Il y a un singe sur les bords du Gange
L'animal obéit à coups de cravache
Bien que les jours passent, pour lui rien ne change
Il est sans passé, sans flamme, sans attaches
Si le temps est gris, il compresse le paysage
Le singe croise des êtres qui expirent
Tous les pèlerins sont juste de passage
Ils font leurs valises, sont prêts à partir !
Il y a un singe sur les bords du Gange
L'animal croise des fantômes qui flânent
Bien que les jours passent, pour lui rien ne change
Il n'est plus possible de sauver son âme !
Nos vies se dérobent sur les bords du Gange
Ce serait bien d'ouvrir une porte en grand !
Bien que le temps passe, pour nous rien ne change
Il faut prendre le risque de monter d'un cran !

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La force majeure
PoetryQuelques réflexions sur la mort dans toute sa signification. Qu'est-ce que mourir?