Chapitre 2

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Inoue remercia une nouvelle fois Hisagi de l'avoir raccompagné.

- Vous ne devriez pas rester seule. Vous êtes pâle. Lui dit le shinigami.

- Ne vous inquiétez pas. J'ai l'habitude d'être seule, même malade.

- Je ne peux vous laisser seule en sachant que vous n'êtes pas bien.

- Mais vous avez rendez-vous chez Urahara-san, non ?

- Vous avez dit que Rukia ne pourrait pas venir de suite, j'ai donc un peu de temps.

- Merci. Vous êtes très gentil, Hisagi-san.

- Je vais vous préparer quelque chose à manger.

- Ne vous déran...

Elle ne voulait pas qu'il voit l'intérieur de son frigo qui était presque entièrement vide.

- Je vais chercher un gigai chez Urahara. Je reviens.

Elle ne put rien lui répondre qu'il était parti.

Elle se sentit mal. Elle s'allongea un peu.

¤¤¤

Elle se réveilla deux heures plus tard.

Quand elle quitta sa chambre, elle trouva Hisagi, mais aussi Urahara chez elle.

- Inoue-chan ! Vous êtes réveillée !

- Bonsoir, Urahara-san.

- Il a voulu venir quand je lui ai dit que vous n'étiez pas bien. Lui expliqua Hisagi.

- Vous n'aviez pas à vous inquiéter.

- Bien sûr que si, Inoue-chan.

- Mes pouvoirs vont bien. Je peux m'en servir.

- Inoue.

Quand il disait que son nom, elle savait qu'il était sérieux.

- Je m'inquiète pour vous, pas pour vos pouvoirs. D'après les dires de votre meilleure-amie, vous ne tombez jamais malade. J'avais très peur pour vous.

- Merci.

Elle avait les larmes aux yeux.

Urahara la prit dans ses bras.

- Je ne sais pas ce que vous avez, mais vous n'êtes pas malade. Est-ce votre cœur qui est troublé ? Est-ce que le fait que Kushiki rentre tard en est la cause ?

Elle renifla. Il prit cela pour une réponse.

- Il n'y a pas plus aveugle que ce cher Kurosaki. L'adage est tel père, tel fils. Malheureusement, cela a oublié la partie cœur chez les Kurosaki.

- S'il vous plaît, ne dîtes rien à...

- Rassurez-vous. Je ne dirai rien.

- Merci.

- Le repas est prêt. Dit Hisagi.

Urahara la lâcha.

- Passons à table !

¤¤¤

Hisagi restait avec elle cette nuit. Urahara préviendrait Kushiki qu'il la verrait le lendemain.

¤¤¤

Elle se sentit bien. Cela faisait bien des années qu'elle n'avait jamais aussi bien dormi. Elle se sentait réellement reposée.

En ouvrant les yeux, elle vit quelle était blottie dans les bras d'Hisagi. Elle se leva en vitesse. Ce dernier la regarda de légères rougeurs sur les joues. Rougeurs qui devaient être écarlates sur ses propres joues.

- Pardon, Hisagi-san. Je...

- Ne vous inquiétez pas, Inoue-san.

- Comment... Enfin...

- Je venais vérifier que vous n'aviez pas de fièvre avant d'aller me poser pour me reposer un peu, quand vous m'avez attiré à vous comme si j'étais... Comment Rukia appelles ça déjà ? Vous savez, l'âme artificielle appelée Kon de Kurosaki, elle est dans l'une d'elle.

- Une peluche.

- Voilà, c'est ça.

Elle sourit devant la tête qu'il avait fait en disant cela.

- Désolée de vous avoir attiré ainsi.

- Ce n'est pas grave. J'espère que vous avez bien dormi.

- Oui. Merci. Mais vous ? Avez-vous pu vous reposer ?

- Oui. Répondit-il de nouvelles rougeurs sur ses joues en se grattant la nuque.

- Je vais aller me préparer.

- Vous allez au lycée ?

- Oui. Je vais bien. Vraiment bien.

- Alors, allez vous préparer. Je vais vous préparer votre petit-déjeuner.

- Merci Hisagi-san.

¤¤¤

Hisagi avait tenu à l'accompagner au lycée.

Elle vit Chizuru courir pour venir se planter devant elle faisant barrage devant Hisagi.

- Que veux-tu à ma belle déesse ? Son corps est à...

Tatsuki venait d'assommer leur amie.

- Yo. Hisagi.

- Bonjour, Arisawa-san.

- Que faîtes-vous ensemble ?

- J'ai rencontré Inoue-san hier lors d'une ronde. Après avoir pris notre repas ensemble, j'ai dormi chez elle.

- Quoi ?

Elle connaissait cette voix. Mais elle devait vérifier. Elle tourna donc la tête et vit que c'était bien Kurosaki qui venait de parler.

Coeur briséOù les histoires vivent. Découvrez maintenant