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2021, mercredi 4 août, Paris. 21h51

Point de vue Neymar.

L'avoir blottit dans mes bras et le deuxième plus beau cadeau qu'elle puisse m'offrir après Eloa. Sa jolie main manucurée se balade sur mon torse fraîchement épilé par ma douce et je peux sentir à sa respiration, le bien-être qui contrôle son corps. Ses joues bombées m'indique qu'elle sourit. Le couchée de soleil se fait sous nos yeux.

Je caresse sa fesse que j'aurais bien aimé taper un peu plus tôt dans la soirée, mais la voir se caresser m'ont amplement suffit. Elle relève la tête pour poser son menton sur mon pectoral, son visage fatiguée mais heureuse me regarde tendrement.

- Tu me l'offres ? Sourit-elle.
- Évidemment ! Rigolais-je.
- Quand tu reprendras le boulot, tu pourras me faire l'amour même à l'autre bout du monde; sourit-elle malicieusement.
- C'est aussi pour cette raison que je l'ai pris mon ange.
- Tu es le meilleur coração; repose-t-elle sa tête en caressant mon visage.

Je souris heureux. Je veux qu'elle me voit comme l'homme le plus génial sur cette terre. Je ne veux pas qu'elle me voit comme l'homme qui lui a voler sa jeunesse pour un enfant et en l'empêchant de s'amuser et de profiter de sa vie. C'est hors de question qu'elle pense ça un jour et je ferais tout pour qu'elle ne le pense jamais.

- Je veux que tu le mettes dans ton sac à main et si un jour une soudaine envie te prend, au boulot, chez une amie ou même dans une salle d'attente, tu m'envoies un message et je m'occupe de toi immédiatement.
- D'accord mais tu utiliseras que la vibration la plus basse, c'est la seule qui soit silencieuse. Et comment tu sauras que c'est la fin ?
- C'est moi qui décidera de la fin, je déciderais si je te laisse aller jusqu'à l'implosion ou si je te titille simplement pour qu'une fois de retour à la maison, tu me sautes dessus en me suppliant de te faire l'amour; souriais-je.

Je veux bien que l'ont pimente notre sexualité avec cette objet, mais ce sextoy ne prendra pas ma place. Elle aura rarement le droit à l'implosion. Il ne sera qu'un avant-goût de ce que je lui offrirais physiquement.

- Et si tu veux que j'arrête tu n'auras qu'à simplement à m'envoyer « stop » et je cesserais.
- Huuum, tu me donnes pleins d'idées perverse mon cœur.
    - C'est le but mon ange.

Je veux qu'elle soit épanouit en tant que femme. Elle m'observe discrètement ce qui me fait sourire, je la regarde mais elle baisse la tête pour cacher son visage.

    - Pourquoi tu te caches ? Demandais-je.
    - Parce que je prends conscience de ce qu'on a fait et je suis gênée. J'ai peur de ce que tu penses de moi.
    - Je pense que tu es quelqu'un de génial, tu me rends heureux et bien.
    - Je te parle de ce que tu peux penser de moi quand on fait ce genre de chose.
    - Toi, tu penses quoi de moi quand on fait ça ? Demandais-je.
    - Je pense à tout le plaisir que tu me donnes en me disant que j'en veut encore et je prie pour que tu me satisfaites toute ta vie.
    - Et pourquoi moi, d'après toi je devrais penser que t'es une pute parce que tu prends du plaisir et pimente ta vie sexuel ? Parce que je suis sure que c'est là dont tu voulais en venir.
    - Parce que... les médias et les réseaux n'ont pas cesser de le dire.

Un blanc se fait. Je déteste entendre ce genre de chose. Les médias on les emmerdes et les réseaux encore plus.

    - Tu as été affecter par ce qui a été dit ? Demandais-je.
    - Oui.
    - Je comprends... mais un conseil, ne t'attarde pas sur ces merdes. Les personnes qui disent ça sont juste des frustrer, toi tu es épanouit ?
    - Oui, à tout les niveaux; sourit-elle de toute ses dents.
    - Et bah voilà, c'est tout ce qui importe alors, tu es épanouit et eux ne le sont pas, donc ils s'en prennent à toi pour t'enlever ce qu'ils n'ont pas ces frustrés et jaloux.
    - Tu es... épanouit ? Demande-t-elle hésitante.
    - Pour moins que ça je suis épanouit alors autant te dire que je suis au maximum de mon épanouissement; souriais-je.

Elle se retient de sourire, je vois très bien que dans sa tête c'est un feu d'artifice qui se déroule et ça m'amuse qu'elle veuille dissimuler sa joie.

    - Pao, si t'as envie de t'enfoncer un sextoy dans la chatte pour te satisfaire, alors n'ai pas honte et fait le, après tout t'es la seule à le savoir.
    - ...
    - Et même si tu veux le faire pour m'exciter alors vas y, nous serons les seules à le savoir et franchement te voir t'éclater à me provoquer et m'exciter, ça me ravi, je suis heureux que tu le fasses, je ne me dis pas « elle fait tout pour m'exciter, c'est une pute » je me dis plutôt « putain, j'ai trente-sept ans et je vois sous mes yeux une sublime femme de vingt-deux ans s'offrir à moi et me désirer ».
    - ...
    - Voilà ce que je pense Paoma quand tu me provoques.

Elle ne me répond pas mais je n'ai pas besoin de l'entendre me répondre, je n'attends pas de réponse. Elle se colle davantage contre mon corps.

    - Tu n'es pas vieux.
    - Nous avons quatorze ans de différence mon ange.
- Et tu en as dix-neuf avec ma maternelle.
- Sauf que ta mère, sa vie été faite. La tienne n'est pas encore faite.
- Je suis entrain de la faire avec toi ma vie et ça me rend trop heureuse; me sourit-elle.

Mon sourire s'élargit, elle ne regrette donc pas, de vivre une relation avec un vieux comme moi. Ça me rassure.

- Eloa est la plus belle chose qui nous soient arrivés à tous les deux. Sans elle, tu serais emprisonner dans une relation toxique et je n'aurais certainement jamais été aussi épanouit avec un homme.

Je la serre contre moi. Le babyphone se met à émettre les pleures de Eloa, je l'attrape pour regarder l'écran, elle gigote dans son lit. J'observe un instant attendant qu'elle se calme mais elle ne le fait pas.

Paoma sort de mes bras, je me relève, elle aussi. Elle pose ses mains sur mon buste et me pousse, je me rallonge.

- Repose-toi, je vais la voir; dit-elle.
- C'est à toi de te reposer après une soirée aussi fatigante; me relevais-je.
- Si elle ne ce calme pas, c'est qu'elle doit avoir faim et tu ne peux rien y faire coração; enfile-t-elle son maillot de bain.

Elle m'embrasse tendrement et se lève. Je la regarde marcher jusque dans la maison, en me mordant la lèvre inférieure. Je me rallonge en souriant, puis je regarde l'écran du babyphone.

Paoma apparaît dessus, elle regarde la caméra et me fait un coucou, un regard fier. Je rigole, qu'est-ce que je l'aime. Elle m'envoie un bisou et fait un coeur avec ses doigts puis attrape notre petite princesse pour lui donner la tétée. Je souris comme un imbécile.

Fantasme interdit Tome 3Où les histoires vivent. Découvrez maintenant