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Mais c'est moi !

J'attrape la photo et la cache dans ma veste. Mais d'où elle sort !
Je regarde autour de moi, mais ne vois personne.
J'explose les ballons à l'aide d'une clé et les retire de mon pare-brise, puis m'empresse de monter dans la voiture.

Je ressors la photo et la regarde.
Je ne me souviens plus trop de cette photo, mais je sais, et j'en suis sûre que c'est moi. Je reconnais ma tâche de naissance sur ma hanche gauche.

Je pose la photo sur le siège passager avant et démarre.
J'en revenais pas, c'est du n'importe quoi, affiché mon corps comme ça sur mon lieu de travail, on déborde là.

J'arrive à l'entrée de la crèche de ma fille, j'entre et récupère ses affaires en attendant qu'on me ramène Mia.
Puis une fois dans mes bras, on s'en va en direction de l'appartement de Yémen.

On arrive, je laisse mes problèmes dans la voiture et appelle Ikram pour lui dire que nous sommes arrivées.
J'étais assez réticente à l'idée de la rencontrer dans ces circonstances, c'était assez bizarre.
Elle nous ouvre, puis on monte.

En la voyant ouvrir la porte, je me rends compte de la ressemblance incroyable qu'il y a avec Yémen.

Zorah - Entre je t'en prie. Dit-elle en m'ouvrant la porte.
- Merci, tu vas bien ?
Zorah - Oui et toi, pas trop fatiguée après le travail ?
- Non ça va.
Zorah - Bonjour toi. Souris t-elle a Mia en lui caressant la joue.

Mia souris et cache son visage dans mon cou.

Elle referme la porte derrière moi, puis je la suis jusqu'au salon. Elle me semblait fatiguée, avait les yeux cernés et un regard assez vide.
Je ne perds pas une minute et la questionne sur son problème.

- Alors quel est ton problème ?

Elle s'assoit sur le canapé et prend un air sérieux.

Zorah - J'ai un réel problème, j'ai pu comprendre que tu étais la copine de Yémen en fouillant dans son téléphone. Je suis vraiment désolé de solliciter ton aide pour si peu, mais tu es la seule personne en qui je peux avoir confiance pour l'instant, du moins t'en que mon frère n'est pas là.
- Tu me fais peur là. Dis-je en m'essayant à l'extrémité du canapé.
Zorah - Je sors d'une relation assez rebondissante, la dernière fois que j'ai vu le père de mon enfant ça s'est mal finis, je me suis reçu plusieurs coup et l'enfant aussi. Yémen a été mis au courant et s'est occupé du gars en question. Suite à cela il m'a insulté et a cherché plusieurs fois à pénétrer dans mon appartement, j'ai appelé la police et tout est, en quelques sortes, rentrer dans l'ordre. Depuis cet acte, Yémen a demandé à un de ses potes de m'emmener ici en me donnant son téléphone et me donnant le droit de n'appeler que lui si j'ai un problème.
- Mais quel est le rapport avec moi.

Elle reprend sa respiration et continue son monologue.

Zorah - J'ai besoin d'une personne sur qui me reposer, j'en peux plus, je suis seule, j'ai un petit garçon qui ne fait que pleurer, je n'arrive pas à m'en occuper, il se prend des coups en ayant rien demander, et tout ça c'est de ma faute, je connais personne, j'ai aucune copine, aucune famille, et je peux demander l'aide de personne et... et je n'ai trouvé que toi. Reprend-elle entre deux respiration. On ne se connaît pas, mais tu es la copine de mon frère et si il t'accorde de l'importance c'est que tu dois en valoir le coup, je n'ai pas trouvé une autre personne à contacter.

Elle, moi et pourquoi pas lui.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant