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luxus revint dans le wagon deux minutes avant que le train n'entre en gare.

mira se leva, s'abstenant de prononcer le moindre mot.

le blond la regarda enfiler sa veste en fronçant les sourcils : - j'ai reçu un message de heartfillia, la prévint-il froidement. nous sommes invités, à notre arrivée, à la cérémonie d'investiture du nouveau premier ministre... porla sera présent..

mira se tourna vers le blond et posa ses poings sur ses hanches, furieuse : - pourquoi je ne n'ai rien reçu moi?

luxus ricana : - je te rappelle que je suis ton supérieur hiérarchique... c'est complètement normal..

la jeune fille se retint de rouspéter encore plus fort : - je te signale que j'ai un grade élevé, moi aussi!

luxus ricana : - sans blague! mais c'est que tu vas finir par m'impressionner, strauss!

la blanche ferma les yeux, ravalant un cri de rage.

elle détestait ce type, cordialement.

elle tenta de faire complètement abstraction de lui en ramassant son sac qui avait roulé sous le siège.

le blond eut, à ce moment, une vision généreuse des fesses de la jeune fille.

il se surprit à pencher la tête, pour accompagner son mouvement.

il remarqua la tenue de la blanche à cet instant et attrapa le bras de sa coéquipière : - attends, tu portes un jean?

la blanche baissa les yeux sur son pantalon en haussant les épaules : - et alors?

luxus gronda de colère : - tu le fais exprès? ou t'es vraiment incompétente? pour cette mission, j'ai un grade très important, tu crois vraiment que la femme du futur président de magnolia porterait un vulgaire jean? cria t-il, perdant ainsi son self contrôle légendaire.

mira se dégagea violemment : - ce n'est pas la peine de hurler comme ça, le reprit-elle vertement. je ne savais pas que tu allais devenir le futur président, c'est toi qui est incompétent, tu ne m'as pas parlé de ça un seul instant... lui lança t-elle, sur le même ton.

luxus se passa la main dans les cheveux et souffla très fort : - mira.. mon grand-père était candidat à la présidence quand il a disparu, il y a quinze ans.. commença t-il.

la blanche se dressa devant le balafré, folle de rage : - je dois te rappeler qu'il y a trois heures, tu as refusé de me parler de makarov dreyar!!? désolée, mais je ne peux pas deviner qui était ton grand-père, cria t-elle.

il fronça les sourcils et tira les rideaux devant le plexiglas des vitres, sentant le train freiner pour son entrée en gare : - il faut que tu te changes! maintenant!... nous allons être accueillis par le service d'ordre du ministère de la guerre... je te préviens, il est hors de question qu'on te voit dans cette tenue...

la jeune femme hocha la tête, finalement, soucieuse de ne pas empirer ses rapports avec son insupportable collègue.

elle lui montra la porte de l'index : - sors.. s'il te plait.. pour que je puisse me changer!

un coup bref sur le battant fit taire les deux agents secrets : - monsieur et madame dreyar...? je suis ichiya vandalay.. je suis au service de monsieur shito.. je suis chargé de vous conduire à votre hôtel, dès notre arrivée...

le balafré avança vers la porte et cria sans ouvrir le battant : - attendez une seconde, ma femme voudrait se rafraichir avant notre descente...

L'agent secretOù les histoires vivent. Découvrez maintenant