Affronte les masses noires de mon crâne
Comme des milliers de frelon qui volent qui planent
Qui plantent ,qui crèvent, dépriment et flânent
Qui me traînent, qui me soulèvent et qui enflammentLe bûcher, de mes passions de mes saines pensées
Abandonné, toute détermination , tout bonheur anticipé
Annihilé, poussé par la pression qui tente de m'écraser
Succombé, tout laisser tomber, se laisser vaincre, briséComme un bruit clair de chaines qui claquent
Esclave d'un corps qui cède qui craque
Quand clame dehors le cris des matraques
Les suppliques au cœur d'un clan sans monarqueSans leader, sans figure forte qui s'affirme
Soumis aux affres, à l'incompatible
Tristesse et mélancolie deviennent bible
Quand le bon sens est une denrée qui périmeLaisse le monde partir en flamme et en fumé
Personne t'attends, personne t'as rien demandé
Tu te prends pour qui, tu veux le sauver ?
Essaye, vas y essaye, tellement d'autres ont échouéRejoins moi dans l'alcool et les substances
La baignoire est pleine, pleine d'essence
Que ce soit la folie qui fait que tu danses
Que se soit la fin qui te pousse à la transeCe soir c'est ma fin, ensemble trinquons
Ainsi est mon destin, ensemble sombrons
Tu veux me tendre la main? Nous nous noyerons
Laisse moi seul sur le chemin, à la mort à l'abandon