Attiré par le vide elle plonge dans les ombres
Elle se fabrique des ailes avec ses lambeaux de tristesse
Elle s'en sert pour planer, loin de se monde si sombre
Elle ressent l'air, la liberté c'est tout ce qui l'intéresse
Sa peau en exaltation soumise à la vitesse
Déclenche sans sommation ses trop humain réflexes
Alors son visage coule avec son flot d'émotion
Et au coeur de son corps se joue une tempête de sensation
Regret, panique, détresse la prenne à la gorge
Joie, plaisir, ivresse clament dans leur vaste loge
Que ce choix est le bon et qu'il faut notifier
Que ses dernières secondes sont les meilleurs qu'elles à passé
Contre des dizaines milliers d'heures, de mois, d'année
Passé au sein de cette belle et grande humanité
La dernière des choses qu'elle sentira
Avant de partir à tout jamais
C'est le béton froid
Qui dix mètres plus bas l'attendait