Chapitre 31 : Personne n'échappe au passé - Partie 1

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Lise et le trio de Gryffondor sont dans la Grande Salle en train de manger. Lise n'est pas de bonne humeur et les trois sorciers le ressentent bien.

- Bon, tu vas nous dire ce qui ne va pas ? Nous sommes tes amis, tu peux tout nous dire ! S'impatiente Hermione.
- Rien, de toute façon, vous allez me prendre pour une folle et me dire que tout ça est impossible. Exactement comme Dumbledore...
- Essaye toujours ! L'encourage Ron.
- On te promet qu'on ne te jugera pas, ajoute Harry.
- Bon, quand j'étais à l'infirmerie, j'ai eu une sorte de vision et Tom m'a parlé. En fait, je pense que Tom et Voldemort ne sont pas vraiment la même personne... Non, en le disant comme ça, c'est vraiment stupide ! Il y a une chose dont je suis sûre, quand Harry a été possédé, il s'est passé quelque chose que je n'arrive pas à expliquer.
- Je vois de quoi tu parles, mais... Commence Harry.
- Non, s'il te plaît. Ne me dis pas, mais... Je sais de quoi j'ai l'air maintenant, dîtes juste que je suis très fatiguée et que c'était mieux si j'allais me coucher. C'est d'ailleurs ce que je vais faire.
- Non, tu ne vas pas monter tout de suite, avant, on va réellement parler ! Depuis le début de notre conversation, tu ne m'as pas regardé une seule fois ! Je sais que tu vas mal à cause de Sirius. Dumbledore me l'a dit, continue le sorcier à lunettes.
- Qu'est-ce qu'il t'a dit exactement, parce que si tu me parles encore, c'est qu'il ne t'a pas tout dit. Je vois dans tes yeux que tu penses que je suis folle. Et puis tu m'énerves ! À chaque fois, qu'on parle, tu me dis à chaque fois la même chose. Rien n'est de ma faute ! Si, tout est à cause de moi et tout le monde le sait maintenant. Même si vous me dîtes le contraire, vous le pensez. Maintenant, mettez-vous ça dans le crâne, je l'ai aimé et je l'aime toujours ! Vous comprenez ça ! Elle commence à pleurer, mais continue de parler.
Je ne pourrai pas l'oublier, et même si aujourd'hui, c'est une personne affreuse, j'ai envie d'aller le voir pour parler avec lui et de nouveau le connaître. Et puis mince, j'ai dit à Dumbledore que j'allais passer à autre chose, mais c'est impossible ! Tu vas pouvoir me détester ne t'inquiète pas Harry. Pour une bonne raison cette fois ! Je savais tout ce qui allais se passer ! Absolument tout. J'ai essayé de l'aider et tout ce qu'il s'est passé, c'est qu'il a essayé de me protéger. J'aurais dû mourir, mais il m'a poussée pour que je reste en vie. C'est bon, tu peux t'énerver contre moi, tu pourras le faire demain, s'exclame-t-elle.
- Non ! Il en est hors de question. Je ne vais pas parler demain, mais maintenant !
- Non, s'il te plaît, attends. Ça fait une éternité que je n'ai pas dormi et j'en ai vraiment besoin !
- Attends, tu viens de me balancer plein de choses à la figure et je dois juste me taire ! Commence à s'énerver Harry.
- Oui, c'est ce que tu vas faire ! Purée Harry, ce qu'on a vécu au ministère a été dur pour tout le monde ! Lise vient de craquer complètement et tu veux te confronter à elle maintenant. Nous allons tous les quatre dans nos dortoirs et on va se reposer. On a passé nos BUSE et ce sont bientôt les vacances, profitons de nos derniers jours ensemble, ce n'est pas le moment de se disputer, annonce Hermione.


Après ce que venait de dire Hermione, ils montèrent tous dans leur dortoir respectif. Le lendemain, Lise compris vite qu'elle allait devoir se confronter à son ami, s'ils le restent après leur discussion.

- Lise, il faut vraiment parler maintenant ! Dit Harry en essayant de ne pas s'énerver.
- Oui, il le faut...
- Hier, tu t'es énervée et je suis sûr que tes paroles ont dépassé ta pensée.
- Non, tout ce que j'ai dit, je le pensais. J'en ai marre de mentir à tout le monde, j'en ai marre de mentir à moi-même.
- Dumbledore m'avait dit, il m'avait prévenu. Il m'a dit que tu te sentais coupable, à cause, de ce qu'il s'était passé.
- J'ai l'impression que tout ce que je touche meurt... Dit-elle en sentant les larmes monter de nouveau.

Harry se rapproche d'elle et la prend dans ses bras.
- J'ai la même impression, ne t'inquiète pas pour ça.
- Tu n'es pas en colère, tu n'as pas envie de me tuer ou je ne sais pas quoi.
- Non, tu ne pouvais rien faire. Je suis sûr que ta vision été différente de ce qu'il s'est passé. C'est parce que tu as essayé de le sauver. Je ne pourrais jamais t'enlever ça. J'ai grandi avec toi, tu es comme une sœur !

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