Untitled n°18

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Baignant de la tête au pieds dans la pénombre
J'attends contemplant passivement la partie du monde
Qui s'étend incessamment derrière cette vitre sombre
Les oiseaux chantant, revenus à la vie depuis quelques secondes
Marquant le retour du printemps comme tous les ans
La fin de l'hiver à ses avantages
Car des neiges fondues emmerge les champs
Enfin pivert s'élève sans ombrage
Car aux nuages gros et au sol blanc
Font place à la verte herbe et le bleu éclatant
La fin de l'hiver nous laisse mélancoliques
Du temps ou tous ensemble on s'amusaient gaiement
Mais il faut toujours que le bonheur nous quitte
Et que fondent les amis que se fabriquent les enfants
Comme fond leur innocence au fur et à mesure du temps
Une résolution nous faisant croire au réchauffement climatique
Car comme l'hiver qui dure de moins en moins longtemps
Les enfants eux aussi sont de moins en moins innocents

Untitiled poetryOù les histoires vivent. Découvrez maintenant