...J'ouvre et tombe sur Yémen.
Moi: Bonsoir.
Yémen: Tiens, de la part de Zackaria.
Moi: Merci, c'est gentil.Il me tend la clé que je prends. Il me regardait avec insistance.
Yémen: Ça va ?
Moi: Oui très bien, je peux y aller ?
Yémen: Tu pleure là ?
Moi: Non non, je...Je souffle. je sens mes yeux se remplir de larmes. Je place mon pouce et mon index en dessous de chaque œil.
Moi: C'est bon, c'est bon. Merci pour la clé Yémen. Rentre il fait tard.
Il range son téléphone. J'allais rentrer.
Yémen: Attends ! Viens on fait un tour. Histoire que tu te calme.
Moi: Non je veux pas te déranger c'est bon Yémen.Il me pousse légèrement de devant la porte, passe sa main de l'autre côté pour prendre la clé, et la ferme.
Je le regarde sans trop parler.
Il me fait un signe de la tête pour que je le suive.
Je sais pas ce que je fais, mais ça va me changer les idées.On arrive en bas. Il marchait devant moi, il faisait un peu frais. Il n'y avait personne. On sort de la résidence, c'était silencieux, on entendait que mes reniflements.
Yémen: Oh tu me stresse.
Moi: rire Pardon, mais j'ai pas de mouchoir.Il ralentis et se met à côté de moi.
Moi: T'étais pas obliger de me sortir tu sais.
Yémen: Oui je sais, mais je peux pas voir une femme pleurer et rien faire.Il y a eut un silence.
Yémen: Encore moins quand c'est une belle femme.
Moi: Euuh, merci.Il s'arrête et me regarde.
Yémen: Il fait froid non ? Viens on prend la voiture.
Moi: Oh, euh oui bien sûr.On marche jusqu'à la voiture, il prend le volant et on démarre.
Moi: On va où ?
Yémen: Je récupère ma voiture vite fait.Je le regardais conduire pendant un bon moment, son visage s'éclairait de temps en temps par les lumières extérieures.
Yémen: Qu'est ce que t'as, tu me piste depuis tout à l'heure ? Je suis beau c'est ça ?
Moi: Non, je me demandais juste pourquoi c'est toi qui es venu me déposer la voiture.
Yémen: Parce que ton grand pote s'est fait arrêter, on lui a demander de souffler c'était positif du coup il s'est fait embarqué.
Moi: Mais non ?
Yémen: Oue, et tu coup il fallait que quelqu'un vienne chercher la voiture, et il m'a appelé.
Moi: Ah c'est chaud.Yémen: Pourquoi t'es pas contente de me voir ?
Moi: Bah c'est pas comme si on était ami, rappelle-toi en Espagne comment t'étais avec moi.
Yémen: Je te cherchais c'est tout. Mais je suis pas comme ça.
Moi: Ah je sais pas, on se connait pas hein.La suite du trajet s'est fait en silence, on a roulé à peu près 20 minutes avant de s'arrêter dans un parking au bord d'une voie rapide.
Yémen se gare près d'une grosse voiture noire.Yémen: C'est bon madame ne pleure plus ?
Moi: Oui madame s'est calmée.
Yémen: Je préfère t'es moins charmante quand tu pleure.
Moi: Ah je suis charmante. sourire.
Yémen: Allez c'est bon, trop de compliment là.Je rigole.
Moi: Merci Yémen ça m'a vraiment fais du bien de sortir.
Yémen: T'inquiète tu sais qui appeler maintenant quand ça va pas.Il sort de la voiture, je fais le tour pour prendre le volant. Mais avant de monter je l'appelle.
Moi: Oh Yémen.
Il se retourne.
Moi: Hum et si on se revoyait ?
Yémen: Pour faire quoi ?
Moi: Je sais pas, autour d'un bon repas.
Yémen: Je te préviens, j'ai déjà des amis alors c'est pas de ça que j'ai besoin.Il monte dans la voiture et descend une fenêtre pour me parler.
Yémen: On verra bien.
Je monte à mon tour, puis prend la route en direction de la maison.
Je sais pas ce que ça voulait dire, mais je commence à apprécier ce mec.C'est vrai que là tout est fait pour que je le vois comme un mec gentil, il est arrivé au bon moment c'est tout. Mais c'est grâce à ce moment que je le vois d'une autre manière.
Et je sais pas si il le pensait vraiment quand il me complimentait mais ça m'a fait plaisir.J'arrive à la maison, je pars prendre une douche et part finir mon assiette de nouille aux crevettes, un délice dans ma gorge ce truc.
J'allume la télé du salon pour regarder un épisode d'une télé-réalité en replay, apparemment c'est drôle d'après Luisa.
J'étais en plein dans l'épisode quand j'ai entendu Luisa sortir de sa chambre. Elle arrive au salon et saute sur moi pour me faire un câlin.
Je mets pause à l'épisode. J'enroule mes bras autour d'elle.
Luisa: Je sais que t'as pleuré.
Luisa: J'ai entendu la conversation que t'as eut avec le gars. Mais c'était pas mon but ça.
Je pensais qu'en te disant ça tu allais te confier à moi et comme ça tu redeviendrais comme avant.Je rigole silencieusement.
Moi: C'est pas grave t'inquiète. Mais enfaite t'es ma petite soeur, il y a des choses que tu n'es pas censé savoir sur moi tu le sais ça ?
Luisa: Oui je sais, maman me le rappelle souvent.
Moi: Voila, c'est pour te préserver. J'ai pas envie que tu pleure, que tu me déteste ou même que tu me regarde d'une autre manière.
Luisa: Mais j'ai 16 ans quand même je pense que je suis mature pour comprendre certaines chose.
Moi: L'âge ne détermine pas la maturité d'une personne.Je tape sur son front avec mon doigt.
Moi: Mets-toi ça dans le crâne.
Elle sourit.
Luisa: Je te demande pardon, et je suis sérieuse hein. Je m'en fou de comment t'es devenu je veux juste exister un peu dans ta nouvelle vie.
Moi: Ok, bah dors plus ici déjà comme ça je te verrai plus souvent.
Luisa: Et quand y'aura ton mec ?
Moi: Quel mec ?
Luisa: Bah le gars de tout à l'heure là.Je me détache d'elle. Qu'est ce qu'elle m'invente encore celle-là.
Moi: C'est pas mon mec, c'est juste un ami, enfin l'ami d'un ami qui a voulu me changer les idées, c'est tout !
Luisa: Ah ok. Bah en tout cas cet ami d'un ami, j'aime trop sa voix.
Moi: Lol, comment ça ?
Luisa: Je sais pas, elle est grave un peu, genre on dirait qu'il venait de se réveiller.Je rigole.
Luisa: Mais oui, un peu comme Brayan au réveil.
Moi: Ah oue je vois ce que tu veux dire.Elle a un problème cette fille. Je rigole puis on remet play pour regarder la télé réalité.
On est resté réveiller jusqu'à 4 heure du matin.
Puis on est aller dormir....
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Elle, moi et pourquoi pas lui.
RandomOn dit souvent que les blessures du cœur sont bien plus difficiles que celles du corps ~ Alexandra Ivy ⚠️ Chronique en cours d'écriture C'est l'histoire d'une fille banale, qui cherche à se reconstruire après une dure relation qui a transformé sa vi...