Je me reveille en entendant le bruit dissonant de mon alarme et quelques secondes seulement après, celui-ci se retrouve projeté contre le mur, faisant taire cette monstruosité. Refermant les paupières je me rendors instantanément et replonge dans un sommeil agréable et attendu après cette nuit trop agitée pour ne pas dire horriblement mauvaise. Mais mon cauchemars n'était tout compte fait pas finit, puisque quelques minutes après, précisément cinq minutes, cette même sonnerie se refait entendre, cette fois je me lève, sachant déjà que si je me rendors, elle retentira encore d'ici cinq minutes.
Je pars en direction de la cuisine afin de me préparer un petit déjeuner et ouvre les placards espérant que quelque chose s'y trouve, mais à ma non-stupéfaction il n'y a rien, j'ouvre les autres esperant que ça ne soit pas le cas partout mais une fois de plus, ceux-ci sont vides. Je les ferme et les réouvre souhaitant qu'un peu de nourriture y apparaisse, mais le peu d'espoir que j'avais ne dura pas. Dans ces moments là l'idée de me convertir en hunter gourmet me paraît évidente, mais je ne suis pas sûr que ça soit la destinée d'un Zoldik.
Prise d'un mal de tête soudain et déçue qu'il n'y ait rien a manger je me pose dans le fauteuil du salon.La sonnerie de mon appartement se fait entendre, elle aussi.
Trois fois exactement, avant que je deigne me lever de mon fauteuil, et a chacune de ces sonneries, je me suis imaginée placer une bombe sous ma porte d'entrée ou encore faire de cette sonnerie un bouton qui électrocute celui qui ose la toucher. Trois fois, c'est aussi, le nombre de fois où je me suis simplement demandé qui était l'idiot qui venait me déranger à mon réveil
Je m'approche de la porte d'un pas appaisé et d'une humeur joyeuse, du moins, j'imagine qu'il y a une partie au fond de moi qui doit l'être, certainement bien cachée, à la limite de la non-existance mais elle est là, minime, minoritaire, mais elle reste une part de ce que je ressens, profondément, très profondément dans cette situation.- Iru ? fis-je étonnée en voyant Irumi à l'ouverture de la porte
Il semble surpris que je ne sois pas au courant de sa venue
- Que fais-tu si tôt à te pointer chez moi ?
- Je t'ai laissé des messages pour te prévenir que je passais, tu ne répondais pas. Et il est pas si tôt que t'as l'air de le croire
Je me tourne vers la cuisine pour voir l'heure affichée sur le four et y vois en effet une heure qui me surprend et qui me fait lâcher un rictus nerveux
- dix-sept heure; marmonnai-je en me rendant compte que je m'étais rendormie sur le fauteuil. Et ce, toute la journée
- Ce n'est pas que je m'inquiète, bien loin de là mais tu as l'air perdu
- Ne t'en fais pas je me sens juste étourdie depuis ce matin
- Je t'ai déjà dis que je ne m'inquiétais pas
- Et du coup, qu'est-ce tu fous là ?
- On a un problème. Papa m'a dit de le rejoindre, chez Kritsuko.
- Bien, je me prépare, mais la prochaine fois que tu viens attends toi a te faire soit sauter par une bombe, soit électrocuté.
J'observe a peine une expression qui me dévisage, qu'il me demande de me préparer. Je fais donc au plus vite malgré cette migraine incessante qui ne m'a pas quitté depuis la matinée. Une fois prête on sort de l'appartement en direction du restaurant où nous avons rendez-vous avec Silva. Irumi avance d'une allure si rapide qu'il me semble que tout a côté de lui va au ralenti, il se tourne me demandant d'accélérer, puis il se remet a marcher vite à tel point que malgré ma marche normal j'ai l'impression d'être plus lente que jamais. Je lui cri de ralentir mais en le voyant accélérer j'en déduis qu'il ne m'a pas entendu. Je lui cri une fois de plus de m'attendre mais cette fois, je ne distingue même plus sa silhouette tant il va vite. Il n'est pas le seul a avancer si rapidement, les quelques piétons qui passent sur le chemin courent eux aussi. Je hurle encore à Irumi de ralentir la cadence mais a ma surprise, rien ne sort de ma bouche, ni ma requête ni aucuns autre sons, les gens se mettent à avancer de plus en plus vite et les quelques ornements du paysages deviennent flou. Je comprends alors que ce n'est pas ni les gens, ni le paysage qui divague, mais qu'il s'agit bien de moi. Je n'ai pas ni la force ni le temps de prévenir celui qui m'accompagne que je tombe brusquement sur ce sol dure et désagréable. Je lutte avec mon corps pour me remettre debout mais rien y fait, et je perds conscience.
VOUS LISEZ
Kuroro x reader [Les Ténèbres Et Moi]
FanfictionÇa fait presque deux ans que j'ai rencontré cette jeune femme aussi irritante qu'attachante. Au départ rien de tout cela n'était prévu aucuns d'entre nous n'étions prêt à l'arrivée d'une bombe nucléaire comme elle. Pour nous tous, qui n'étions atta...