𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝟎𝟔

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LES FLEURS DE SAKURA,d'une magnifique couleur rosée, commençaient à fleurir sur les arbres qu'on pouvait apercevoir à travers la vitre de la classe

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LES FLEURS DE SAKURA,
d'une magnifique couleur rosée, commençaient à fleurir sur les arbres qu'on pouvait apercevoir à travers la vitre de la classe. Il aimait le printemps car Lisanna disait toujours que les fleurs de sakura rappelaient à sa chevelure. Elle ne lui avait dit qu'une seule fois pourtant, ça lui avait suffit à désigner cette saison comme sa saison préférée. C'était puéril et idiot, mais il ne pourrait jamais s'empêcher de donner cette réponse si on advenait à lui poser la question.

Aujourd'hui encore, sa belle blanche avait disparu et personne ne semblait s'en préoccuper. À vrai dire, c'était plutôt lui qui s'en préoccupait trop. Une seconde sans pouvoir poser ses yeux sur elle et l'inquiétude s'immisça en lui. Il détestait celle-ci quand elle rampait en lui, traversant son corps sur chaque centimètre de sa peau avant d'atteindre une partie qui réveilla un autre sentiment ; les craintes. Celles qui faisaient immerger des scénarios aussi douloureux que peu plausibles pour certains, celles qui brisaient les rêves et les espoirs, celles qui décourageaient et intimidaient, celles qui ne méritaient pas d'intégrer nos corps pour affaiblir notre confiance.

Pourtant, il n'hésita pas à poser la question à son groupe d'ami, bien trop enjoué avec, tous, sans exceptions, les étoiles aux yeux comme si c'était la meilleure des années. Elle le pourrait pour lui, mais trop de sentiments étaient là pour empêcher une réelle jovialité parvenir à son corps. Ses lèvres finissaient par s'entrouvrir.

— Elle est passée où Lisanna ?

— À la bibliothèque avec Bixrow, son coéquipier en chimie, répond Lucy avec nonchalance comme si c'était évident.

Oui, tout le monde était au courant sauf lui.

— Oh my god ! Nan, mais je te jure, c'est deux là, s'ils finissent pas ensemble, je me coupe les cheveux ! s'écria Mirajane. C'est la première fois qu'elle est autant accro depuis plus de trois semaines ! L'exploit ! rigola-t-elle les yeux remplis d'amour pour sa sœur.

— Cool pour elle, c'est pas trop tôt..., avait-il répondu pour ne paraître bizarre.

Le froissement de sa veste fut comme le froissement de son cœur. La main derrière le dos, il la serra à en faire saigner la paume de celle-ci comme son cœur qui saignait de douleur. Le charbon de son cœur s'empiéta sur le sol. Son cœur avait brûlé, jusqu'à la fin de sa vie où il ne restait plus rien que les plus sombres sentiments de son âme. Ils étaient si sombre. Tellement sombres que son cœur se remit à brûler cependant, il n'y avait rien de passionnant, de chaleureux et de doux. Il brûlait de colère, de désarroi, d'une douleur si aiguë qu'il en suffoquait intérieurement. Elle arpentait son corps pour le picoter jusqu'à le dérangement.

Il haïssait ce sentiment. Il voulait s'en débarrasser, courir pour éteindre les flammes noires de son âme. Son amie, celle qu'il avait aimée au fil de sa personnalité, avait potentiellement donné réellement son cœur à quelqu'un d'autre. Pas à lui, mais à un autre. Et cette simple possibilité même si elle est infime, éphémère, venait à lui briser les entrailles.

C'était comme un monde qui s'effondrait et il avait l'impression qu'il ne pouvait pas le reconstruire. Il n'avait pas le droit de courir après elle. Il n'avait pas le droit d'aller chercher sa chance. Il n'avait simplement pas le droit d'essayer de l'aimer et de lui dire. Le monstre ricana simplement, il avait l'impression de gagner contre le cœur ; enfin. Mais les répercussions du cœur perdant ne sont que le commencement d'une vie douloureuse.

BEFORE ,, naluOù les histoires vivent. Découvrez maintenant