Chapitre 9 : Cet hiver là...

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Ça fait maintenant un an que Lise et Tom sont ensemble. Ils sont très heureux et travaillent pour préparer leurs B.U.S.E. L'hiver et la neige s'installent très vite. Lise se promène près du saule cogneur. Elle s'assoit sur un banc de pierre et commence à lire. Il fait peut-être froid, mais cela ne la gêne pas. Elle porte des vêtements chauds et ne trouve pas la petite brise dérangeante ou désagréable. Elle est plongée dans sa lecture est ne prête pas attention a qui vient de s'asseoir à côté d'elle :

- Tu es en avance, je croyais que tu avais cours de métamorphose, dit-elle.

- Lui peut-être, mais pas moi, répond une voix masculine.

- Julius, dit-elle en levant le nez du livre. Va-t-en, je n'ai pas envie de te parler !

- Aller ma belle, discutons un peu !

- Qu'est-ce que tu veux ? Demande-t-elle exaspérée.

- Comment une fille aussi gentille, intelligente et belle que toi peux sortir avec un mec comme Tom ?

- Pourquoi, je serai mieux avec toi ?

- C'est sûr, moi, je respecte les moldus et leurs enfants comme j'en suis un, et je n'aime pas la magie noire !

- Où tu veux en venir ?

- Juste que ton cher chéri, insulte tous les « Sang-de-Bourbe », comme il dit, qu'il voit. D'ailleurs, j'ai entendu dire que pendant que tout le monde dort, il va dans la réserve pour lire des manuscrits interdits sur la magie noire.

- Tu mens, jamais il ne ferait ça !

- Puisque je te le dis, pourquoi ne pas me croire, je suis le mec parfait pour toi ! Accepte-moi !

- Non, la personne parfaite pour moi c'est, Tom !

- Bon, tu ne veux pas ! Je n'en ai rien à faire, j'ai dit que tu m'appartiendrais, alors...

Il la prend par le bras et l'emmène à la lisière de la forêt interdite. La neige ne cesse de tomber et il fait de plus en plus froid. Julius jette un sort et Lise ne peut plus bouger, elle peut juste parler. Il déshabille la jeune fille ainsi que lui-même. Il commence à abuser d'elle sans aucune pitié. Lise n'en peut plus et pleure :

- Je t'en supplie, arrête....

- Non ! Je vais faire ce que je veux, j'arrêterai quand j'en aurai envie ! Si je ne peux pas t'avoir, personne ne t'aura !

- Je n'appartiens à personne ! Aïe ! Tu me fais mal, arrêtes !

- C'est dommage que tu sois dans cet esprit ma belle ! Maintenant tais-toi !

Il continue comme ça pendant 20 minutes. Une fois terminé, il se rhabille comme si de rien n'était. En remettant sa tenue en ordre, il lance un sort que Lise ne peut pas entendre. Il s'en va la laissant nue et seule dans la neige, immobile. Elle sent le sommeil venir. Elle souhaite que Tom la retrouve parce que là, elle a très froid.

Tom sort de son cours de métamorphose en courant, ayant hâte de rejoindre Lise. Il est surtout excité d'être aux vacances comme ça, il pourra dire que ça fait un an qu'il est avec la fille qu'il aime. En arrivant au banc où ils s'étaient donné rendez-vous, il voit tout de suite qu'il y a un problème. Lise est toujours en avance pour tout, mais là elle n'est pas là. Il s'inquiète très vite. Il commence à courir à sa recherche en criant son prénom. Accroché à une branche, il trouve un des gants de Lise. Ça le fait encore plus paniquer. Tom s'approche de la lisière de la forêt et voit un tas de vêtements. Il s'avance et voit le corps inanimé de la jeune fille. Inquiet, il la rhabille le plus vite possible et la porte en courant vers le château.

Lise ouvre doucement les yeux, au grand soulagement de Tom. Elle est allongée sur un des lits de l'infirmerie. Elle ne sait pas comment elle est arrivée là, en fait elle se souvient juste qu'elle était couchée, nue, dans la neige.

- Est-ce que tu m'entends ? Oh mon dieu Lise, j'ai eu tellement peur ! Dit Tom, les larmes aux yeux.

- Tom... Ne me regarde pas s'il te plaît... Je suis tellement sale...

- Comment ça, je ne comprends pas ! Que s'est-il passé ?

- Il... Il a... Il a abusé de moi... Bredouille-t-elle.

- QUOI ? Qui s'était ? Demande Tom en s'énervant.

- Julius...

- Il ne va pas s'en sortir comme ça, je vais le tuer !

- Tom...

- Oui ma puce ?

- J'ai tellement froid, prends-moi dans tes bras et reste ici s'il te plaît.

- Ne t'inquiète pas, je resterai aussi longtemps que tu as besoin.

La jeune fille se rendort presque immédiatement. Il voit sur la petite table près du lit la fleur qu'il avait choisie. De la glace s'est formée sur les pétales.

- Excusez-moi monsieur Jedusor, mais il va falloir que vous y alliez, dit l'infirmière en le sortant de ses rêveries.

- Est-ce qu'elle va bien ?

- Normalement, oui, le seul truc que je ne comprends pas, c'est pourquoi elle a froid. Sa température corporelle ne veut pas augmenter.

- Je suis inquiet...

- Ne vous en faites pas, tout va très bien se passer.

Le jeune sorcier va manger même s'il n'en a pas du tout envie. En sortant, il croise Julius et lui saute dessus :

- Espèce de connard, pourquoi tu lui as fait ça !

- Je vous l'avez dit !

- Elle ne le méritait pas, tu l'as complètement brisée... Dit-il en pleurant.

Il s'effondre au sol anéanti.

- Que se passe-t-il ici ? Demande Dumbledore.

- Professeur, c'est lui qui a violé Lise ! Elle est morte de l'intérieur ! Hurle Tom.

- Très bien. Jedusor, retournez auprès de Mlle Deakin. Quant à vous, Monsieur Wilson, venez avec moi, nous allons voir le professeur Dippet.

Tom retourne le plus vite possible à l'infirmerie. La jeune fille est réveillée et elle mange :

- Chérie, Julius est convoqué dans le bureau de Dippet ! Il va y avoir justice !

- Viens t'asseoir, dit-elle en tapant sur son lit.

- Tu as un peu plus chaud ? Demande-t-il en l'embrassant sur le front.

- Oui, je vais un peu mieux...

- Tu m'as fait vraiment peur.

- Je peux te demander quelque chose ?

- Oui, qu'est-ce qu'il y a ?

- Si jamais il m'arrive quoi que ça soit, souviens-toi toujours que je t'aime s'il te plaît, que je t'aime plus que tout...

- Oui, mais...

- Et tiens toujours tes promesses.

- Je te le promets... Répond-il en essayant de ne pas pleurer.

- Je crois que je vais dormir, je suis fatiguée...

- D'accord, je te laisse.

- À demain mon petit préfet ! Dit-elle en lui faisant un clin d'œil.

- Il faut vite que tu te remettes sur pied parce que là, tu ne fais plus ton travail !

- T'inquiètes pas pour ça, demain, je suis debout pour revenir t'embêter !

Il rigole, l'embrasse et quitte l'infirmerie.

Tu as réussi à m'aimerOù les histoires vivent. Découvrez maintenant