Ce que je voulais te dire

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Il devait être dans les trois ou quatre heures du matin lorsque je quittais les bras de Morphée, pour m'éveiller dans ceux de Fred. Il en avait passé un sur mon ventre et me tenait fermement contre lui. Il dégagea mes cheveux de mon cou, et je sentis son souffle dans ma nuque. 

-Tu es, murmura-t-il, si jolie, si intelligente. Tu sais c'est bizarre. Je souhaites que tu ne m'entendes pas, je me sentirais idiot. Et en même temps, si tu m'entendais, ça me faciliterait la tâche.

Il rigola doucement. 

-Je suis un Gryffondor, et surtout, je suis Frederick Gideon Weasley. Mais pourtant, je n'arrives pas à te dire ce que je ressens réellement. Avec toi je me sens bien, extrêmement bien. Et je maudis chaque personne qui nous interrompt lorsque nous passons un moment ensemble. Comment, comment je peux avoir la chance de sortir avec toi. Voilà Jay, c'est ça que j'aimerais te dire. C'est que tu es la première fille de qui je tombes amoureux. Tu me fais ressentir tellement de choses nouvelles. Tu incroyablement... parfaite. Et je ne te mérites pas. 

Il déposa ses lèvres dans mon cou, et remonta lentement jusqu'à ma mâchoire. J'ouvris les yeux, et me retournais pour lui faire face. Je pris son visage entre mes mains et il plongea son regard dans le mien. Je l'embrassais, et m'assis sur lui, l'obligeant à s'allonger sur le dos. Mes cheveux tombèrent autour de son visage, nous enfermant dans une sorte de forêt ténébreuse. J'éclatais de rire et Fred m'imita. Il m'attrapa par les hanches et m'embrassa de nouveau.

-Alors c'est vrai, demandais-je en replaçant quelques mèches derrière ses oreilles, je suis vraiment la première fille dont tu tombes amoureux ? 

-Oui c'est vrai, murmura-t-il. Je tiens vraiment à toi. Et, ne crois pas que je te dis ça pour ce qu'on a fait hier soir. Fin je veux dire, évidemment ce qu'on a fait hier soir n'a fait que me confirmer ce que je savais déjà comme étant la vérité, mais... enfin ne vas pas croire que ce qu'on a fait n'a aucune importance pour moi, bien au contraire, à vrai dire...

J'arquais les sourcils en signe d'interrogation. 

-Je m'enfonces là c'est ça, me demanda-t-il. 

J'acquiesçais et nous éclatâmes tout les deux de rire. 

-Ecoute Fred, le rassurais-je, tu n'as pas à justifier tes sentiments.

Je l'embrassais et il approfondit le baiser. Puis, subitement, je me redressais et sortis de la chambre. J'y rentrais 15 secondes plus tard, avec une plaquette de comprimés, et un verre que je remplis magiquement d'eau. 

-Qu'est ce que c'est, demanda Fred en se redressant sur ses coudes. 

Je m'assis en face de lui et souris.

-On appelle ça la pilule contraceptive. Parce que, je ne me sens pas encore prête à mettre au monde une ribambelle de petits gnomes roux qui te ressemblent. 

J'avalais le comprimé et pris une gorgée d'eau. 

-Alors cette... cette pilule t'empêche d'être enceinte ? 

-Exactement. Allez maintenant allons nous recoucher. 

Je m'allongeais, et il s'installa à côté de moi. 
Nous nous réveillâmes cinq heures plus tard, à neuf heures et demie. Je me levais et sortis de la chambre. Alors que j'allais entrer dans la salle de bains, quelqu'un attrapa mon bras. 

-Je suis invité, demanda Fred avec un sourire mauvais. 

Je levais les yeux au ciel et pénétrais dans la salle d'eau, suivie du rouquin. Il ferma la porte à clef et s'approcha de moi. 

-J'ai envie de te faire crier mon nom dans tout les coins de cette salle de bain, murmura-t-il. 

Je déglutis avec difficulté, et sentis le bas de mon ventre s'enflammer. Il déposa ses lèvres dans mon cou. 

Comme des amis (Fred x Reader)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant