In the sand

Quand les complications arrivent

Pdv Kurayuki
J'étais en de bon terme avec Kuro, nous étions amis mais rien de plus. Je ne pouvais pas l'aimer, j'aimais quelqu'un d'autre et rien au monde ne pourrais changer ça. Lui aussi d'ailleurs, il m'a avoué qu'il aimait quelqu'un et que la perspective de ce mariage le dégoûtait.

Je n'avais rien dit à Gaara, en fait je m'efforçais de rester concentrée sur mon travail au restaurant de mon père et de le voir le moins possible, car, oui, je n'étais pas un Ninja.

Je n'ai aucun intérêt et aucune connaissance sur ce monde. J'étais en fait assez faible, je pouvais me battre, mais pas contre des Ninjas. Je n'avais pas leurs réflexes et leur maîtrise de chakra. Je n'étais qu'une civile avec aucun lien avec le monde shinobi.

Excepté que je sois en couple avec le Kazekage.

Enfin pas pour longtemps... Mais ça je m'efforçais d'y penser le moins du monde. Je m'efforçais de penser le moins du monde à tous ce qui avait un rapport avec les Ninjas, donc par rapport à Gaara. Ça me faisais beaucoup trop mal de penser que je ne serai plus avec lui. Je ne sais pas si j'aurais la force de lui dire... De lui dire que je l'aime mais... mais qu'il y'a lui.

Kuro. Mon futur mari.

Comment le prendra t-il?

Pas de la meilleure des façons en tout cas.

Je lui paraîtrais ingrate. Je suis ingrate de ne lui avoir rien dit.

Mais véritablement désolée.

Alors les semaines qui suivirent je travailla d'arrache-pied et occupa le plus possible mon esprit pour m'empêcher de penser à mon grand amour.

Jusqu'à cet incident.

Je marchais dans la rue avec les courses quand on m'attaqua par derrière. Je me retourna et donna des coups dans le vide avant de me faire assommée. Pendant les heures qui ont suivi, je n'ai jamais aussi bien compris la différence entre un civil et un ninja.

Quand je me suis réveillée ma tête tournait et je voyais flou. Le temps que ma vision s'ajuste il fallait en suite attendre que je m'habitue au noir.

Quatre silhouettes se tenaient devant moi. Une s'avança près de mon corps allongé au sol et m'agrippa par les cheveux. Je poussa un cri de douleur.

«Vous êtes sur que c'est cette femme la petite amie du Kazekage?

-C'est confirmé. Elle correspond bien à la description et selon sa carte d'identité qu'elle avait avec le nom correspond aussi.

-Je me demande ce que ce stupide kage trouve à cette mauviette même pas capable de se défendre.

-C'est une civile, c'est bien pour ça qu'on l'a kidnappée. Dans l'espoir que le Kazekage vienne la sauver.

-Gaara n'est pas stupide, il ne va pas se déplacer en personne. Et puis c'est à Konoha d'envoyer des ninjas venir me chercher pas à Su-»

Le reste de ma phrase fut étouffée par mon cri de douleur.

«Qui t'a autorisé à parler. Écoute tu as beau être proche de tous les kage que tu veux ça ne changera rien pour nous. Tu seras toujours le même déchet.»

Les heures passèrent pendant lesquelles je me fis maltraitée par ces Ninjas déserteurs.

Puis, la porte explosa et des Ninjas apparurent dans l'encadrement de l'ancien bâtant de la porte. Entrée stylée et fracassante.

En quelques minutes les nouveaux arrivants en eurent fini avec les déserteurs. Une femme me soigna avec son ninjutsu médical et m'aida à me relever.

De retour à Konoha je dus dire tout ce que je savais sur l'enlèvement et je retranscrit au Ninja qui m'interrogeais la conversation. Il prit la feuille et la lu.

«Donc ils voulaient que le Kazekage vienne te sauver... Tu es sa petite amie?

-Oui... je me sentis rougir et fis tomber mes cheveux noir sur mes joues.

-Interessant. Dit-il, amusé par ma gêne Tu peux disposer, merci pour les informations.

-Merci à vous, au revoir.»

Je sorti de la salle avant de me rappeler que bientôt, je ne serai plus sa petite amie.

En sortant du bâtiment je vis que mon père m'attendait en bas. Il me prit dans ses bras.

«J'ai eu tellement peur pour toi ma chérie... Ne me refais jamais un coup pareil.

-C'est pas moi qui choisis d'être enlevée ou non! Rigolais-je.

-J'ai entendu dire pas des Ninjas que la raison de l'enlèvement était que... que tu avais... des liens étroits avec le Kazekage...

-Oui... C'est la vérité...

-Vraiment? Depuis quand!?

-Uhm... Si je te dis... douze ans, tu me crois?

-Quand même pas... Oh mon dieu Kurayuki! Tu aurais du me le dire!

-Je sais...

-Je peux encore annuler le mariage. Veux-tu que je le fasse.»

Si j'avais été égoïste j'aurais tout de suite répondu oui. Mais je ne l'étais pas, j'étais plutôt de nature gentille, ce qui avait causé ma perte un nombre incalculable de fois.

D'un côté je mourrais d'envie d'accepter et de fuir comme une lâche les problèmes de mon père de l'autre je ne pouvais pas ruiner l'économie de mon père. C'était son rêve depuis longtemps, déjà toute petite il m'en parlait, si bien que c'était devenu notre rêve. Et là il était près à tout abandonner pour sa fille?! Je ne pouvais pas lui faire ça. Hors de question. Ça le briserait et je culpabiliserais.

«Papa, ne fait pas ça. Ne ruine pas tout pour... pour.... une a-amoure-tte...

-Une amourette ne dure pas douze ans.

-Papa, vraiment, ne t'inquiètes pas. Ça va aller. On ne va pas annuler ce mariage et tout ira bien.

-Kurayuki...»

Mon père finit par me laisser et Kuro me rejoins.

«Pourquoi as-tu fait ça?

-Fait quoi?

-Refusé sa proposition.

-Je ne peux pas détruire ses rêves parce que je ne suis pas satisfaite.

-Tout aurait été pourtant plus simple.

-Tout n'aurait pas été plus simple et tu le sais très bien.

Il soupira:

-Oui je le sais. C'est pour ça que ça fait plus mal.»

Je soupira à mon tour et rentre chez moi. Dans l'appartement je m'affala dans mon canapé. Je resta dix minutes les yeux fermés à mettre l'orde dans mes pensées.

Soudain un bruit m'attira à la fenêtre. Un magnifique oiseau se tenait sur le seuil, attendrie j'allas le voir.

Puis je remarquas ce qu'il avait à la patte.

Un message.

De Gaara.