Chers Hommes

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Je m'excuse s'il m'est arrivé de te fixer sans raison particulière ente croisant dans la rue. J'observe le monde et j'aime regarder lespersonnes qui le composent. Je crois que mon côté humaniste ressortquand je suis dans la foule. Je regarde avec attention les choses quim'entourent, les gens, les paysages, les couleurs etc. Je suisfascinée par l'être humain comme je peux être effrayée par leursactions ou leurs paroles. Je vis dans une contradiction : lafoule, le monde m'angoisse parfois comme il m'émerveilleétrangement.

Je m'intéresse aux autres, je m'amuse à deviner qui ils sont en lesregardant.

Je peux faire peur quand je te regarde, cela ne dure jamais plus de 30secondes mais j'ai conscience que cela peut terrifier, je m'en excusesincèrement.

On ne prête pas forcément attention aux émotions dans le regard desautres, se sentir épié fait peur et à moi la première. Mais monregard à moi est bienveillant et curieux de l'autre.

Je m'alimente des différences d'autrui pour attiser ma curiosité,améliorer mon art et mes écrits. Je suis attentive aux réactions,aux gestes, aux actions des autres, sans jugement, j'observe.J'essaye d'en apprendre un peu plus sur l'Homme, inconsciemment. Nos différences m'émerveillent mais j'admets également qu'elles sontparfois terribles.

Ce que je veux te dire.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant