Prologue

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Je m'appelle Juliette, j'ai 16 ans et depuis hier je ne sais pas çe qu'il m'arrive.

Tout a commencer le 3 mars 2003 il y a 2 ans. J'étais en 4e, un groupe se moquait de moi. Pour la simple raison que j'ai deux tuyaux dans le nez et une bouteille d'oxygène.

À ma naissance j'ai eu des problème de respirations et je suis morte, au bout de 20 longues minutes il m'ont réanimée depuis j'ai l'impression que ma présence n'est pas mérité.

En 5e j'ai eu une chimiothérapie qui a duré 6 mois. Je tenais le coup grâce à une perruque minable.

Pour mieux vivre ma 4e j'ai changé d'établissement, de collège. Quand je suis entrée pour la première fois dans ce collège tout s'est bien passé mais au bout de la deuxième journée je n'étais qu'une vielle fille qui n'a pas eu sa place dans ce monde. Que j'ai piquer la place à une vie plus méritante. J'inventais des mensonges à ma mère, je lui faisait croire que j'avais des amis mais chaque matin j'entrais la tête baisser. Pleins de critiques se faisaient entendre.

En 3e tout était pareil, les critiques étaient présentes même trois fois pire. Je commença à me mutiler, à ne plus manger. Puis ma mère est décédée d'un accident, morte dans un bâtiment qui à pris feu. Sachant que je n'avais jamais vu mon père j'etais seule, on m'a recueillis dans une famille d'accueille. Dans cette famille à la moindre remarque je me faisais battre. Lorsqu'un jour mon père à refait surface et m'a adoptée. Mais il n'était jamais là quand j'avais besoin de lui.
Au collège les critiques se faisaient de pire en pire.

Arrivée en seconde, à mes 16 ans je croyais que tout ça allait s'arrêter enfin. Depuis 3 longues années d'harcellement. Mais non puisqu'on m'a suivis, et d'autres nouveaux se sont moqués. Leurs moqueries étaient plus que touchantes. J'ai continuer à me mutiler, à ne plus manger, à prendre des médicaments, de la drogue.

Hier j'ai même penser au suicide.
Je me suis mise à la fenêtre de ma chambre, le vent soufflait dans mes cheveux. À ce moment précis je me sentais bien.
Je pouvais sentir mon nez libre. Je venais d'enlever mes tuyaux. J'ai posé ma bouteille d'oxygène, puis j'ai sauté.

Je n'ai rien pu sentir à part le vent qui glissait sur l'intégralité de mon corps.

Aujourd'hui nous sommes le 19 octobre 2005. Pourquoi je vous raconte ça ? En ce moment même je suis dans un hôpital branchée de tout les côtés, je ne peux plus bouger.
Et oui on m'a sauver. Je me sentais tellement bien dans les air que j'aimerais y retourner. Malheureusement c'est impossible.

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