2021, lundi 8 mai, Paris.3h44
- ÇA VA MAL SE PASSER; sanglotais-je.
- Qu'est-ce qui se passe ? Sursaute-t-il.Je le sens se relever brusquement puis me regarder. Une lampe de chevet s'allume. Je suis recroquevillée sur moi-même, la main de mon copain se pose sur mon dos pour le frictionner.
- Encore ce cauchemar mon ange ?
- Mon accouchement va mal se passer Neymar, je le sais; pleurais-je.
- Ce ne sont que des cauchemars mon ange, tu es préoccupé parce que c'est ta première grossesse et que tu es stresser mais je te promets que ça va bien se passer; me fait-il un câlin.
- Non, ça ne va pas bien se passer, il va y avoir un malheur.
- Tes hormones te jouent des tours.Je le repousse en me levant du lit, j'éclate en sanglot le regardant.
- POURQUOI TU NE VEUX PAS ME CROIRE ?
- Assied toi et raconte moi ton cauchemar; se frotte-t-il les yeux.
- Tu ne me crois pas, à quoi bon te dire mon cauchemar ?Il se lève du lit en se mettant face à moi, il pose ses mains sur mes joues et dépose un petit bisou sur mes lèvres.
- Ça fait des mois maintenant que tu cauchemardes mon ange, et c'est jamais les mêmes événements, c'est simplement le fruit de ton imagination; baille-t-il. Vient te coucher, tu me raconteras tout ça demain.
- Va te faire foutre, je ne suis pas folle.
- Paoma, je n'ai jamais dit ça.
- Mais tu le penses.
- Non, je ne le pense pas.
- J'espère pour toi que le cauchemar ou je meurs sera vrai, parce que je te le pardonnerais jamais de ne pas me croire.
- Arrête, je n'aime pas comment tu parles, personne ne va mourir, je serais là et tout ce passera merveilleusement bien.
- Je vais dormir dans mon ancienne chambre.Je lui tourne le dos et me dirige vers la porte.
- Paoma, reste ici mon ange, je peux t'écouter maintenant si tu veux.
- Je veux juste que tu me crois Neymar mais apparemment c'est pas faisable pour toi.
- Reviens ici, je suis disposer à t'écouter; tend-t-il sa main vers moi.
- Et me croire ?
- Et te croire mais je veux tout savoir de tes cauchemars.Je me retourne à nouveau vers lui, j'essuie mes larmes et m'installe sur le lit, il attrape ma main pour caresser le dessus, son regard est tendre.
Je n'arrête pas de cauchemarder que mon bébé ne pleurera pas à l'accouchement ou alors qu'il y aura des complications pour lui et pour moi, je me suis déjà vu mourir de mon accouchement et au fond de moi je sais que ça va se passer, je ne peux pas l'expliquer, je le ressens simplement.
5h
- Donc soit il y aura des complications pour le bébé, soit tu vas mourrir, soit notre bébé va mourir c'est ça ?
- Arrête de te moquer, tu m'insuportes.
- Écoute moi, dans un mois tu accouches c'est normal que ça te travaille, c'est ton premier enfant alors je le comprends. Mais ces rêves que tu fais ce n'est pas ce qui va se passer, c'est ce que tu crains qu'il arrive, ça te pompe ton cerveau parce que tu penses sans cesse à ça, mais ce n'est pas un rêve prémonitoire.
- Si ça en est un.
- Tu ne fais jamais le même rêve, et puis les rêves prémonitoires ne viennent pas presque toutes les nuits.
- Tu ne comprends pas, je sais que ça va mal se passer.
- Si Paoma, je le comprends très bien. Vient dormir, demain je ne veux pas que tu ailles au travail, je veux que tu restes à la maison, tu dois te reposer mon ange.
- Je suis à bout de ses cauchemars, que tu ne me crois pas, je suis à bout de tout; me remettais-je à pleurer.
- Je serais là mon ange. Le jour j, je serais à tes côtés pour t'épauler, tu accoucheras en me tenant la main et en m'engueulant parce que tu seras fatiguée de pousser. Je vais prier dieu tous les jours pour que tout se passe bien et que tu sortes de l'hôpital avec notre enfant en vie. Je te promets mon ange que tout ira bien.Il m'enlace en embrassant mon front puis me berce dans ses bras, il s'allonge en m'allongeant, je reste blottit dans ses bras pendant qu'il nous recouvre de la couverture. Mes larmes finissent par me fatiguer, je m'endors rapidement contre lui.
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Fantasme interdit Tome 3
FanficDébut écriture : 18 janvier 2021. Fin écriture : 28 février 2021. Début de publication : 24 février 2021. Fin de publication : 30 mai 2021. « - Tu me vois comme Paoma ou Bruna jeune ? Hein ? - Paoma. Je sais différencier deux personnes. ...