Les souvenirs de Rogue

6. Préparer les potions

Harry ne m'a pas beaucoup parlé. D'ailleurs je ne l'ai presque jamais vu depuis que je suis arrivé ici. Il utilise sûrement la cape d'invisibilité qui autrefois était à son père. Hermione est restée discrète mais au moins, elle ne me fuit pas. Elle lit encore et toujours, elle est à l'affût du moindre détail qui pourrait aider dans la mission. Quand à moi, je ne sais pas trop quoi faire. Je me sens de trop. De plus certaines images, certains souvenirs remontent à la surface, se qui me perturbe. Je voudrais pouvoir en parler, avec Harry ou même Hermione, mais je n'ose pas.
Je suis sortis aujourd'hui pour acheter des ingrédients pour préparer des potions qui pourraient être utile dans se périple. Je sais que j'ai pris un énorme risque mais personne ne m'a emmerder. Par prudence, j'ai utilisé un sortilège de désillusion plusieurs rues avant d'arriver. Les rues étaient étrangement calmes et vides. Tous mes sens étaient en alerte.
Une fois rentrer, je dépose les ingrédients dans ma chambre. Je les range puis je sors plusieurs chaudrons que je pose sur une table que je fais apparaître par magie. J'allume un feu par chaudron sortit. Je pose les chaudrons sur les différents feus.
Durant plusieurs heures, je concocte plusieurs potions différentes. Les potions terminé sont dans différentes fioles. Quand aux autres, je les laisse à température ambiante. Je commence à préparer du polynectar, ça peut toujours servir.
Quelques coups sont portés à la porte de ma chambre. Je sursaute légèrement puis je vais ouvrir la porte. C'est Harry. Je suis surpris qu'il vienne jusqu'à moi mais je n'en montre rien.
- Tu veux parler ?
Le ton de ma voix est doux et calme. Il se mord la lèvre inférieur puis me dis juste:
- Je voulais juste passer du temps avec toi sans avoir à me cacher sous ma cape d'invisibilité. Et...
Il ne termine pas sa phrase et commence à partir en courant dans le sens inverse. Je l'attrape par le poignet pour l'attirer contre mon torse. Je trouve ça étrange mais j'aime bien le sentir contre moi. Les battements de mon cœur accélèrent et tout un tas d'émotions envahissent mon corps.
- Tu peux rester avec moi si tu le souhaite. Même si tu veux rester sous ta cape d'invisibilité parce que tu ne sens pas prêt pour me parler, tu le peux.
Les membres du jeune homme tremblent et je sens ma chemise se remplir d'eau. Harry s'accroche à ma chemise et commence à pleurer à chaudes larmes. J'enroule mes bras autour de ses épaules puis je lui caresse le dos. J'attends qu'il parle. Nous restons tout les deux silencieux. Harry pose ses deux magnifiques yeux verts dans mon regard. J'y lis beaucoup de tristesse et de peur. Mon cœur se sert. Je voudrais tellement lui enlevé se regard jusqu'à la fin de sa vie mais je ne pense pas être la bonne personne pour lui.
- J'ai tellement peur d'échouer. Si j'échoue et que je meurt, plus personne ne sera en sécurité. Il tura tout les moldu, il tura tout les né moldu comme Hermione, il tura tout ceux qui s'oppose à lui...
Il commence à hyper ventiler. Une crise d'angoisse pointe le bout de son nez. Je le fais rentrer dans ma chambre et le fait asseoir sur mon lit. Je lui donne un verre d'eau qu'il prend et commence à boire. Je m'assois à côté de lui puis je lui parle calmement.
Au bout d'une heure, il fini par se calmer puis il s'endort.
« Je suis dans le lit avec Harry. Il dort pendant que je l'observe, un sourire aux lèvres. Quand il dort, on dirai un ange. J'aime tellement le regarder quand il dort, quand il mange, quand il travaille, quand il joue au quiditch. Je l'aime tellement mais je ne sais pas comment lui dire. J'ai peur qu'il me rejette ou pire, qu'il ne veuille plus jamais me parler. Je l'embrasse sur le front puis je sors du lit pour aller à la bibliothèque. Je sors un rouleau de parchemin pour ensuite commencer à écrire se que je ressens. C'est difficile pour moi d'écrire mes sentiments, je n'arrive pas à trouver les mots. Ça m'énerve et je me sens ridicule à faire ça. Je mets le parchemin en boule et je m'enfonce dans mon sac. Je prends mon sac, je le mets sur mon épaule puis je me dirige vers la grande salle pour prendre mon petit déjeuner. Quand j'arrive, il n'y a presque personne. J'aime quand il n'y pas beaucoup d'élèves pour manger...  »