Untitled n°8

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Son corps a l'odeur du café
Et son coeur toute son amertume
En phase avec toute la réalité
Elle n'attends pas le soleil mais la brume
Déchue d'un monde fantasmé
Elle se désole de ce monde de bitume
Et chaque soir avant de se coucher
Elle regarde sa fumée s'envoler vers lune

Elle imagine un monde nouveau
Et portée par le bruit des oiseaux
Elle étends à ses pieds un univers fabuleux
Elle dessine le traits des cours d'eaux
Les couleurs pastelles des animaux
Un monde où on serait libre et heureux

Mais le matin quand le réveil sonne
Ce monde fabuleux qu'elle abandonne
La hante et la torture a chaque moment de la journée

Je tente de calmer son mal et de m'immiscer avec elle
De lui faire oublier tout ce monde cruel
Mais je ne fais que remuer le couteau dans la plaie

Untitiled poetryOù les histoires vivent. Découvrez maintenant