Deuxième chapitre.

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Je ne savais pas quoi faire, ouvrir ou bien ne pas ouvrir, j'étais perdu et Ayman multiplier les coups contre la porte, s'il continuer ainsi ma porte n'aller pas tenir, j'ai donc décidé d'ouvrir.

« - Putain pourquoi tu as fait ça ?! J'aurai était là pour vous ! Pour lui !  » Il hurle et donne un gros coup contre le mur.

« - Mais tu n'es pas le père bordel !! » À mon tour, je me mets à crier, je n'étais toujours pas décidé à lui avouer la vérité ! Il n'avait pas le droit de revenir dans nos vies et d'y foutre la zizanie !

J'essaie de le pousser hors de l'appartement, parce qu'il rentrer de plus en plus et j'entends Hiram qui m'appeler. Je ne pouvais pas laisser Ayman dans mon appartement faire ce qu'il voulait.

« - Si ce n'est pas mon fils alors qui es le père ?! » Je devais vite trouver un alibi pour qu'il me laisse tranquille sans lui dire la vérité.

« - Brian bordel ! Brian est le père ! C'était le coup d'un soir d'accord ?! On était, tous les deux, bourré et voilà ! » Je venais de me rendre compte que c'était le prénom de son ancien meilleur ami, merde pourquoi j'avais dit ça moi ?

« - Attend attend ! Brian ?! Brian Sanchez ?! Mon pote d'enfance ?! » Perturber, le regard dans le vide, il attend bien que je lui réponde que non, que c'était lui le père, mais c'était trop tôt, il ne pouvait pas être la maintenant, revenir comme ça !

« - Oui putain ! Content ?! Aller tire toi de là, je ne veux plus jamais te voir ! » Je le pousse jusqu'à la porte, mais il ne veut toujours pas sortir 

« - Je sais que tu me mens ! Je ne vais pas lâcher l'affaire ! J'irai jusqu'en justice s'il le faut ! Mais je te le dis moi ce petit, il a mon sang dans ces veines et tu as bon me dire que non, ces yeux et c'est cheveux te contredise, sa tête est la même que la mienne, avoue le, tu sais très bien que c'est mon fils ! » Un autre mot qui me blesse, putain, il ne lâchera jamais l'affaire ! Je veux qu'il parte loin de moi ! De nous ! Notre vie est bien mieux sans lui, on a pris pour habitude d'habiter a deux et personne ne va changer ça ! Personne ni même lui, Hiram n'a pas eu de père depuis la naissance, il ne le connaît pas est, c'est bien mieux comme ça ! 

« - Mais tire-toi merdes ! Barre toi, je veux plus jamais te voir, tu comprend ça ?! Il n'est pas ton fils, arrête de forcer !! » Je réussis enfin à le faire quitter l'appartement, je pars dans la chambre de mon bébé, il est entouré de ces dinosaures.

Je me remémore ce moment ou l'ont m'a annoncé ma grossesse et les larmes me montent aux yeux, puis mon accouchement, des premières poussées, comment j'avais souffert pendant plus de cinq heures en salle de travail pour faire sortir ce petit bout et le tenir enfin dans mes bras, c'est premier cri, et lorqu'il a ouvert les yeux pour la première fois, c'est petit yeux gris, il est si beau mon fils. Je ne regrette en rien mon choix, l'avorter aurais était surement une des plus grande erreurs de ma vie !

« - Maman ? À quoi tu penses ? » Sa voix me fait sortir de mes pensées, je le fixe et sourie, il est beau mon fils, je dois surement me répéter, mais qu'est-ce qu'il est beau, c'est vrai qu'il ressemble tant a Ayman...

« - À rien, mon cœur, ne t'inquiète pas. » Je passe ma main dans ces cheveux et les ébouriffe, je sais qu'il n'aime pas ça et ça me fait rire

« - Maman orh .. » Il replace ces cheveux, et ce, retire de son petit monde puis pars s'installer dans le salon. 

Quant à moi, je repars au fourneau comme si tout allé bien alors que tout va mal. Une simple purré avec un steak haché pour ce soir fera l'affaire, je n'ai pas goût a la cuisine, j'était partie pour faire une minie Paella, mais son arrivé a tout gâché.

Nous mangeons dans le calme, Hiram regarde les simpsons alors que moi, je suis totalement dans mes pensées, peut être aurais-je du lui dire la vérité ? Ça aurait était peut-être mieux pour Hiram, d'avoir un père, un repère apars sa mère, mais non, je n'ai pensé une fois de plus qu'a moi !

Vingt et une heure, les petits yeux de Hiram brille, il se met à bailler, il est fatigué de sa journée mon cœur, d'ailleurs en parlant de sa journée, je ne lui ai même pas demandé ce qu'il avait fait ! Ça ne me ressemble pas du tout, ça prouve vraiment que je suis perdu dans tout ça. Je le prends dans mes bras et je le ramène à notre lit, je le borde et essaie de l'endormir en lui chantant une berceuse, le sentir dans mes bras me rassure. C'est mon bébé a moi, il restera toujours a moi, je ne veux pas devoir le partager, je ne supporterai pas son absence, je l'ai tout de même porter en moi pendant neuf moi, alors personne, personne n'a le droit de venir et de me le prendre. Personne pas même son "père", il n'a jamais était là pour lui alors qu'il continue ainsi, et même si je sais que je ne lui ai jamais dit qu'il était là, c'est mieux comme ça.

Une heure après je ne trouvais toujours pas le sommeil, il le fallait pourtant parce que le lendemain, nous étions mardi et c'était rebelote un quotidien au final. Je finis tout de même par réussir a fermer les yeux, j'étais à présent dans les bras de Morphée

Mon fils, mon secret [ TOME I FINIS ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant