Chapitre 1

1.7K 67 4
                                    

Je réfléchis à toutes ces choses qui me fonts mal. J'ai une vie pitoyable.

Pourquoi je n'ai pas cette chance d'être comme tout le monde. Je n'ai personne à qui tenir comme personne ne tiens à moi, à part mon vieux père qui se fou royalement de ma santé.

On toque à ma porte. Mon père, et un médecin. Mon père à l'air désespéré et angoissé.

«Bonjour mademoiselle, je suis le docteur Silvian Marinaise. Je suis ici pour te parler de quelque chose d'important, pas forcément positif.»

J'ai vraiment peur de ce qu'il va m'annoncer au vu de sa phrase et de la tête de mon père.

«Alors voilà ma chérie, tu va aller vivre pendant qu'elle que année dans... Il souffle pour essayer de se calmer.

-Dans quoi papa ! Il joue avec mes nerfs.

-Dans un hôpital psychiatrique. »

Oh mon dieu, un hôpital psychiatrique. Moi qui déteste les fous. Bien j'en deviens une.

Cela peut paraître bizarre mais je n'est pas envie de me retrouver la bas. Pourquoi bizarre, parce que là bas je serais en sécurité, puis plus personne ne pourra me critiquer.

Mais je n'ai juste pas du tout envie d'être dans cet endroit. Avec plusieurs dingues qui d'une seconde à l'autre, peuvent tuer une personne au hasard. De plus je serais surveillée toute la journée et je ne pourrais plus avoir de vie privée.

- 1 semaine

Nous sommes le 26 octobre. Je viens de rentrer chez moi pour préparer mes affaires et partir dans cet hôpital psychiatrique.

Dans la voiture, j'ai peur de comment ça va être, d'être perdue. Peur que je ne survive pas, que ce qui c'est passé soit pire. Puis quand j'y pense c'est comme une prison.

Nous terminons enfin le trajet, j'attrape ma bouteille d'oxygène et suis mon père qui va jusque la porte d'entrée, il me pose un léger baiser sur la joue et repart directement à la voiture. C'est limite je le dégoûte.

J'ai de moins en moins envie de vivre ici. Plusieurs années vous dites ? Hors de question je ne resterais pas en prison jusqu'à la fin de ma vie.

J'entre et la première chose que j'aperçois ? Un fou. Il vient près de moi et me sens. Oh mon dieu, on dirait une chien abandonné. Il commence à me prendre par la taille. Réflexe, je hurle. Deux infirmier viennent à mon secours pour détacher se patient de mon corps.

Une dame de l'accueille vient finalement m'accueillir un peu mieux et me montre un chemin qui me mène apparemment à ma chambre.

Dans les couloirs il y a un grand nombre de tables, de fauteuils pour les visites, des fous avec des infirmiers, des docteurs, ou des déprimés, comme mon cas.

«C'est par là.» Me sourit-t'elle et m'ouvre la porte de la chambre '938'

Ah oui, j'avais pas vu qu'elle c'était arrêtée.

«Bonnes journées ici.» Me dit-t'elle. Elle à pas vraiment cru que j'allais passer de bonnes journées ici ?

Je rentre dans ma chambre et la première chose que je remarque est qu'elle est minuscule.

Un lit simple à une place se trouve sur le coter, collé au mur. Sur l'autre mur se trouve juste une petite armoire, de quoi installer mes affaires. Puis une table contre la fenêtre. On dirait une chambre de prison. Je me sens mieux chez moi.

J'ai peur de ce qu'on va bien pouvoir me faire. De qui je vais bien pouvoir parler et rencontrer.

Quelqu'un toque à ma porte et rentre sans que je réponde 'Oui', ça commence bien, si on à pas de vue privée ici ça va pas le faire. C'est un infirmier.

«Bonjour, c'est moi ton infirmier. C'est moi qui vais occuper de toi, de tes soins et tout ça. On se verra assez souvent tu verras c'est cool, c'est pas aussi ennuyeux que ça en à l'air.»

Il est vraiment très charmant. Brun, plus court sur les cotés de la tête, aux yeux presque noirs. Il a une longue blouse blanche, ou je peux lire son nom :
« Zayn MALIK » Il à aussi une chaîne en or autour de son coup.

Il m'explique qu'il viendras me chercher tout les matins et les soirs pour me faire mes soins. Les matins à 10 heures et les après-midi à 16 heures pour les balades dans les jardins du secteur.
Mais quelqu'un l'appelle d'urgence, il a juste le temps de me dire qu'il reviendra qu'il court dans le couloir au secours de ses collègues.

Je commence à installé mes lames dans mes culottes et ma drogue dans mes chaussettes. Je me déshabille pour contempler mon corps anorexique, mes jambes et mes mollets de cicatrices et de croutes. Mes bras en sang, mon buste sculpté par mes os, mon ventre rentré et un moche thig-gap entre mes cuisses.
Je me rhabille pour mettre une robe blanche en tissus hôpital et un jean en dessous. Des converse.
D'ailleurs M.Malik n'est pas revenu. De toute façon je ne veux voir personne.

- 2 heures -

Il est 10 heures, l'heure de la balade. Je n'ai pas du tout envie d'y aller. J'ai peur que des critiques refassent surface.

Quelqu'un toque. M. Malik, mon infirmier.

« re mademoiselle ?»

Je ne réponds pas à sa question. Il jette un regard sur la porte de ma chambre.

« Juliette ? »

Je ne veux pas lui parler. Je n'ai pas l'habitude de parler à des inconnus.
Il prend mon bras mais je ne veux pas qu'il sente mes bras couper par mes lames alors je tire mon bras très vite.

« je comprend que tu veuille pas me parler. Si tu a besoin de moi mon cabinet est juste a coté. Maintenant on va dehors prendre l'air si tu veux bien me suivre. Tu va te trouver des amis tu va voir c'est pas si nul et ennuyant ici. »

Il prends ma main ainsi que ma bouteille d'oxygène, je soupire et je marche. J'ai des frissons dans les jambes puis dans le dos.

Il me tiens la mains, je commence à sentir l'air soufflé dans mes cheveux, les feuilles des arbres tombent. Je sens craquer les coquilles de marrons sous mes converses. Le jardin se présente avec pleins de chemins, des arbres à chaque carrefour. M. Malik me fait un signe pour me dire de m'assoir sur l'un des bancs. Je n'aime pas se silence entre nous. Je décide de briser ceci, mais il le fait avant moi.

« - Je sais que tu es timide et très réservée mais à moi tu peux te confier. Je serais ton infirmier le temps que tu restera ici. Dit-il.

- Ouai. Répond-je sèchement.

Il rit. Son sourire est si charmant, c'est yeux pétille d'étoiles. Il est si beau mais je ne veut pas raconter ma vie et qu'il se moque comme tout les autres garçons et filles de mon collège et lycée. Il commence.

- Je me m'appelle Zayn Malik, j'ai 23 ans et je travaille ici depuis 2 ans. Je suis célibataire et moi aussi j'ai eu une déprime, moins grosse que la tienne mais j'ai pensé au suicide. Tout ça à cause d'une fille. Si tu crois que je vais t'humilier tu te trompe. Écoute si tu n'a pas envie de parler je peut le comprendre mais explique moi au moins pourquoi te trouve-tu ici.

Part tout mes désespoir je prend la parole.

- Juliette Lopez, 16 ans, si j'suis la c'est parce que j'fait une déprime comme dirait mon père. A ma naissance j'ai eu un probleme d'oxygène donc non je n'ai pas de cancer comme tout le monde crois... Je lui raconte un peu tout ce qui met arriver d'une voix
ennuyée. »

Cela dure une petite demi heure. Puis je retourne dans ma chambre et lui dans son cabinet.

----------------------

J'espère que ce chapitre vous plaira, désolé pour les fautes d'orthographe je m'en excuse d'avance.

A la suite je pense vous surprendre.
Arriver d'un nouveaux personnage, dispute, overdose ou encore mutilation.

Donnez vos avis ! Et abonner vous !

PsychiatrieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant