Chapitre 8.

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"Toute méchanceté a sa source dans la faiblesse."
-Sénèque.

Je me retournai et vis quatre garçons que je ne connaissais pas. Après m'avoir lâché le bras, le plus petit d'entre eux s'adressa à moi:

«Pourquoi tu as accéléré ? Aurais-tu peur de nous ?» Les autres rigolaient pendant que lui me parlait.

Je ne répondis pas...

Le plus grand et musclé d'entre eux fit reculer l'autre et lui dit:

«Mais ne lui parle pas comme ça ! Tu vas lui faire peur !»
Le plus petit leva les bras l'air innocent, je les regardai inquiète.

Le plus grand s'adressa ensuite à moi en souriant:

«Il ne t'a pas fait peur j'espère !?»

«...Non...» Évidemment c'est faut.

«Oh, tu n'as pas peur ?»

«Ai-je des raisons d'avoir peur ?» J'essayai de relever un peu la voix.

«C'est à toi de voir. Jolie robe... » Me dit-il en continuant de sourire.

Il tourna ensuite autour de moi, j'essayai de garder mon calme.

Après avoir fait un tour, il se remit devant moi et me dit:

«Pourquoi toutes ces bouteilles ? Tu fais une fête ? On est invité hein ?» Les trois autres sourirent.

«Je ne fais pas de fête, désolée...» lui dis-je doucement.

Celui qui portait des lunettes dit aux autres:

«Elle est désolée qu'elle est mignonne !»

Je ne sais pas quoi faire... Mais il faut que je leur dise qu'il faut que je parte, avec chance ils me laisseront partir.

«Il faut que j'y aille...»

Ils commencèrent à parler tous en même temps. Je crois que je n'aurais jamais dû dire ça !

Ils se rapprochèrent.

Je ne sais pas quoi faire, je suis effrayée ! J'essayai de partir mais l'un d'eux m'attrapa par le bras.

«Non, laissez-moi !»

Je tombai par terre, au moment où je fermai les yeux de peur, Will apparu et donna un coup de poing au gars qui était le plus proche de moi. Il avait l'air en colère.

Il se tourna ensuite vers les autres et leur cria:

«MAINTENANT VOUS ALLEZ DÉGAGER OU JE VOUS JURE QUE VOUS ALLEZ PASSER UN SALE MOMENT !»

Le plus petit cracha par terre en se relevant suite au coup de poing qu'il venait de se prendre puis ils partirent.

Will m'aida à me relever...

«Merci !» Lui dis-je en essayant de respirer.

«De rien. T'as de la chance que j'avais décidé de te suivre ! Je t'avais dit de ne pas partir seule !»

«Désolée !»

«Mais arrête de t'excuser ! Tu acceptes que je rentre avec toi maintenant ?»

«Oui... Légume.» J'essayai de lui sourire.

«Je vois que tu as retrouvé le sens de l'humour, tu...»

Je le coupai:

«Ramène-moi chez moi !»

The love helped meOù les histoires vivent. Découvrez maintenant