Je n'avais guère envis de recroiser ce Claus qui m'avais causé temps de soucis. Je décidai d'attendre la fin du repas des soldats pour aller manger. Je me rendis chez Olga, je voulant un petit nécessaire de couture pour remettre à ma taille mes vêtements et éviter d'autre incidents.
" Oui bien sûr j'ai tout ce qu'il faut, enlève moi ça je vais m'en occuper, me répondit-elle enjouée.
- Mais non ne vous dérangez pas Olga, je vais le faire, insistais-je.
Elle le lança un regard qui voulais tout dire, je n'avais pas mon mot à dire.- Tiens je vais prendre tes mesures et pendant que je m'en occupe va prendre un douche, je te déposerai tout sur ton lit. En même temps elle me donna une serviette et un peu de savon solide. Bon je n'avais pas le choix. Les soldats mangeaient, je ne risquais pas de croiser grand monde.
Je courru à l'autre bout du couloir en serviette, j'entrai dans la douche rapidement, juste un rideau protégeai mon intimité. Je fis vite.
A peine eus-je le temps d'enrouler la serviette autour de mon corps pour me sécher que le rideau vola me laissant face à Claus dont la bouche entre-ouverte laissait échapper un filet de baves. Cet homme me dégoutait.
Il m'attrapa les poignets fermement et les plaqua au dessu de ma tête, j'ai commencé à hurler quand sa deuxième main s'approchait dangereusement de ma serviette noué au niveau de ma poitrine. Il s'arrêta lorsque de nombreux bruits de pas virent en direction des douches. Je dégageai mes poignets, le poussai violamment contre la parois et m'enfuis à l'extérieur, quelques personnes étaient attroupées devant l'entrée, l'air intrigué, je vis Eren dans le lot, ses yeux changèrent radicalement d'expression quand il comprit la situation et rentra en trombe dans les douches, comptant bien punir mon agresseur.
Je me frayai un chemin parmi les autres pour regagner ma chambre rapidement, tenant fermement la serviette qui cachais le peu de dignité qui me restait.Le bruit avais attiré le caporal qui me bloqua mon chemin vers ma chambre.
" Oi qu'est ce que..? Il s'arrêta me voyant trembler. Merde... Je passai rapidement à côté de lui et couru vers ma chambre m'y enfermer.
La honte.Mes vêtements n'étaient pas là, Olga n'avait pas fini. Je m'assis sur mon lit, les yeux humide et regarda mes poignets, j'aurai certainement des bleus. Je plongeai mes poignets dans l'eau glacée de la bassine pour le linge, me rinçai le visage pour m'éclaircir les idées.
" C'est pas grave t/p, c'est pas grave, me répétais-je pour me convaincre. Garde la tête haute, affirme toi et deviens plus forte comme Olga, ils l'a respectent tous, c'est une femme forte, toi aussi tu es forte."
Quelqu'un toqua, Olga s'annonçait.
Je pris les vêtements en restants cachée derrières la porte, la remerciant infiniment.Je m'habillais rapidement, redoutant la nudité. C'était parfait, les vêtements me donnais fière allure maintenant.
Un gargouillis se fit entendre, j'avais faim. Les soldats étaient dans leur chambre, le couloir était calme, je me décidai à aller me prendre une assiette au réfectoire.
Il était désert, heureusement, en même temps il était presque vingt-deux heure. Je m'installais et commença à manger profitant du silence.
Cela ne dura pas longtemps puisque la porte fût enfoncée d'un grand coup de pied, le caporal apparut essoufflé tenant pas le col... Claus?! Il était mal en point, il s'était pris une bonne correction à coup de coup de pied.Livaï s'approcha de moi et jeta le corps à moitier mort de Claus à mes pieds. Claus leva la tête et bredouilla péniblement : " veuillez m'excuser pour le tord que je vous ai causé mademoiselle t/p"
Je ne sus quoi répondre, choqué de la scène qui ce déroulais devant moi. Claus se leva et partis péniblement.Livaï pris une théière, la rempli d'eau chaude, mit le thé, se pris une tasse, une soucoupe et une petite cuillère. La scène qui continuait de se dérouler devant mes yeux était improbable, l'homme que les rumeur le qualifiait comme le plus fort du monde se préparais un thé soigneusement et calmement.
Je restais bouche bée face à ce charisme grandissant, il ne portais pas l'uniforme, seulement une chemise blanche large probablement pour dormir, elle laissait apercevoir sa musculature en transparence. Je détournait le regard vers mon assiette presque fini. Le silence reignait, je n'osais le briser.
Je continuai de manger, il s'installa en face, se servit son thé délicatement, une deuxième tasse était apparu, il l'a servit également et la poussa à côté de mon verre d'eau.Il regardait sa tasse fumante, j'observais son visage, à quoi pensait il ? Il porta la tasse à ses lèvres, c'étais trop chaud, il la reposa immédiatement.
" C'est Eren qui l'a mis dans cet état, tu iras le remercier demain" dit-il voyant que je le regardais. Il mentait, enfin à moitier, sa main gauche était abîmée au niveau des phalanges. Je souris en regardant la tasse me réchauffant les mains.
" Merci... je tâcherai d'apporter moins de problème à l'avenir " dis-je doucement. Cette phrase coupa court à la discussion, je sentais bien que ça serai le commentaire qui allais suivre, je l'avais devancé. Je cru apercevoir un petit sourire en coin sur son visage, il était plus doux, comme soulagé.
Nous buvions notre thé profitant du silence, les rayons de la lune traversaient les grandes fenêtres du réfectoire. Cette lumière grise était apaisante, je sentais la fatigue montée, une première journée riche en émotions. Et dire qu'il y a 24h j'avais la tête dans la boue, évanoui. Et puis j'ai marché de l'aube jusqu'à la fin de mâtiné où je passais un entretien et fût accepté. Je soufflai du nez en repensant à tous ça, souriante. Livaï me regardait intrigué mais sans dire mot.
Il débarrassa les deux tasse et je pris mon assiette pour aller nettoyer et ranger, je m'occupais du reste, il se retira, me faisant un signe de tête, que je rendis aussitôt.
Mon lit m'appela, j'y plongeai et avant que le sommeil ne m'emporte, je pris une grande inspiration et me dis à moi-même : " Courage t/p, demain c'est ton premier jour..."
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La Bonne A Tout Faire [livaïxreader]
RomanceUne jeune femme, toi en l'occurrence, sans talent particulier, te retrouve malgré toi dans un lieux rempli de rebondissements, la caserne du bataillon d'exploitation. Alors non, tu n'es pas soldat, et pour cause tu sais pas te battre, mais tu te déb...