(Not) Alive - Machine | Detroit Become Human [Terminé]

101010 - Intimité

Je suis rentrée de vacances et j'ai enfin le temps (et je suis dans le mood) pour écrire la suite ! C'est un chapitre lemon, je préviens pour ceux que ça n'intéresse pas ^^ pour les autres : Enjoy 😁

Screenshot Detroit Become Human par VrtuelleReality.
(Mods par DragonBane0, Aaron's et Ray's Custom Texture tool)

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En entrant chez elle, Angie se débarrassa de sa veste. Il était assez tard mais ils avaient réussi à prendre les dépositions de tous les androïdes détenus par Zlatko. Leurs témoignages, en plus de la constatation de leur état physique, seraient un appui non négligeable aux accusations portées par Connor lors du futur procès.

Hank avait ensuite proposé d'héberger tout ce petit monde chez lui pour la nuit, le temps de contacter les centres de réparation d'androïdes. Tout cela n'était malheureusement pas encore aussi rapide que pour les humains, il n'y avait pour le moment ni hôpitaux spécialisés ni centres d'urgence pour les androïdes, mais le lieutenant au grand coeur n'avait pas voulu que ces androïdes, qui avaient déjà suffisamment souffert, passent la nuit dans les locaux froids et impersonnels du commissariat.

Angie avait hésité, elle voulait rester avec Connor à tout prix, mais n'imaginait pas passer une nouvelle nuit sur le canapé de Hank Anderson. Alors elle s'était jetée à l'eau et avait demandé au jeune homme s'il voulait rentrer avec elle. Il avait accepté.

Après avoir allumé la lampe du salon, elle prit la direction de sa chambre, elle avait besoin de se changer puisqu'elle n'avait pas pu le faire le matin.

- Mets-toi à l'aise, lança-t-elle à Connor immobile dans l'entrée. Fais comme chez toi, j'en ai pour deux minutes.

- Compris, répondit-il. Enfin... techniquement, je n'ai pas vraiment de chez moi...

- Oh, s'exclama Angie en revenant vers lui. C'est vrai, excuse-moi, ce n'est qu'une expression idiote. Mais sache que je serai heureuse que tu considères cet appartement comme ta maison ! Ajouta-t-elle avec un sourire.

- Angie, chez moi, c'est là où tu es, répondit-il avec sur son visage un air de sincérité désarmant.

Elle prit une brève inspiration alors qu'une bouffée de tendresse envahissait son coeur.

- Mon amour, murmura-t-elle émue.

Elle s'approcha de lui et glissa ses bras autour de son torse alors qu'il refermait les siens autour d'elle, puis elle posa le visage dans le creux de son épaule, frôlant du bout de son nez la peau tendre de son cou. Ils restèrent ainsi enlacés créant un cocon de tendresse comme s'il n'existait plus qu'eux au monde.

Au bout d'un moment, ne pouvant s'en empêcher, elle déposa sur son cou un premier baiser, puis un deuxième, remontant ainsi jusqu'à son oreille puis sa mâchoire, sa joue lisse, sa pommette dont elle suivit la cicatrice avec ses lèvres avant de trouver sa bouche. Elle l'embrassa, délicatement pour commencer, puis de plus en plus fièvreusement quand elle le sentit réagir à ses caresses. Il lui rendit ses baisers avec ferveur, caressant sa langue de la sienne avec sensualité. Comment avait-elle pu le prendre pour une machine froide et insensible ? Dans ses bras, elle ne ressentait que l'intense chaleur de la passion.

Elle le poussa doucement et l'androïde entraîné au combat qu'il était se laissa faire avec complaisance, jusqu'à se retrouver appuyé contre le mur. Alors leurs baisers prirent une intensité nouvelle, leurs corps devinrent fébriles. Connor inversa les rôles, plaquant le corps d'Angie sur le mur dont elle ne sentit même pas la dureté tant ses caresses l'étourdissaient. Il devenait plus entreprenant, plus confiant et cela la rendait folle.