Le jour se lève de l'autre côté du rêve
Il est presque identique au précédent
Pour ceux qui sont nés si tot, la vie est brève
De l'autre côté du rêve, tout est inquiétant !
Notre amour enivre les morts qui ont froid
Enclavés dans les rails comme des esclaves
Pour passer au réveil la gueule de bois
Ils prennent la chope de bière batave
De l'autre côté du rêve, c'est la misère !
Le delirium tremens et la gueule de bois
Hurlement du vent froid prend par les viscères
Chaque battement de coeur sonne comme un glas !
Dans l'autre côté du rêve sous la voûte
L'abandon paraît plus à craindre que la mort
Il n'y a plus de benefice de doute
Toute âme oubliée dans les rails, dort
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La force majeure
PoetryQuelques réflexions sur la mort dans toute sa signification. Qu'est-ce que mourir?