𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝟎𝟒¹

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NDA : acte de lemon, tout le long du chapitre, ce qui ne sont pas à l'aise, je vous conseille quand même de voir puisque ce n'est pas un langage cru et que les actes sont dis avec fluidité puisque je mets en avant les sentiments et non l'acte en lui-même.

La compréhension de l'histoire est mieux si vous lisiez le chapitre, mais si vous zapper, ça n'affectera pas totalement la suite.

La compréhension de l'histoire est mieux si vous lisiez le chapitre, mais si vous zapper, ça n'affectera pas totalement la suite

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DANS UNE FRAÎCHEUR HIVERNAL,
elle relèva la tête, observant attentivement son ami en train de jouer sur son téléphone, alors qu'elle était, à moitié, allongée, sa tête reposant sur son bas-ventre.

Elle laissa échapper une pensée dans sa tête vaciller dans son esprit, dans la tentation d'un pacte sombre, faisant basculer la frontière qui était établie entre eux.

Après tout, ils se comprenaient comme personne d'autres. Leur douleur commune qui rongeait leur entraille, faisant disparaître les étoiles qui peuplaient ses pupilles. Elle s'infiltrait avant de, doucement, préparait le territoire puis de s'immiscer dans le cœur. Elle s'accrochait à lui, ne voulant le quitter nullement alors qu'il battait plus rapidement à en rendre le souffle saccadé, parfois, lorsque la situation l'échappait, non-contrôlée.

Avec le temps, déjà plus de dix mois qu'ils traînaient ensemble, ils avaient appris à la dompter, mettant un masque continuel sur leur visage, feignant un bonheur.

Cependant, le masque tombait lorsqu'ils étaient ensemble. Bien que des fois, ils arriveraient à être réellement heureux, à vraiment rire ; ils ne pourront jamais assez remercier leur amis pour cela. Malgré que plus le temps défilait, plus les occasions étaient rares.

Alors, cette idée vagabonde qui zigzaguait dans son esprit la tentait de plus en plus. Elle voulait oublier, rien qu'un instant, cette douleur déchirante qui persistait. Elle voulait se sentir bien, se sentir vivante, ressentir une émotion de pure plaisir qui chasserait l'abîme dans ses yeux agates.

Instinctivement, dans une lenteur féline, elle se retourna, s'appuyant sur les jambes de son ami qui l'entouraient afin de se mettre sur le ventre. Elle remonta un peu plus, avant de poser son menton sur le torse de celui-ci.

Dans l'inconscience de ce qu'il se passait, celui-ci posa son téléphone sur la tête de son amie, ne se préoccupant nullement d'elle.

Elle tira une petite grimace avant d'entourer ses bras autour de sa nuque. Elle plaça ses jambes autour du bassin, à genoux. Elle se releva un peu, pour le dominer, plongeant son regard dans le sien. Elle s'approcha doucement de lui, cette lueur dans le regard, alors que leur lèvre se frôlaient. Il ne montra aucun signe de résistance, plongeant dans son regard lubrique.

— S'il te plaît..., susurra-t-elle avec sensualité.

Il laissa son regard plonger une nouvelle fois dans les siennes alors, qu'avec douceur, il posa ses mains sur les deux cuisses de la jeune fille. Son regard dans le sien, comme une lueur de défi, alors qu'il tira un peu plus la jambe droite comme pour lui signifiait de s'approchait.

Cette atmosphère candide remplissait la pièce d'une chaleur agréable. Cette sensualité dansait dans l'air tandis que doucement, toujours ses pupilles dans les siens, rompait la dernière distance qui les séparait.

Elle l'embrassait doucement, la lueur de défi dans leur yeux qui ne les quittaient pas. Elle pressa un peu plus, essayant de dominer. Elle sentit la langue de son ami passait sur ses lèvres, suprise, elle laissa une ouverture tandis qu'elle fronçait les sourcils en le regardant.

Elle n'eut le temps de ne rien faire qu'il introduisait son bout de chair entre ses lèvres. Inconsciemment, elle ferma les yeux, rompant leur échange, alors qu'elle laissa un léger gémissement s'échapper de ses lèvres.

On ne l'avait jamais embrassée comme ça, n'ayant eu que des baisers de collégiens. Cette nouvelle sensation la faisait frémir, complètement soumise à lui, à son expérience, à la sensation qu'il lui procurait.

Depuis si longtemps, elle se sentait vivante sous ses touchés désireux qui parcouraient sa peau jusqu'à la découverte des bouts de chair qu'il pinçait. Elle sentait les frissons se dressaient, ressentant des sensations qui la ravivait.

À travers ces carresses, elle avait l'impression d'apercevoir une faible lumière dans le chemin ténébreux de son être. L'antre de son esprit qui était plongé dans une obscurité laissée éclairer une petite flamme. Rien que ça, n'étant produit que par les doigts du rosé. Elle se sentait vivre, elle pouvait laisser échapper les petits cris qu'elle retenait – même si cela n'avait pas la même signification. Cette sensation de liberté dans son cœur, le souffle saccadé, elle ne pouvait s'empêcher de rougir et de sentir un bonheur s'immerger en elle lorsqu'il immergea en elle.

La faible douleur n'était rien à celui qui affectait son cœur. Elle appréciait tout ce qu'il lui offrait à ce moment précis. La tentation du désir où ils étaient tombés dans une luxure où ils pouvaient fondre ensemble sans craindre le moindre monstre hanter leur nuit.

Ils se sentaient, plus que les cieux comblaient de leurs étoiles, monter vers l'univers, à l'unisson. Ils étaient ensemble dans leur douleur comme dans leur désir.



Lorsque la douleur se fera trop intense, ils se plongeront, une nouvelle fois, dans la luxure.

BEFORE ,, naluOù les histoires vivent. Découvrez maintenant