J'aimais gon. Je l'aimais tant. Quand nous nous réveillions , j'embrassais son nez, rose orangé par le soleil qui passait à travers les rideaux. Je me réveillais toujours avant lui, mais je profitais quand même de sa chaleur jusqu'à ce qu'il se réveille. Il parlait souvent pendant son sommeil, ce qui le rendait plus que mignon. Je mettais tout le temps ma tête près de sa poitrine pour pouvoir entendre son cœur battre.
Quand il se réveillait, il n'ouvrait pas les yeux. Ils se contentait de sourire car il savait que je le regardais. Il ne passait un réveil sans me demander si il n'avait pas trop parlé, trop bougé... Si j'avais bien dormis, et si jamais je faisais un cauchemars, il allait systématiquement regarder sur internet la signification du cauchemars, ce qui me faisait rire à chaque fois. On restait pendant 30 minutes au lit profiter de notre chaleur, se faisant des bisous sur le nez et les joues.Des fois, même si il savait très mal cuisiner, il essayait de me préparer le déjeuné. Il avait une fois regardé sur internet comment faire des œufs brouillés et les avait tellement cuits que on aurait dit de la poudre. Je m'étais forcé à manger en souriant et il avait l'air fier de lui.
Toutes ces petites choses rendait mon quotidien si angélique.
Malgré le fait que chaque jours je devais faire semblant d'aller à l'hôpital pour m'occuper de tante mito, en réalité morte.En fait, j'allais devant sa tombe lui raconter mes journées avec Gon.
Aujourd'hui je lui racontais la lettre que j'avais ouverte hier en rentrant de ma fausse visite à l'hôpital : « Killua, tu ne réalise pas bien sûr, à quel point tu as toujours été incroyablement doux et comment tu as acquis une beauté supplémentaire depuis que on s'aime. Tu m'a fais changé, grâce à toi je n'ai plus peur que tante Mito meurt ! J'ai tellement espoir! Tu m'a rendu meilleur killua, et je suis si fier de t'appartenir. Moi je sais, je sens que nous nous aimerions toute la vie avec tout notre amour, toute notre intelligence, notre douceur, notre bienveillance, que nous tacherons par une affection sainte de nous guérir mutuellement du mal que nous avons souffert l'un pour l'autre. Tu m'a promis de me suivre hier, tu me la juré, en m'embrassant; et je sais que tu le fera, je te crois car l'amour est une promesse, et je t'aime, j'ai décidé de t'aimer pour le meilleur. Et pas pour le pire car rien de "pire" ne pourrait m'arriver car je suis amoureux de toi, et j'aurai été amoureux de toi. Le pire aurait été de n'avoir jamais rien ressenti à part de l'amitié. Je t'aime à en mourir Killua, merci de m'offrir ta présence, merci d'être là premiere et dernière personne que j'aimerai, merci de m'offrir ton cœur, ta peau, tes yeux pleins d'étincelles.
Reste avec moi pour l'éternité, et réveillons nous ensemble après notre mort, pour s'aimer dans toutes les vies que nous vivrons.
Gon, ton amoureux."
Ma voix craquelait en lisant ça devant la tombe de sa tante. En
baissant la tête, me yeux devenaient rouges, dans le milieu de mon œil gauche, de l'eau se collectait de plus en plus. Mes lèvres tremblaient en esquissant un sourire plein de reconnaissance. Les larmes se glissaient dans mes cils, ce qui me flouttait ma vision déposée sur le "ton amoureux" de la fin de la lettre.
Je t'aime aussi Gon, plus que tout. Je voudrais te donner tout ce que je peux pour te rendre heureux. Je ferais tout ce que je peux pour te voir sourire. Je te donne déjà tout mais ça ne sera jamais assez pour te prouver à quel point j'ai besoin de toi. Nous sommes notre.