Chapitre 3 : Julius Wilson

359 20 5
                                    

Ça fait maintenant quatre ans qu'ils sont à l'école. Au fur et à mesure du temps, Tom commence à penser qu'il apprécie Lise, mais jamais il ne lui dira, il est trop fier pour ça.

Un jour d'automne, Lise se promène tranquillement dans les couloirs en lisant un livre. D'un coup, elle rentre dans quelqu'un. Cette personne est très grande, brune avec les cheveux très courts. Sur son uniforme, la jeune fille aperçoit le blason des Gryffondors. Ses yeux sont bleus et il a un nez long et fin.

- Mais ce n'est pas vrai, tu ne peux pas faire attention ! S'exclame le garçon qu'elle a percuté.

- Je suis vraiment désolée, j'étais trop concentrée sur mon livre, je ne t'ai pas vu, s'excuse la jeune fille.

- Mais oui, c'est ça...

Il sort sa baguette et menace Lise.

- Non mais ça ne va pas ! Je me suis excusée, je ne vais pas m'immiscer dans un duel alors que je ne l'ai pas fait exprès.

- C'est que t'es mignonne quand tu t'énerves !

Il range sa baguette et attrape violemment le bras de la jeune fille.

- Lâche-moi tout de suite !

- C'est bien toi, je n'avais pas vu ! Ça fais longtemps que je t'observe. Donc, si tu ne veux pas de problème, maintenant, on va sortir ensemble ! Annonce-t-il.

- Attends, quoi ? D'abord, tu me menaces et maintenant, tu dis ça sans me demander mon avis ! Je ne connais même pas ton nom ! S'exclame-t-elle sous le choc.

- Moi c'est Julius Wilson, et toi, tu es Lise Deakin.

- Ce n'est pas parce que tu connais le mien, que je vais approuver ! Maintenant, lâche mon bras ! S'énerve Lise.

- J'adore quand tu t'énerves, mais tu vas quand même accepter, sinon, ça ne se passeras pas bien pour toi ! Dit-il en serrant de plus en plus sa prise.

- Non, s'il te plaît, ne me fais rien... S'inquiète-t-elle.

- Donc tu acceptes ?

- Je crois qu'elle t'a demandé de la lâcher, dit un garçon dans l'ombre, au bout du couloir.

- T'es qui toi ? Demande Julius.

- Ça n'a pas d'importance, lâche-la ! Tu crois vraiment qu'un sale sang-de-bourbe comme toi pourrait l'intéresser !

- Sors de l'ombre espèce de connard, je t'interdis de m'appeler comme ça !

Le jeune homme s'approche sereinement, les mains dans les poches.

- Pourquoi, qu'est-ce que tu vas faire ? Demande Tom sur un air de défi.

- Tu crois vraiment me faire peur Jedusor !

- Lâche-la sinon je te lance un Doloris, menace-t-il.

- Comme si un 4ème année pouvait jeter un sortilège impardonnable, surtout sur un 6ème année ! Rigole Julius.

- Tu veux que je te montre ?

- Tom, non ! Je ne veux pas que tu ais de problèmes à cause de moi ! S'exclame Lise.

- Ce n'est pas à cause de toi mais à cause de cette brute...

- Tu devrais moins parler, STUPÉFIX !

Tom échappe de justesse au sort et garde toujours son calme.

- Puis-je savoir ce que vous êtes en train de faire ?

- Professeure Têtenjoy ! Tom n'a rien fait, c'est Julius qui... Commence Lise.

- Je sais, ne vous en faite pas mademoiselle, j'ai tout vu. J'enlève 20 points à Gryffondor. Mademoiselle Deakin et monsieur Jedusor, allez voir le professeur Slughorn et vous monsieur Wilson vous allez voir le professeur Dumbledore, c'est lui qui s'occupera de votre sanction. Maintenant partez !

- Bien madame, répond Lise.

En y allant, Julius leur lance un regard noir, mais garde quand même un sourire en coin. Lise et Tom sortent du couloir ensemble. Ils vont vers la salle du professeur Slughorn, mais une fois dans le hall Lise prend la parole :

- Pourquoi tu as pris ma défense ? Je croyais que je t'énervais ! D'ailleurs après ce que tu viens de faire, je te laisserai si c'est vraiment ce que tu veux...

- Je t'ai aidée parce qu'il n'avait pas à s'en prendre à mon amie.

Il lui sourit et est content de lui avoir dit ce qu'il avait sur le cœur.

- On y va ? Demande Tom.

- Oui bien sûr, je te suis.

Ils vont dans le bureau du maître des potions, expliquent ce qu'il s'est passé pour la sanction de Julius et s'en vont. Ils retournent dans leurs dortoirs. Sur le chemin, Lise s'arrête :

- Tom, attends...

- Oui ?

- Merci beaucoup, enfin, tu sais, pour tout à l'heure...

- C'était rien...

Il la prend dans ses bras, l'embrasse sur le front et retourne dans sa salle commune sans lui laisser le temps de répondre.

Tu as réussi à m'aimerOù les histoires vivent. Découvrez maintenant