Mon fils, mon secret [ TOME I FINIS ]

Premier chapitre.

Le lendemain, à sept heures trente le réveil sonne, nous sommes lundi Hiram à l'école aujourd'hui, d'ailleurs, il n'aime pas du tout devoir se réveiller aussi tôt pour aller à l'école.

« - Hiram mon cœur, allez lève toi, il est l'heure. » Je caresse légèrement sa joue afin qu'il ouvre les yeux.

« - Encore un petit peu maman, s'il te plaît... » Ces petites mains cachent ces yeux pour cacher les premières lueurs du jour qui frappe sur sa petite bouille.

« - Non, non, il est l'heure, allez debout ou tu vas être en retard ! » J'ôte la couette de son corps pour qu'il ouvre les yeux.

« - Je ne veux pas aller à l'école ! Je suis fatigué ! » Encore une fois, il grogne, cette fois si je ne cédais pas !

« - Hop, hop jeune homme, on ne discute pas ! L'école, c'est important ! Maintenant debout ! » Je le prends dans mes bras et le tire du lit, dans le creux de mon cou, il y place sa tête et essaie de se rendormir.

Je le pose sur fauteuil lui mets les dessins animés et part lui faire un biberon de chocolat, une vraie âme de bébé mon fils.

Huit heures dix piles, je lui enfile son manteau lui mets, ces chaussures, je mets mon manteau et mes chaussures a mon tour, je le mets dans sa poussette et nous partons à l'école. Arrivez devant la grille celui-ci change totalement, un grand sourire s'affiche lorsqu'au loin, il y aperçoit Anas son copain de classe. 

« - À ce midi maman, je t'aime. » Sa bouche embrasse ma joue et il part au fond de la cours rejoindre Anas.

Je rebrousse chemin et rentre chez moi, je range la poussette, prends mes clés de voiture et pars au travail.

Onze heures vingt-cinq, j'avais un accord avec mon patron, je pouvez quitter le travail de onze heures vingt à treize heures quarante-cinq, après ça je terminer ensuite à quinze heures vingt et j'aller chercher Hiram à l'école. J'étais assez bien organiser.

Avant de rentrer, je devais faire quelque petite course pour le soir, nous sommes donc parties à Auchan, et entre deux rayons, je l'ai aperçu, il n'avait pas changé, ces cheveux étaient toujours pareils, ébouriffé et surtout long, il lui arriver pratiquement aux épaules. Je me rappel comme j'aimais mettre mes mains dans ces cheveux et les caresser, ces yeux, il était toujours aussi magnifique, la un ta de souvenir me revenais en mémoires même si cela faisait quatre ans que je ne l'avais plus revus, je n'avais rien oublié, je me souviens de tout, de notre première rencontre, à notre première fois, c'était magique.

« - Maman allez, je veux rentrer, je suis fatigué... » Hiram me sort de mes pensées.

Puis il tourne la tête et nos regards se croisent, il parait choquer et ne cesse de me fixer, je tourne le regard vers mon fils et lui souris, c'est là que je me rends vraiment compte qu'il a toute la tête à son père, je prends ce que je devais prendre et quitte le rayons aussi vite que je le pue, je ne voulais pas qu'il connaisse l'existence de Hiram, et surtout pas qu'il ne sache que c'était lui le père.

« - Esnia ? C'est bien toi ? » Cette fois si je ne pouvais plus fuir, il se tenait debout devant moi, il fixe à son tour Hiram et paraît encore plus choquer. 

« - Ayman ...» J'essaie de ne pas craquer, de tenir un tout assez calme, mais sans être trop doux. Je ne veux pas qu'il apprenne toute la vérité, ou tout du moins pas aujourd'hui. Je ne suis pas prête, et j'ai peur qu'Hiram soit perturbé. 

« - Je... Ça faisait longtemps... » Le regard dans le vide, il fixe toujours Hiram.

« - Quatre ans précisément. » J'essaie de détourner son regard, mais c'est peine perdu.

« - Maman ? C'est qui le monsieur ? » Lorsqu'il ouvre la bouche Ayman parait troubler, il me fixe à présent, comme s'il attend des explications.

« - Tu as quel âge petit ?  » Son regard voulait tout dire, il comprenait mieux maintenant.

« - J'ai quatre ans ! » Ces quelques petits mots venaient de confirmer ce qu'il penser. Il en était sur, c'était lui le père.

« - Putain ! Esnia comment t'a pu me cacher ça ?! » Son visage s'adurci, ces yeux deviennent noir, il est énervé.

« - Il ne vient pas de toi ! Ce n'est pas toi le père ! » Encore une fois, j'étais contrainte de mentir. J'aurai dû dire la vérité, mais je ne l'ai pas fait, cet homme-là ne mérite en aucun cas Hiram, il est dur froid et surtout, c'est un menteur, mon fils ne mérite pas un père comme lui.

« - Arrête de me mentir putain ! Quatre ans ! Il a quatre ans ne me dit pas que c'est une coïncidence ! À moins que... Tu es couché avec d'autres gars que moi ! » Le regard emplis de dégoût, il me regarde déçu, ne me dites pas qu'il croit ça de moi tout de même ?

« - Quoi ? Mais tu es fou ! Laisse moi tranquille d'accord ?! » J'essaie a tout prix de fuir, cela va se retourner contre moi.

« - Putain, je n'y crois pas ! » Perdu, il est perdu, je profite de ce moment pour défier, je prends Hiram dans mes bras et laisse le cadis à l'abandon, je quitte le rayon en courant et sort du magasin, dehors, il est pour lui impossible de me retrouver.

Dans la voiture, je démarre à toute vitesse et quitte le parking. Maintenant qu'il connaissait son enfant, j'en étais sûr qu'il aller tout faire pour le retrouver, quels conne j'avais était à ce moment-là. J'aurai jamais dû poser regard sur lui. Jamais !

En rentrant chez nous, je prends bien soin de vérifier que personne ne nous a suivis, on ne sait jamais. J'ouvre la porte et ordonne à Hiram d'aller dans sa chambre jouer, pendant ce temps, je passe un coup de fil à mon amie Luisa, elle saura quoi faire.

Après lui avoir expliqué la situation, elle lâche un Mi Dios, elle était autant perturbée que moi, mais ce qui était pire, c'est que je savais qu'il était dans les parages dès a présent. Luisa était la seule bien placée pour me conseiller. Ayman était son frère. 

« - Écoute-moi Esnia, tu vas faire tes va... » Notre conversation et couper par quelqu'un qui toque ou plutôt qui frappe à la porte.

« - ESNIA ! OUVRE JE SAIS QUE TU ES LA ! » C'est la voix d'Ayman qui grogne derrière la porte, il nous a retrouvés...

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Voilà la partie touche à sa fin, n'hésitez pas a laisser vos avis et surtout à me dire ce que vous en pensez de cette histoire.