Untitled n°29

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Affronte les masses noires de mon crâne
Comme des milliers de frelon qui volent qui planent
Qui plantent ,qui crèvent, dépriment et flânent
Qui me traînent, qui me soulèvent et qui enflamment

Le bûcher, de mes passions de mes saines pensées
Abandonné, toute détermination , tout bonheur anticipé
Annihilé, poussé par la pression qui tente de m'écraser
Succombé, tout laisser tomber, se laisser vaincre, brisé

Comme un bruit clair de chaines qui claquent
Esclave d'un corps qui cède qui craque 
Quand clame dehors le cris des matraques
Les suppliques au cœur d'un clan sans monarque

Sans leader, sans figure forte qui s'affirme
Soumis aux affres, à l'incompatible
Tristesse et mélancolie deviennent bible 
Quand le bon sens est une denrée qui périme

Laisse le monde partir en flamme et en fumé
Personne t'attends, personne t'as rien demandé
Tu te prends pour qui, tu veux le sauver ?
Essaye, vas y essaye, tellement d'autres ont échoué

Rejoins moi dans l'alcool et les substances
La baignoire est pleine, pleine d'essence
Que ce soit la folie qui fait que tu danses
Que se soit la fin qui te pousse à la transe

Ce soir c'est ma fin, ensemble trinquons
Ainsi est mon destin, ensemble sombrons
Tu veux me tendre la main? Nous nous noyerons
Laisse moi seul sur le chemin, à la mort à l'abandon

Untitiled poetryOù les histoires vivent. Découvrez maintenant