Chapitre 5 : Révélations

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Ils sont en train de se promener dans la neige, pour rentrer de leur expérience de patinage :

- Mes parents te proposent de venir passer Noël à la maison, ça te dit ? Demande Lise.

- Je ne sais pas, je ne veux pas déranger... Souffle Tom.

- Aller, ça me ferais tellement plaisir ! En plus, si on te le propose !

- Déjà, qu'est-ce que je pourrais offrir à tes parents !

- Ils préfèrent ne rien avoir ! Tous les ans, je leur fais un câlin et ils sont contents ! Sourie Lise.

- Attends, je ne vais pas faire de câlin à tes parents ! S'exclame-t-il.

- Sinon ils aiment beaucoup le chocolat.

- Ok, j'en achèterai le week-end prochain, lors de la sortie à Pré-au-Lard. Sinon, je vais à la bibliothèque, tu viens ?

- Oui avec plaisir...

- Passe devant, c'est mieux...

Depuis la scène du lac noir, Tom est constamment sur ses gardes de peur que Julius s'en prenne à Lise. Il n'a pas compris où il voulait en venir en disant qu'elle lui appartiendrait...

Ce sont enfin les vacances de Noël, et se sont les premières que Tom passe en dehors de l'école. Les deux jeunes sont assis côte à côte dans un des compartiments du train. Ils sont tous les deux en vêtements moldus. Lise porte une petite jupe écossaise avec un collant et un pull, tous deux noir. Le jeune sorcier lui, porte des vêtements plus simple, un jean avec une chemise bleue. Tom commence à parler, pas trop sûr de lui :

- Lise, il faut que je te parle, c'est important... Dit-il doucement.

- Moi aussi, souffle la jeune fille.

- Commences alors...

- Si tu veux, mais je ne sais pas comment formuler ça, rigole-t-elle.

- Ça tombe bien, moi non plus !

- Euh, par où commencer... Essaye la jeune sorcière.

- Lise, je t'aime, dit-il d'un coup.

La jeune fille ne sait pas quoi répondre prise de court. Elle commence à rougir.

- Enfin, je veux dire, je t'aime vraiment que l'on soit juste ami, me fais vraiment du mal, je comprendrai que tu ne veuilles plus me voir, et plus me parler. J'ai voulu attendre la fin des vacances, pour éviter de tout gâcher, mais je trouvais que s'était le meilleur moment pour te le dire, ajoute-t-il.

- Tom, je ne sais pas quoi te dire...

- Je m'en doutais, j'aurai dû me taire, dit-il en se levant.

- Non, rassieds toi !

- Je ne comprends pas, comment une fille comme toi pourrai avoir des sentiments pour quelqu'un comme moi ! Tout le monde me déteste ! J'ai été horrible avec toi quand on s'est rencontré. Je te l'ai dit parce que ça me gênais que tu ne le saches pas. En te disant ça, je ne m'attendais pas à ce que tu me répondes. Pourquoi voudrais-tu de moi ?

- Ce n'est pas compliqué, tu es attentionné, gentil, protecteur, beau, intelligent, l'homme idéal ! Le problème, c'est ce que je voulais te dire. Tom, ton comportement avec les autres n'est pas bon du tout. Tu es odieux avec toutes les personnes qui t'adressent la parole, je ne le supporte pas. Même ceux qui veulent être gentils. Tout le monde ne te veut pas du mal !

- Ça, je l'ai compris grâce à la fille aussi gentille et patiente que tu es. Je ferai tout ce que tu veux, tant que je peux rester avec toi...

- Merci Tom...

Il pose sa main sur la joue de la jeune fille et s'approche sans vraiment savoir comment s'y prendre. Lise voit très vite qu'il n'est pas à l'aise donc elle essaye de prendre les choses en main. Elle le regarde droit dans les yeux en lui souriant et veut s'avancer pour l'embrasser, mais il la prend de court, attrape son visage et l'embrasse passionnément. C'est un moment intense pour les deux sorciers. Ils sentent enfin chacun la chaleur de l'autre. Cette chaleur dont ils rêvent depuis un certain temps avant de dormir. Lise se blottit dans les bras de celui qu'elle aime et Tom colle sa tête sur celle de la Serdaigle.

- Tes cheveux... Commence le sorcier.

- Pardon, ils te gênent ?

- Non pas du tout, c'est qu'ils sentent très bon !

- Oh euh, merci !

- Ils sentent les fleurs, j'aime beaucoup cette odeur. Mais pardon, c'est bizarre.

- Non pas du tout, tu n'as pas à t'en faire...

Elle se rapproche plus de lui, et l'embrasse de nouveau passionnément. Tout le reste du chemin elle dort agrippée à lui, de peur qu'il disparaisse.

Tu as réussi à m'aimerOù les histoires vivent. Découvrez maintenant