Ma Vie De Folle

OS #5 - She's not cursed she's just... special

Victoria Benson était une jeune fille habitant en Angleterre, à liverpool. Une rousse tout à fait charmante que l'on ne pouvait qu'aimer. Mais elle avait un problème ; on lui disait être maudite.

Tout d'abord, elle était née un Vendredi 13. Sa mère en avait été assez inquiète d'ailleurs. Mais dès qu'elle avait vu sa fille, la brune s'était détendue. Elle était rousse, avait de magnifique lèvres rouges, ses yeux étaient d'un bleu foudroyant et elle avait de belles joues pêche.

Pourtant cela ne changeait rien à ce qu'on lui disait. À trois ans elle alla dans une animalerie où elle supplia ses parents de lui acheter un chat noir comme la nuit. Ils furent obligés de le le lui céder, sans être bien sûrs de ce qu'ils faisaient.

Puis, elle avait eut le malheur de casser le miroir de sa chambre. Son père avait été horrifié en apprenant cela. Pas par rapport à sa fille, mais par rapport à lui. Qu'allait-on penser de James Benson si l'on savait qu'il avait une fille maudite ? Sa mère, qaunt à elle, avait été toute affolée en apprenant cela, elle aussi. Mais pas en croyant elle aussi à la malédiction. Elle avait eut peur pour sa fille, quoi de plus normal après tout ?

Quelques années plus tard, lorsque l'on faisait des travaux dans sa maison, elle avait malencontreusement passé sous une échelle.... James s'était littéralement évanoui, se demandant ce qu'ils allaient bien pouvoir faire d'elle. Sa fille faisait-elle exprès de l'humilier comme tel ? Pendant ce temps, sa mère, Jane, lui avait fait un câlin en lui promettant qu'elle était tout sauf maudite.

Un peu après, lors d'un diner de famille, pendant que la jeune fille se servait d'un petit bout de pain elle éternua. Puis, la rousse déposa sans trop y faire attention son pain. Il était à l'envers. Ce jour-ci James était devenu rouge de honte devant toute sa famille. Qu'avait-il mérité pour avoir une fille comme celle-ci ? Sa mère, quant à elle, avait levé les yeux aux ciels quant aux commentaires de sa famille.

Après ceci, la petite famille décida de sortir, un jour pluvieux. Victoria eut la malheureuse idée d'ouvrir son parapluie lorsqu'elle était encore à l'intérieur de leur maison. Le père devint livide. Qu'allait-il bien faire d'elle, cette fille maudite ? Sa mère se contenta de venir l'aider à entrer dehors sans prendre en compte les murmures incessants de son mari.

Voilà pourquoi l'on disait de telles choses à propos de Victoria Benson. Voilà pourquoi personne n'osait l'approcher. Voilà pourquoi on ne l'aimait pas. Voilà pourquoi on la disait maudite.

Notre histoire commence donc un jour pluvieux de Printemps, autrement dit le 20 Avril 2009. Les parapluies faisaient à merveille leur usage ce jour-ci. Victoria était allée se réfugier dans le canapé, un petit chocolat chaud à la main. Elle discutait avec sa mère qui était à vraie dire, sa seule amie. Durant toute la journée elles avaient joué et échangé des choses. Avec Jane, la rousse se sentait elle même, loin des préjugés et de toutes ces choses qu'on disait sur elle. Elle se sentait libre d'être elle même. 

Son père, pendant ce temps, les observait d'un œil distrait, regardant le journal et sirotant lentement son café au gout si âcre. Parfois il se levait pour faire les cents pas où alors commenter sur les informations de son journal en demandant à sa femme s'il n'avait pas raison. Cette dernière lui répondait automatiquement ; Si chéri, tu as parfaitement raison. Et il lui adressait un sourire satisfait. Jane s'occupait aussi de proposer des robes et des chaussures à sa fille qu'elle avait fait. La brune était couturière dans une grande entreprise. Étant assez haut placée, elle pouvait se permettre de travailler à la maison où sa fille lui donnait de temps en temps un coup de main.

— Maman, je peux essayer ces bottes ? lui demandait la petite fille, à peine âgée de cinq ans.

Sa mère sourit en acquiesçant. Elle vint porter la chaussure à son pied. Les bottes fourrées lui allaient à merveille.