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De moi-même, je ne voulais pas me calmer, j'avais envie de parler sans m'arrêter, de continuais à raconter mes moments de souffrance, je voulais cesser de faire bonne figure et de dévoiler l'état de mon cœur, c'était trop pour moi, depuis tout ce temps mon cœur n'était toujours pas réparer.
J'accumulais des blessures intérieures énormes.

C'était vraiment une phase sombre de ma vie qui resurgissait à chaque fois que je croisais où sentais la présence de Jonathan.
En faite cette homme m'a rendu faible de manière physique et mentale. Il m'a fait perdre toute confiance en moi sur ma vie de femme.
Il a laissé énormément de séquelles en moi qui montre qu'aujourd'hui je doute même de moi.
Il m'a transformé physiquement et mentalement, m'a humilié en public comme en secret...
Il m'effraie, j'ai peur de Jonathan, j'ai tellement subis de lui que maintenant j'en ai peur. Je me suis retrouvée inconsciente aux urgences, limite sur le point de perdre ma vie et celle de ma fille.

Mais j'été comme aveuglée, égarée... trop conne !
Je m'en veux de lui avoir tout donné, de lui avoir fait confiance et d'avoir essayer de comprendre certains gestes de violence qu'il a pu avoir envers moi.

Mais malgré tout ça, une partie de mon cœur réclame toujours sa présence dans ma vie...

J'étais toujours dans les bras de la mère de Jonathan, la main sur le visage, à essayer de me calmer du mieux que je le pouvais.

J'avais qu'une seule envie, c'était de la serrer contre moi, de sentir sa présence près de moi et de ne plus m'en détacher.
Pendant les dures moments de ma grossesse je n'avais plus de contact avec ma mère mise appart les coups de fils que Cynthia passait pour moi, sinon rien.

J'en pleurais tout les jours car j'avais besoin du réconfort et de la présence de ma mère, mais la honte et la culpabilité m'empêcher de l'approcher.
J'étais vraiment dans une phase de dépression où je n'y voyais aucunes solutions à mes problèmes.

Alors cette figure maternelle que prenait sa mère me faisait du bien, malgré tout j'avais besoin de ça, même si je lui en voulais de ne pas avoir remarqué ma situation plutôt mais mieux vaut tard que jamais.

Apres ce long moment de réconfort, où je n'ai cessé de penser, la mère de Jonathan se détacha de moi et essuya mes joues.
Elle avait elle aussi les yeux humide et le regard très attendris.

Mère Jo - C'est bon, j'ai entendu les mots de ton cœur, et je te demande encore une fois de m'excuser pour toutes les comportements que j'ai pu avoir à ton égard. Poursuit-elle en me tenant toujours de la même façon. Sache que je suis là maintenant, et que si tu as besoin de quoi que ce soit, je serais là pour toi et ta belle petite fleur.

Mère Jo - Ne doute jamais de toi, ne baisse jamais les bras car aujourd'hui tu as un enfant. Continue à être forte et à te montrer présente pour elle car elle en a besoin. Me rassure t-elle. Le mal que tu as ressenti durant ta grossesse, elle l'a aussi ressenti, le petit cœur blessé que tu as sous ta poitrine, elle l'a aussi car c'est la chair de ta chair et l'os de tes os.
Elle te vois souffrir et souffre avec toi. Alors n'expose plus tes peines devant elle, apporte-lui de l'amour et rien que de l'amour, car c'est la seule qui ne te tournera jamais le dos, c'est celle qui séchera tes larmes alors bats-toi et relève la tête.

Mère Jo - Pour ma part je ne parlerais pas de cette discussion à Jonathan.
- Il sait que vous êtes ici ? Demandais-je d'une petite voix.
Mère Jo - Oui, mais tout d'abord je dois te demander de ne plus me vouvoyer. Appelle-moi par mon prénom, Rose.

Elle, moi et pourquoi pas lui.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant