L'arrivée

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Quand je fus arrivé sur l'île, je courus à la petite maison de Gon après avoir dit au revoir à Masuko.
A ma plus grande surprise, personne n'était là. Aucune lumière.
J'essayai alors de le souvenir de la route pour aller au coin de pêche de mon ami.
Meme si il était minuit, il était toujours là quand il n'était pas à la maison.
Je courus vers l'endroit avec le peu de souvenirs que j'avais du chemin étroit pour y aller.
Quand je fus arrivé, personne.
Mais cependant, quelques bruits de pleurs lointain raisonnaient dans mon oreille : en levant ma tête , je vis Gon assis sur la branche d'un arbre, en pleurant. Il me remarqua.

  « - Killua comment , qu'est ce que tu fais la ? comment est tu venu j'avais pourtant...
- Supprimé mon billet. Pourquoi tu n'a pas répondu à mes messages Gon? Je suis venu à la nage , et un dauphin m'a aidé après. Ne pause pas de questions, le fait que tu ne sois pas auprès de moi était insupportable. Dis je en grimpant sur l'arbre. ( Je m'en fous maintenant, si il sait ça n'est plus grave. Il faut que je lui dise ce que je pense.)
Gon sourit tendrement et rougit, puis il se reprit.
- Killua rentre je t'en pris Kurapika à besoin de toi , je ne voulais pas que tu t'en fasse pour moi c'est pour ça que je n'ai pas répondu à tes messages. Maintenant rentre. Tu na pas besoin de moi et je n'ai pas besoin de toi non plus. Dit il en pleurant encore plus fort.
- Gon tu te rappelle quand on devait battre razor à la balle aux prisonniers ? Mes mains étaient ensanglantées, pourtant on devait faire ça ensemble. Car tu ne pouvais pas être aussi fort si je n'étais pas là. C'est la même chose. Nous avons besoin l'un de l'autre Gon.
- Mais la différence est que toi killua tu est fort et tu peux totalement combattre sans moi ! Moi je suis faible , je suis qu'un incapable! Laisse moi je t'en pris !
-On a besoin l'un de l'autre.
- Quest ce que tu raconte ! Tu ne veux quand même pas que je rentre avec toi ! Je dois sauver tante mito! Maintenant dégage killua ! JE N'AI PAS BESOIN DE TOI TA TOUJOURS PAS COMPRIS ! LACHE MOI!
- Gon, maintenant je m'en fous. Je t'aime. Je ne peut pas combattre sans toi. Je ne peut rien faire sans que ta tête apparaisse dans mes pensées. Ton sourire, ton rire, ta façon de parler, tu es mon meilleur ami. Et je ressens plus que de l'amitié pour toi. J'en suis désolé. Je resterais."

Gon me poussa de l'arbre et me dit de dégager. Je lui obéis en ayant le cœur déchiré.
Je courus en pleurant notre amour qu'il avait rejeté. En pleurant l'océan qu'il y avait devant moi. En pleurant gon. En pl- Je m'évanouis car mon cœur battait trop vite.

Je me réveillais le lendemain, les yeux gonflés et rouge des larmes que j'avais pleuré hier.
J'avais qu'une seule envie. Mourir. Gon ne me verra plus jamais comme avant maintenant. Je suis faible.
L'océan devant moi m'attirais. Les profondeurs m'attiraient. La mort m'attiraient. Je mis mes pieds dans l'eau et me laissai couler.
Je revis Gon , me prononcer son nom pour la première fois. Qu'est ce qu'il rayonne.
Je t'aime Gon, tu sera sûrement plus heureux sans moi. Débrouille toi pour sauver ta tante maintenant.
Tu vas me manquer. Au revoir, Gon.
L'eau me rentrait dans le nez et la douleur était insupportable. Je commençait enfin à mourir. Je n'arrivais plus à respirer, et j'en étais heureux. C'était la fin

Je sentis cependant une main m'attraper. Ça devait sûrement être une hallucination car c'était celle de Gon.
Il me mît à sa hauteur toujours dans l'eau, mit ses petites mains glacées sur mes hanches pour se rapprocher au maximum de mon corps si froid mais pourtant si brûlant de désir. Il posa ses lèvres sur les miennes.
Il avait les lèvres sucrées. Un goût de jus d'ananas frais , et de bonbons.
Elles étaient aussi douces que des plumes. Elles caressaient mes lèvres , d'une tendresse inexplicable. On aurait cru une caresse d'un ange, mais qui aurai le pouvoir de me faire frémir. Ce baiser, je le voulais que pour moi, pour l'éternité. Pour personne d'autre. J'avais ses lèvres roses et sucrées à ma portée, il s'était offert à moi, ses lèvres m'appartenaient pendant quelques secondes. C'était comme une explosion de couleur dans ma bouche, dans mon cœur , dans ma tête. Le bonheur et l'excitation m'avait envahis tout entier. Je ne sentis plus la douleur de l'étouffement, je sentais la douleur de la peur de ne plus avoir de baiser de gon car j'étais entrain de mourir. Je sentis de l'eau plus chaude couler sur mon visage. C'était les larmes de Gon.
Je l'aurai embrassé au moin une fois avant de mourir complément, même si ça n'était sûrement qu'une hallucination .
Je me sentis remonter à la surface avec lui.

Ton corps couleur miel Où les histoires vivent. Découvrez maintenant