Tu as réussi à m'aimer

Chapitre 31 : Personne n'échappe au passé - Partie 3

Lise suit Harry chez le demi-géant, même si ce n'est pas ce qui était prévu à la base. Elle fait confiance en la potion. Sans s'en rendre compte elle pris part aux funérailles puis ensuite à une petite fête improvisée en l'honneur d'une araignée géante en compagnie de son professeur de potion. Les deux professeurs avaient bu et était en train de rigoler à de choses futiles.

- Vous savez, un jour, j'ai eu un poisson rouge, c'était le cadeau d'une élève ! Rigole Slughorn ivre.
- C'est passionnent monsieur, sourit le sorcier à lunettes toujours sous l'emprise du Felix Felicis.

Hagrid s'était endormi entre temps. Le maître de potion explique alors que son poisson lui venait de Lily la mère de Harry et que le jour où elle était décédée, le poisson avait disparu. Lise remarque, à l'expression du visage changeante de son ami que la potion ne faisait plus effet.

- Sérieusement Harry, vous pensez que je ne sais pas pourquoi vous êtes là ! Je ne vous le donnerai pas ! C'est impossible, dit-il en secouant la tête dans tous les sens.
- Monsieur, pensez à ma mère, elle s'est sacrifiée pour que je sois encore en vie. Si vous ne me le donnez pas, elle sera morte pour rien...
- Je vous en prie. Je pense savoir mieux que quiconque que c'est très dur de penser à son passé. J'en fais moi-même parti. Je ne sais pas de quoi parle ce souvenir, mais s'il peut nous aider à vaincre Voldemort, vous devez nous aider. Faites ça pour moi, je vous en supplie... J'ai vécu des choses horribles et je doute que ce que vous fassiez dans ce petit passage de votre passé le soit autant.

Suite aux paroles désespérées de ses deux élèves, le professeur prit sa baguette pour sortir de son crâne le fil de ses souvenirs. Il le mit dans un flacon et le donna aux jeunes sorciers face à lui. Ils se levèrent et retournèrent au château. Le lendemain, Harry venait chercher Lise pour aller dans le bureau du directeur, afin qu'ils aient tous enfin des réponses.

- Bonsoir professeur, dit Lise en s'asseyant en face du vieil homme.
- Bonsoir mademoiselle. Je suppose que Harry vous a déjà informé de la situation, car grâce à vous, que nous avons pu obtenir ce que nous souhaitions !
- Je n'étais pas seule, les paroles de Harry ont également joué un rôle. Mais, pour répondre à ce que vous venez de dire, je ne sais pas pourquoi je suis là.
- Je vais répondre, je suis sûr, à un grand nombre de questions que tu te poses.

Le directeur se lève et s'avance vers une petite bassine.

- C'est une pensine ? C'est grâce à ça que nous allons pouvoir voir les souvenirs du professeur Slughorn ? Demande Lise intéressée.
- Oui, c'est ça, répond Dumbledore en lui souriant.

Il met le contenu du flacon dans le récipient et demande aux deux sorciers de s'avancer pour se plonger dans le passé. Ils arrivent face à une scène entre Tom et le maître des potions. Ils ont une discussion sur les horcruxes. Lise doit se retenir de pleurer en voyant l'amour de sa vie ayant déjà sombré dans les ténèbres. Une fois qu'ils eurent les réponses à la question qu'ils se posaient. Voldemort a eu pour projet de faire sept horcruxes. Est-ce qu'il est arrivé au bout de ses peines, ça, ils l'ignorent. De retour dans le bureau, Lise essaye de rester la plus neutre possible devant Harry et Dumbledore.

- Maintenant, c'est à vous de voir mademoiselle. Je vais vous montrer des choses assez dures, mais vous devez les voir. Je vous demande maintenant si vous voulez que Harry reste et voit ça aussi.
- Il a déjà vu assez de ma vie pour voir cette partie qui m'est inconnue. Je veux qu'il soit auprès de moi pour ça.
- Il n'y a aucun problème. Je vous préviens en avance que ce sont plusieurs souvenirs réunis de personnes différentes.
- Je suis prête, allons-y...

Ils s'avancèrent une fois de plus devant la pensine et replongent dans le passé. Ils arrivent dans un couloir de l'école et sont face à une scène que Lise ne risquait pas d'oublier. C'est le jour où tout a commencé avec Julius. Harry s'avance pour mieux entendre ce qu'il se passe véritablement intéressé par ce qu'il y a devant lui.