Toujours débout, ton sabre dans la main
Tu étais toute seule, face au Néant
Condamnée à vagabonder, parmi les nains
Défendant la Patrie, le sabre en avant !
Défiant toujours, l'Aigle bicéphale noir
Ton arme était faite, pour couper ses deux têtes
Pour lui rentrer gaillardement, dans le lard
Le combat était une joyeuse fête !
Au-dessus de nous l'Aigle déploie ses ailes
Nous assomme avec un coup brutal, sec
L'Aigle noir nous dévore, fait du zèle
Tout le temps prêt à nous chopper, avec son bec !
Nous détestons cordialement, cet Aigle noir !
Restant calme, face aux outrages du Temps
Et sans jamais connaître, le jour de gloire
Nos rêves prophétiques, sont maculés de sang
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La force majeure
PoetryQuelques réflexions sur la mort dans toute sa signification. Qu'est-ce que mourir?