, mes relations ou je ne sais quelle partie de moi ne lui plaise plus, il est mon tout.

Or, les relations humaines sont composées d'épreuves et de désaccords. Nous ne pouvons être constamment sur la même longueur d'onde et de pensée. Malgré tout, les orages nous rendent plus fort. Je crois que nous sommes liés par quelque chose que je ne saurais décrire, mais j'ai l'impression que rien ne pourrait nous séparer, lui et moi. Je réalise un peu plus chaque jour la chance que j'ai d'avoir cet homme à mes côtés, il détient tant de qualité, toutes plus belles les unes que les autres, je suis éperdument amoureuse de lui, voilà tout. 

Ce que je veux te dire.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant