Psychiatrie

Chapitre 10

Ça fait tellement de bien cette merde.
-
Je suis très mal à l'aise, depuis que j'ai commencée ma cigarette, nous n'avons pas dit un seul mot.
Même avec la boule au ventre, je me lance.

« - Euh,.., je vais peut être repartir parce que mon infirmier va me défoncer si je reste trop longtemps.

- ouais, pose ta cigarette la dedans c'est ici que je met mes megos.
Oh, et sinon, quand M.Malik reviendras n'hésite pas de venir manger avec moi le midi.

- non je suis désolé mais je préfère me faire discrète au repas parce que je ne suis pas très à l'aise surtout que c'est pas mon moment préféré de la journée..

- ...désolé, je n'y avais pas réfléchit. Viens me voir au sortis alors.
Et si tu te sens seul sans M.Malik, viens me rendre visite ici.

- j'y penserais merci. Salut.

- referme la porte dernière toi, salut à bientôt alors. »

Je le salut une dernière fois et je m'en vais en faisant attention de ne pas sentir la cigarette.

Je panique quand une dame vêtu d'une tenu d'infirmière s'approche de moi, mais elle finit par me contourner pour prendre une autre direction.
Je suis très pressée de rejoindre ma chambre, je n'ai jamais étais autant de temps accompagnée.

Je traverse le couloir, puis l'accueille en passant pas la véranda, et enfin j'arrive dans mon couloir.
Je tourne la poignée de porte de ma pièce et entre dans celle-ci.

Je m'assois, mon rythme cardiaque a augmenté, fumer pour ensuite marcher, ça ne me réussit vraiment pas.
Je ferme la porte derrière moi, je m'assois sur mon lit et essaie de contrôler ma respiration.
Ma gorge est nouée, je ne peut à penne bouger.
Je suis cambrée, j'attrape de ma main gauche ma couverture posée sur mon lit, je serre mon point tellement fort.
J'essaie d'appeler au secourt mais aucun sons sort de ma bouche, je préfère alors me concentrer uniquement sur ma respiration.
Ma vu devient flou, putain Zayn serait là il viendrait aussitôt.

Je décide d'enlever les tuyaux de mon nez et m'allonger.
Ma respiration c'est arrêtée et mes paupière ce ferment.

J'ai déjà vécu ça il y a à peine trois heures. Je ne ressens plus aucunes douleurs.

Non, ce n'est pas la même chose, je n'entend plus aucuns sons. Qu'est-ce qu'il m'arrive, je suis en train de mourir ?

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POINT DE VUE ~Zayn
-

Je sors une cigarette de mon paquet et mon briquet puis je l'allume.
Je fou la merde vraiment partout où je passe. Juliette est si fragile, je les dans la peau cette fille. Elle prend toute mon attention ce qui est rare, je n'ai jamais pris aussi soin d'une personne qu'elle.
Ces trois jours vont vraiment être long.

Trois heures sont passées, je ne cesse de penser à Juliette. Je suis si pressé de la revoir, de lui montrer ma confiance et d'être près d'elle.

Mon téléphone vibre. Léo, mon collègue , m'appelle.

« - Ouais allo
- zayn, y a un problème avec Juliette.

Mon sang ne fait qu'un tour, qu'est qu'il lui est arrivée ? Est elle ...?
Non ce n'est pas possible.

- elle a fait un arrêt cardiaque mais ne t'inquiète pas elle a été réanimé. Elle est dans le coma pour l'instant.

Je ne dis rien. C'est horrible, jamais je ne l'aurais laissé seul si je n'aurais pas été viré.

- je veux la voir.
- je ne pense pas que ce soit possible, gros.
- putain je sais pas, parle au directeur, aller laisse moi la voir.
- je vais voir ce que je peut faire. Je te rappel. »

Deux jours passés, Juliette ne s'est toujours pas réveillée. Je n'ai même pas pu la voir.
Une idée me viens, je prend mon téléphone et appel Léo.

