Chapitre 4.

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"Ne parlez jamais de vous, ni en bien car on ne vous croirait pas, ni en mal car on ne vous croirait que trop."
-Confucius.

«MAMAN MAMAN ??? MAMAAAAAAN ne m'abandonne pas je t'en supplie !!! Bâts toi !!! Non ne nous laisse pas !!!»

BIPBIP BIPBIP BIPBIP. Le réveille sonna et me réveilla. Cette nuit j'ai encore rêvé des mots que je lui avais criés avant qu'elle ne meure. Ces mots résonnent dans ma tête comme si cela s'était passé hier. Je rêve d'elle pratiquement toutes les nuits, quand je n'arrive pas à dormir je pense à elle. Elle me manque terriblement! Ma vie d'avant me manque terriblement!

Ce matin fut différent des autres, pour une fois je choisis mes vêtements avec plus d'attention, je me suis pratiquement coiffée et ai mis du mascara... Pour la première fois depuis un long moment, je me trouve jolie ou presque.
Mon père m'entendit descendre les escaliers et me cria dessus comme à son habitude, avec sa voix cassée suite à tout l'alcool ingurgité:

«Hé ramène toi, histoire de me préparer à bouffer connasse. Pour une fois que tu peux servir à quelque chose! Et puis c'est qui ce con devant la maison ?» Il avait également du mal à se déplacer, il est pitoyable et dégoûtant.

Je descendis les dernières marches en courant et regardai par la fenêtre.

«Oh non William, mais qu'est-ce que tu fous ici ?!?» Dis-je à voix basse.

Mon père continua à me crier dessus: «Alors tu vas te dépêcher de me faire à bouffer ?!?»

«Non, je vais être en retard à l'école, tu n'as cas te boire une bière pour changer un peu! Il y a du pain frais sur la table de la cuisine et du jambon au frigo, ça ne te ferait pas de mal. Bon appétit.» Je mentis sur le fait que j'allais être en retard mais je voulais vraiment m'en aller.

«Qu'est-ce que tu viens de me dire ?!? T'as intérêt à m'obéir si tu veux pas que je te fasse mal !»

«Lâche-moi un peu pour une fois !» Lui criais-je.

Je vais sûrement regretter d'avoir dit cela mais ça m'a fait du bien de lui crier dessus. Je sortis en claquant la porte avec un nouveau bleu sur mon visage. J'ai essayé de sortir de la maison en vitesse pour ne pas qu'il m'attrape mais je n'ai pas été assez rapide...

Je m'approchai de la voiture de William et lui demandai:

«Que fais-tu ici?»

«Bonjour Lize.» Il sourit et enleva ses lunettes de soleil.

«Oui bonjour.» lui dis-je en râlant.

«Oh mais qu'as-tu au visage? Ça va?»

«T'en fais pas pour ça, j'ai l'habitude...»

«Je crois qu'on ne peut pas s'habituer à ce genre de choses, tu n'es pas obligée de faire comme si tout allait bien tu sais!?» Me dit-il en baissant la voix.

«...Que fais-tu ici?»

«Je suis venu voir si tu voulais que je t'accompagne à l'école aujourd'hui?»

The love helped meOù les histoires vivent. Découvrez maintenant