Chapitre 11

720 52 11
                                    

- C'est pas si grave ... Je suis sûre qu'avec de l'entraînement on les battra.

- Je n'en doute pas, mais bon perdre ne fait jamais plaisir ...

Je soupira et serra mon frère contre moi. Pas besoin de faire un dessin, défaite écrasante contre Fukurodani. Bokuto était à fond, il n'arrêtait pas de hurler, c'était la partie amusante du match !
Tobio releva la tête, les yeux plissés.

- Je pense à un truc.

- Ah ouais ? C'est quoi ?

- Un truc.

- Bravo, tu ne pouvais pas être plus précis, lâchais-je sarcastiquement.

- Désolé, mais c'est pas encore très clair comme idée alors je peux pas encore trop te l'expliquer ! De toute façon tu sais que tu seras la première informée !

Il me frotta la tête affectueusement et je ris en tentant de faire de même, malgré sa taille.

- Et moi ? Tu me le diras en deuxième alors ? Questionna Hinata qui se tenait à côté.

- Évidemment boke, t'es concerné par cette idée !

Je jeta un œil à la petite tête orange, et vis ses yeux briller. Il a l'air vraiment content. Daichi s'approcha de nous.

- Kageyama, Hinata ! Venez on va monter la colline.

Les deux soupirèrent tandis que je lâcha un ricanement amusé.
Tobio me frappa la tête, et partit en trottinant à côté de son ami.
Quant à moi, leur montée signifie bouteille d'eau, je me dirigea donc vers les robinets, tentant tant bien que mal de les tenir toutes en même temps.

A mi-chemin, ne voyant pas où je mettais les pieds, je loupa lamentablement une marche. Les bouteilles s'échappèrent de mes mains et je vis le sol de rapprocher inexorablement de moi.
De toute façon je le savais depuis le début que cette journée allait être pourrie.

Je ferma les yeux en lâchant un petit cri, m'attendant à ressentir le choc de la chute d'une seconde à l'autre.

Oh, ça fait pas mal. C'est bizarre d'ailleurs. On dirait même que le sol a eu plus mal que moi, vu comme il gémit.
Attendez ...

Je baissa la tête, apercevant un dos habillé d'un maillot bleu et blanc sur lequel j'avais confortablement atterrit.
Oups.

- Aaaah Hina-chan combien tu pèses ?

- C'est pas une question qu'on pose aux femmes ! Mais je fais quarante-deux kilos. Je suis même pas lourde, c'est toi qui est trop faible.

Je me leva et me frotta les vêtements, Oikawa fit de même.
Je l'observa de biais. Ses cheveux étaient encore plus ébouriffés que d'habitude, ça lui va ... plutôt bien. Je retiens que son dos est confortable.

- Tu ferais un bon tapis.

- Je sais, j'excelle en tout.

- Sérieusement, comment j'ai fais pour atterrir sur toi ?

- Je t'ai entendu crier, alors j'ai accouru tel un prince charmant sur son cheval blanc sans cheval blanc pour te sauver. Je pouvais pas t'attraper en mode princesse, alors j'ai opté pour la version tapis.

- Et bien ... Merci. Tu m'as évité une crise de panique de Tobio.

- Je t'ai aussi et surtout évité des égratignures, un passage aux urgences peut-être même !

- Aussi, c'est vrai. T'es vraiment quelqu'un de bien Oikawa-senpai.

Je lui souris et il rougit avant de bégayer quelque chose d'incompréhensible. C'était ... mignon.

La guerre des capitainesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant