Chapitre 35 : Aucune piste

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  {PDV OMNICIENT}

    On est le Vingt-six Mars et cela fait une semaine que Erika a disparu. La police fait tout pour la retrouver malgré le manque de preuve. La seule piste est la voiture retrouvée sur le bord de la route. Malheureusement, aucune caméra ne peut montrer ce qu'il s'est passé. Et les seules empreintes retrouvées sur la voiture sont celles de Erika.

    Florian a demandé à la police d'en parler à aucun journaliste tant que le corps n'a pas été retrouvé. Et quand il le sera, il ira lui même annoncer la mauvaise nouvelle à la mère de Erika. Il est persuadé que tout est de sa faute et ne pense même pas à une possibilité infime soit elle, que Erika soit encore vivante.

    Pour lui, Charlotte a parfaitement réussi son plan et viendra sans doute le voir dans très peu de temps. Elle a réussi à lui ôter la seule personne qui lui apporter de la joie dans sa vie. La seule qui le faisait rire à en pleurer et qui avait réussi à enlever tout ses mauvais cauchemars. Il ne voulait pas qu'ils réapparaissent mais ceux-ci était inévitable.

    De son côté, Charlotte était si heureuse d'avoir réussi ce plan. Mais, elle savait bien que ce n'était pas fini. Il lui restait le bouquet final. A quelques kilomètres de chez elle, il était là. Elle le savait et lui, s'en doutait. Elle allait s'en approcher doucement. Il était blessé par sa faute mais elle s'en foutais. Elle était persuadée de pouvoir arranger les choses et lui faire oublier Erika. Une seule chose l'intéresser à la fin : l'argent.

  {PDV ...}

    J'espère que c'est la dernière fois que je change d'endroit parce que me faire bander les yeux ou assommer, ça va deux secondes. Je n'ai même plus la notion du temps. Je sais pas non plus où je me trouve à cause du bandeau. Il a l'air de faire sombre et humide. Je dois sans doute me trouver dans une cave, un garage ou un grenier. 

    J'essaye de me débattre sans faire trop de bruits pour défaire mes mains mais, je n'y arrive pas. Je retente ma chance et j'entends une porte s'ouvrir. J'arrête de bouger et me concentre sur les pas qui descendent les escaliers. J'ai l'impression que c'est un homme qui descend.

    La personne s'arrête en face de moi et remonte le bandeau sur le front. J'ouvre doucement les yeux et essaye de m'habituer à la lumière du jour même si elle n'est pas aussi forte que ça. Je lève la tête pour voir le visage de la personne mais celle-ci porte une cagoule. Je baisse la tête triste de pas savoir à quoi ressemble mon ravisseur. 

    Pourquoi m'enlever si c'est pour cacher son visage ? Je souffle de tristesse et la personne prend une chaise et s'assoit devant moi. Un long silence se poursuit. Mais il ne dura pas longtemps.

        - Je trouve ça très bizarre que tu ne sois pas en train de me supplier de te laisser partir

        - Pourquoi faire ? je relève la tête

        - Je sais pas. Pour me faire plaisir. J'ai envie de t'entendre me supplier juste pour prendre du plaisir il passe la lame de son couteau sous mon menton

        - Tu me dégoûtes je lui crache sur la cagoule

        - De la haine il passe sa manche sur sa cagoule J'aime ça. Je vais te chercher de quoi te nourrir. Ça serait dommage que tu meurs avant que je m'amuse avec toi

    Il rigole et se lève. Il remonte les escaliers et les bruits de pas s'éloignent de moi. Qu'est-ce qu'il me dégoûte ! Je souffle tout en cherchant une solution pour me sortir de ce merdier. Il est hors de question que je reste là plus longtemps.

    Je sais même pas si la police a des pistes pour me retrouver. Je sais même pas où je me trouve. Il n'y a rien autour de moi qui m'aiderait à me libérer de ces cordes qui me font atrocement mal aux poignets. Et je viens de me rappeler que c'est la police qui m'a attaqué. Enfin, des hommes se faisant passer pour la police ou du moins, je l'espère. 

Juste toi with Florian Thauvin {Tome 1}Où les histoires vivent. Découvrez maintenant