Récemment, il y avait une rumeur bien folle qui courait en ville et qui s'arrêtait dans l'oreille de qui voulait bien l'entendre : «Par trois fois, on aurait vue le Duc de Varsox faire une halte chez la jeune Joséphine Conquérant. La famille venant de connaître un horrible drame, peut-être se dernier cherchait-il, de leur faire part de sa bonté ? Mais ce qui était curieux c'est le fait que plusieurs personnes les auraient vue ensemble passer, ma foi, une après-midi tout à fait délicieuse près des quais». Voilà quelque chose qui eut au moins le don d'amuser deux hommes en particulier : Ledit Duc ainsi que le jeune Conquérant tout juste revenu de la frontière.
- Donc voilà que je te laisse quelques temps seule et tu t'amuses à fricoter avec un Duc ? Cela me surprends venant de toi ma chère sœur. Je pensais que tu étais plus du genre à les envoyer paître ? s'amuse Bartolomé en finissant son café tout en dévisageant son aînée à la recherche du moindre tic.
- Combien de fois allons-nous avoir ce genre de conversation ? Son Excellence et moi-même n'entretenons guère ce genre de relation à laquelle tu te plais de nous imaginer, soupire Joséphine en ne relevant même pas son nez du livre de comptes qu'elle a apporté avec elle à table
- Tu m'en diras tant... Néanmoins, je suis bien curieux de savoir quelle genre de relation vous entretenez justement. Éclaire donc ma chandelle afin que je ne cesse de prêter attention à ces ragots courant à ton sujet.
- Nous sommes...amis, si je puis dire.
- Amis ? N'est-ce pas toi, il n'y a pas si longtemps que cela qui m'assurait n'avoir aucune relation avec cet homme et que c'était juste une...quelle terme as-tu utilisé déjà ? Ah oui ! «Connaissance». Décidément, les choses vont bien vite, il faut que je garde l'oeil ouvert si je veux pouvoir te suivre.
- Pourquoi est-ce que je ressens subitement l'envie de te donner une bonne correction comme à l'époque où nous étions enfants, dis-moi ?
Referment subitement le livre qu'elle pose sur la table, la jeune femme lève les yeux vers son frère qui lui adresse son plus beau sourire.
- Peux-tu attendre ce soir que nous rentrions avant d'abîmer mon fabuleux visage ? Cela serait dommage que ce dernier soit marqué, lui demande-t-il alors en finissant le contenu de sa tasse
- Sortons-nous ? Je ne suis pas au courant.
- As-tu oublié ? Je t'ai fais part en début de semaine de l'invitation que le Ministre des Affaires Etrangères nous as envoyé.
- Ah, cette affaire-là, répondit-il avec dépit, J'avais cru comprendre que l'invitation t'étais destiné.
- Certes, mais je suis cordialement invité à venir avec les membres de ma famille. Apparemment, Son Altesse Royale la Princesse Sophia sera présente pour inaugurer la nouvelle Galerie des Lumières.
- Les travaux sont-ils terminés ? J'ai ouïe dire que cela avait été un tel chantier pour correspondre aux attentes de la Reine.
- Effectivement, personne n'a été ménagé. Donc ne crois-tu pas que cela vaille le coup d'oeil ? Et puis, nous pourrions faire d'une pierre deux coups en sortant Ambre et Thomas. Ils deviennent intenables en tournant en rond dans la maison.
- Tu comprends mieux ce que je vis à présent avec eux braîllant constamment. Autant Thomas enchaîne les bêtises autant Ambre ne cesse de me demander quand est-ce qu'elle pourra sortir.
- Il est vrai que tu lui as interdit ses derniers goûters. La connaissant, cela a dû grandement l'ennuyer.
- A t'entendre je suis sa geôlière alors que tout ce que je veux c'est la protéger de tous ces nobles mal intentionnés. Que crois-tu qu'il se serait passé si je l'avais autorisée à sortir à peine père enterré ? Ils se seraient jetés sur elle et je...
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Joséphine
FantasíaAlors que sa famille est au bord de la ruine dû à un malencontreux sort du destin, Joséphine se voit contrainte d'épouser le Comte Francis Detina dont la réputation plus que douteuse ne lui présage en rien, une fin heureuse. Néanmoins, lors d'un bal...
