Psychiatrie

Chapitre 5

La nuit ce fut courte. Beaucoup d'insomnies mais moins que d'habitude. Je me réveille avec la tête dans l'cul. Hier, je m'étais mis un peu de mascara, maintenant je ressemble à un panda, moche.

M.Malik m'avait demandé de me tenir prête à 7 heures précise et il est six heures quarante cinq. Vite, j'enfile une culotte en papier et une robe blanche ouverte dans le dos, en papier aussi. La joie des soins.

M.Malik arrive, juste le temps de passer la main dans mes cheveux et je pars à ses côtés. Direction la salle de soins. C'est bizzare de sortir dans le couloir en robe de papier. Surtout que bon, je suis une femme et il ne faut pas mettre de soutif. Une robe en papier c'est, comment dire... transparent.

Il m'emmène à une douche pour que je me lave puis je renfile la robe pour m'allonger sur la table de soins. Et là, il commence à me masser le dos. Ça fait combien bien de temps que je me suis pas fait masser ? Alors là j'en sais rien, j'arrive même pas à réfléchir.
Je me retourne ensuite sur le dos, c'est un peu j'pense par la transparence mais c'est la choquant donc bon..
Il masse un peu mes épaule et me passe de la crème sur les jambes.
Je pensais pas que les soins étaient aussi bien, je pensais pas que j'allais être massée.
Je me relève pour m'assoir à son bureau et prends mes médicament.

J'enfile un débardeur bleu marine avec de petites rosaces blanches, un jean troué avec un gilet épais et loose pour cacher mes cicatrices. Mes converses noires, je passe la main dans mes cheveux pour les coiffer un peu et me passe un coup de démaquillant pour enlever mes yeux de panda.
Je sors de ma chambre, mais je fais toit de suite demi tour, et me passe un coup de mascara. Je vais pas sortir avec la tête la, je commence à faire des efforts et ce n'est pas pour les oublier du jour au lendemain.

En sortant de ma chambre, je croise aux alentours M.Malik. Il tire une mauvaise tête.

« -Bonjours, Juliette..
- Bonjours M.Malik
-Tu peux m'appeller Zayn tu sais..
- D'accord.. Zayn
- Téléphone pour toi.. Je suis là si il faut..
- Qu'est ce qui à là !
- Je ne crois pas qu'il aurait voulu que ton comportement empire..alors fait le pour lui.

Avec c'est parole je sens quelque chose, rien que de le voir les larmes au yeux me fait immédiatement pleurer.
- Y a quoi là putain !
Zayn ne répond pas et baisse les yeux.
- Accouches !
Je commence à hurler. À m'effondrer.
- Putain dis moi à la fin !
Je n'ai plus de voix. Pas parce que je crie trop, mais par son absence de réponse qui me désespère.
- Téléphone. Répond-t-il »

Je prendle Téléphone entre mes mains, j'hésite et finalement le colle doucement à mon oreille.

Je hurle.
Les mots de cette infirmière résonnent encore dans ma tête.
Je m'écroule.
Je n'entend plus rien.
Mes yeux se ferment par la douleur que j'ai dans le cœur. La dernière image était une foule au tour de moi. Je dirais l'intégralité des infirmiers et la moitié de l'hôpital.
Je ne sens plus mes jambes ainsi que mes bras. Ma respiration se fait très longue. J'arrache de la force qu'il me reste dans mon bras droit, les tuyaux de ma bouteille d'oxygène. A ce moment je me dis «Qu'est-ce que tu fais ici Juliette ?». Pourquoi je suis dans un hôpital psychiatrique puisque personne n'en verra la différence. A partir de quelques mots, je sais que je serais éternellement seule.
Je préfère arrêter de souffrir maintenant et le rejoindre que de continuer à faire des efforts indénombrables pour que personne me félicite.

Je continue à hurler de toute ma voix. Je crois que j'ai l'air d'une folle et pire encore. Depuis que je suis là, je n'ai entendu personne crier comme je le fais. Même crier tout court.
Une aiguille entre dans ma jambe puis plus rien. Je me sens partir.

Je me réveille enfin, j'ai l'impression que j'ai dormi une éternité. J'essaye de me lever mais je retombe directement sur le lit. Je suis attacher par des menottes aux barreaux du lit. Je ne sais pas ce qu'il m'arrive.
Zayn arrive dans la pièce. Il a les yeux rouges, moi je ne me suis toujours pas arrêter de pleurer depuis le coup de téléphone que j'ai reçu.
Ma vie ne sera plus jamais comme avant. J'ai l'impression de mourir..

« - Je sais que ça ne va pas, mais écoute moi. Il faut que je te le dise parce que plus tard tu n'aura plus confiance en moi.
- Je n'en peux plus ! Je veux pas entendre pire.. Dit moi plus tard.. C'est moi qui te le demande.. Dis-je ensorcelée par ma tristesse.
Mon cors vide toute l'eau que j'ai pu boire au part avant.
- J'ai soif..
- Oui bien sur.. Tiens. Tu sais je suis là, ne retombes pas, s'il te plaît tu as fais énormément d'efforts ces jours-ci.
Je reste silencieuse. Je ne hurle plus mais pousse des gémissement de tristesse.

- Je veux rentrer à ma chambre.. S'il te plaît... Zayn.
- Si tu veux.. »

Il me débranche l'espèce de pince qui était accrocher à mon doigt, décroche
les menottes qui se trouvaient à mes poignets et soulève ma bouteille d'oxygène pour m'aider à me lever.
J'ai énormément de mal à marcher. Surtout en ce moment.
Arrivés, il entre avec moi mais je m'assoie directement sur mon lit.

Je n'est pas le morale à parler de ça ou même d'autre chose. J'ai juste envie d'être seule.
Je sais très bien que son métier est d'aider les gens et lui sait très bien que si il me laisse seule je finirais par me tailler les veines.

En ce moment même, il me parle mais je ne cesse de penser à ce que je viens d'apprendre.
Il n'arrête pas de me poser des questions, si je voudrais qu'il reste ou si je voudrais qu'il me masse. Je ne prend même pas en compte ce qu'il me dit.
Je suis plonger dans une tristesse que personnes ne pourra m'aider à surmonter.

J'ai un mal de tête phénoménal. Plein de bruit siffle dans ma tête. J'ai l'impression d'exploser.

Zayn n'arrête pas de parler, je commence vraiment à m'énervée intérieurement. J'ai envie que tout s'arrête, de dormir.

Zayn continue et me demande si je veux manger, enfin je lui réponds.

« Part.. S'il te plait.. PART ! »

-

J'ai mît énormément de temps à écrire ce chapitre donc j'espère qu'il vous plaira. Désolé encore pour l'énorme retard.

Je ne s'avais pas si je devais laisser le suspense de la personne décédée ou pas donc vous le saurez, je pense dans le prochain chapitre.

Donnez moi vos avis en commentaire et dites moi la personne dont vous pensez qui pourrais déclencher un chagrin pareil à Juliette.

Chapitre corrigé.