Chapitre 1

772 22 2
                                    

Ce matin, en arrivant au lycée, Orihime vit une scène qui lui brisa le cœur. Le garçon qu'elle aimait depuis plus de deux ans, Kurosaki Ichigo, embrassait la fille qui lui avait ouvert les portes des shinigamis, Kushiki Rukia. Elle partit de l'autre côté, faisant un plus grand tour, mais elle ne se sentait pas de leur parler pour le moment.

¤¤¤

Comme elle l'avait pensé, elle arriva après eux. Mais elle n'était toujours pas prête à faire semblant d'être énergique.

- Orihime, ça va ? Lui demanda Tatsuki.
- Oui. Je suis juste fatiguée, Tatsuki-chan. J'ai très mal dormi cette nuit.
- Encore des cauchemars ?
- Oui.

Elle ne mentait pas. Enfin pas complètement. Mais elle ne se sentait pas de dire que ses cauchemars n'avait pas duré longtemps. Qu'elle venait de pleurer car elle avait le cœur brisé.

- Tu ne devrais pas rester seule. Viens dormir à la maison.
- Je te remercie, mais ça va passer. Puis je n'en fais pas toutes les nuits.
- D'accord.

Elle alla à sa place. Mais un garçon aux cheveux oranges vint vers elle.

- Bonjour, Inoue.
- Bonjour, Kurosaki-kun.
- J'ai entendu ce que tu as dit à Tatsuki. Tu penses encore à ce qu'il s'est passé à Las Noches ?
- Un peu.
- Je suis désolé.
- Tu n'as pas à l'être. Tu m'as sauvé la vie. Encore une fois. Dit-elle en soupirant.
- Inoue ?

Mince. Elle avait montré ses émotions. Elle fut sauvée par sa professeur qui venait d'arriver. Elle alla vite à sa place.

¤¤¤

À la pause de midi, elle n'avait presque rien mangé. Déjà, elle avait l'estomac noué par le baiser qu'elle avait vu, puis Kushiki avait mangé avec ses amies et elle.

¤¤¤

Elle était épuisée. Presque une semaine qu'elle évitait de parler à Kurosaki, qu'elle ne répondait qu'à moitié aux questions de Tatsuki et qu'elle ne mangeait presque pas.

- Orihime-chan !
- Oui, madame ?
- Tu peux livrer ceci à la clinique Kurosaki ? La petite Yuzu m'a appelé, elle ne peut pas passer prendre le gâteau de son père, elle n'a pas fini de préparer le repas et son frère et sa sœur ne sont pas encore chez eux.

Elle s'était figée à la demande de sa patronne, mais elle fut soulagée en apprenant qu'elle ne croiserait pas le garçon qu'elle aimait.

- J'y vais de ce pas.

Elle se rappela que Tatsuki lui avait dit que c'était bientôt l'anniversaire du père Kurosaki. Mais elle en avait oublié la date.

¤¤¤

Pourquoi ? Pourquoi fallait-il qu'elle les voit s'embrasser une nouvelle fois ? N'avait-elle pas assez souffert la première fois ?

Elle traça le plus rapidement possible en retenant ses larmes, mais au moment de tourner dans la rue, elle entendit quelqu'un l'appeler.

- Inoue-ne-san.
- Karin-chan.
- Tu vas bien ? Mais tu pleures !
- Non. Je...

Elle essuya en vitesse cette maudite larme qui s'était échappée de son œil droit.

- Inoue-ne-san ?
- Tiens, Karin-chan. C'est le gâteau pour ton père. Yuzu-chan a appelé pour qu'on lui livre car elle ne pouvait pas passer. Mais comme je t'ai croisé, prends-le. Je dois retourner travailler.
- D'accord. Mais tu es sûre que ça va ?
- Oui. Oui.

Elle allait faire demi-tour quand elle fit face au garçons aux cheveux oranges et à sa petite-amie.

- Inoue, que...
- Désolée. Je dois y aller.

Elle s'enfuit avant qu'il ne puisse voir qu'elle avait les yeux larmoyants.

¤¤¤

Alors qu'elle pleurait à chaudes larmes dans un coin discret du parc avant de retourner à la boulangerie, elle ressentit un hollow. Elle eut tout juste le temps de déployer son bouclier qu'il était face à elle.

- Belle friandise. Je vais me faire un plaisir de te dévorer.
- Ne crois pas que je vais me laisser faire. Tsubaki !

Mais la fatigue des derniers jours ainsi que son régime alimentaire très réduit jouaient sur sa force. Elle allait être dévorée quand un zanpakuto s'occupa du hollow.

Elle sentit un vertige la prendre quand elle fut prise dans des bras.

- Inoue-san ?
- Hisagi-san ?
- Vous allez bien ? Vous êtes blessée ?
- Non. Je suis juste fatiguée.
- Je vais vous raccompagner chez vous.
- Mer...
- Inoue !

Elle vit Kurosaki et Kushiki venir vers eux.

- Tu vas bien ? Lui demanda le garçon aux cheveux oranges.
- Oui. Grâce à Hisagi-san.
- Que fais-tu là, Shuhei ? Demanda Kushiki.
- Je te dirai ça plus tard chez Uruhara. Je raccompagne Inoue-san.
- D'accord.
- Elle ne pourra pas vous rejoindre de suite, elle a un repas de famille.

Elle ne savait pas pourquoi elle avait dit cela, mais cela avait été plus fort qu'elle.

- Je ne...
- Allons-y, Hisagi-san.
- Oui.

Puis sans attendre plus longtemps, dans un shunpo, ils partirent chez elle. Il fallait qu'elle pense à laisser un message à sa patronne pour lui expliquer qu'elle ne pouvait pas finir sa journée. Mais vu que cette dernière la trouvait fatiguée, il n'y aurait pas de souci.

Coeur briséOù les histoires vivent. Découvrez maintenant