Je marche, je m'attache à toi lierre de rien
Bien que je flâne avec mon air absent
Ici, les murs murmurent le temps ancien
Ils chantent et donnent de conseils aux passants
La photo au mur est un témoin aphone
D'un monde d'autrefois, disparu des radars
De ces choses qui n'intéressent personne
Qui glissent, sur du liquide de regard
La rue change de robe en fonction
De son humeur et de ce qui est à boire
Quand la joie réelle dépasse la fiction
Grâce au goût de gâteaux au pavot noir
Dans la pierre, on entend un chuchotement
Murmurent tout bas, les voix des gamins heureux
Une comptine entonnée bien timidement
Qui nous pressage, l'arrivée de jours radieux !
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La force majeure
PoetryQuelques réflexions sur la mort dans toute sa signification. Qu'est-ce que mourir?