« - ouais allo ?
- t'es avec elle la ?
- écoute tu vas pas m'appeler toutes les dix minute pour me demander si elle va bien parce que j'te jure j'vais plus répondre.

-  mais laisse moi juste l'avoir au téléphone alors, s'te plait.

- ok mais pas plus de cinq minutes
- merci frère. »

Je ne sais trop quoi dire, sachant qu'elle ne peut pas me répondre donc bon je ne suis pas pro en la matière.
J'allume une cigarette que j'ai roulé auparavant et l'allume a l'aide d'un briquet.
Je tire une fois puis j'entend Léo qui s'apprête à entrer alors je me prépare pour lui parler.

« - bon grouille maintenant.

- Juliette ? C'est moi Zayn, je suis désolé de ne pas être à tes côtés. Je ne sais pas si tu m'entends mais je voulais juste que tu sache que je prend de tes nouvelles tout les jours et je reviens demain donc je t'en supplie réveille toi, ne m'attend pas.
Je m'occuperais bien de toi maintenant je le promet.
Au revoir Juliette.

- j'te rappel salut
- ouais salut. »

-
POINT DE VUE ~Juliette
-
Je suis toujours bloquée entre la vie et la mort. Plus aucune douleur, plus d'odeur, plus rien.
La notion du temps me devient inconnu. Je n'entends que très peu.

Zayn ?
Zayn est ici ? J'entends sa voix, si douce, je ne comprend pas ce qu'il me dit. Est il venu pour moi ?
La voix disparaît d'un seul coup. Je comprends alors que c'est une illusion, rien d'autre que mon imagination si débile.
-
POINT DE VUE ~Zayn
-
Mon téléphone sonne au bout de 2 minutes même pas, il y a deux possibilité : soit elle s'est réveillée soit sa santé c'est encore aggravée.

« - qu'est ce qui se passe ? Elle va bien ?

- poto, je.. bin son coeur vient encore de s'arrêter, il essai de la réanimer mais il y a peu de chance.

- j'arrive toute suite .
- tu sais très bien que tu ne peux pas, pourquoi tu t'y attache trop ce n'est pas ta première patiente qui ne va pas bien.

- c'est pas pareil je sais pas comment mais avec elle j'y donne mon coeur, elle a le droit de vivre et je ferais tout pour.

- frère, fait gaffe ça monte vite à la tête ce genre de fille, ne t'y attache pas trop sinon tu va avoir des problèmes.

- j'm'en contre fou, je décolle. »

De toute façon il n'a rien a me dire, c'est pas parce que je suis attaché à ma patiente que je vais tomber amoureux. Je ne comprends pas ce genre de personne qui ne croit pas en l'amour fraternel.

Arrivé à l'hôpital, je cours directement vers les salles d'urgence. Surprenant, personne ne m'y interdit.
Je lui tiens la main, sa main si froide et maigre. j'ai l'impression de tenir un squelette.
Ses ongles sont rongés et rouge sang, comment ce fait il qu'elle ne prend pas soin d'elle à son âge. Un âge où les fille sont les plus coquettes.

Je me met à hurler de douleur pendant les réanimations. Je ne peux pas croire que c'est déjà fini, alors voila c'est à ça que résume sa vie ?
Une mère absente , une bouteille d'oxygène, un College et lycée humiliant, une dépression ravageuse, le décès de son père et la mort à 16 ans dans un hôpital psychiatrique. Ce n'est pas la vie ça.

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Voila enfin la suite, apres plus de 9 mois d'attente, je sais mais je ne trouvais plus trop le courage et l'envie d'écrire.
Enfin bref, je suis reparti de plus belle. Je vous prépare de beau chapitre ( à mon goût ) et l'histoire va enfin prendre la forme que je voulais lui donner depuis le début.

J'espère n'avoir perdu que très peu de lecteurs avec mon absence. Mais j'avais cas me bouger le cul.

Xx
Maria