Elle, moi et pourquoi pas lui.

1.67

...

Ahahah quoi !?

Je rigole et lui demande de répéter.

Mona - Écoutes, il y a quelque jour il est venu à la maison et nous a parler du fait qu'il ne pouvait plus vivre sans toi.
- Oui, j'avais bien entendu enfaite, aah ! Soufflais-je l'air moqueur en regardant la carte du restaurant.
Mona - Non sérieux Alegria, laisses-moi juste t'expliquer comment ça s'est passé.
- Tu penses qu'ils ont des nouilles sautées comme au restaurant chinois, parce que je meurs d'envie d'en...

J'avais le nez fourré dans ce petit livret, quant Mona me l'arracha des mains, avec un air assez agacé.

Mona - Tu vois là je commence à le prendre comme un manque de respect.
Je te parle calmement et cherches juste à tout faire pour que tu ailles mieux et tu me fais ça ?

Je rigole nerveusement en me massant les sourcils. Là ça m'énerve.

- Ok, regarde bien mes lèvres, je vais bien ! Dis-je en articulant de sorte à ce qu'elle comprenne bien. Je n'ai sonné chez personne pour demander de l'aide, je n'ai pas besoin d'aller mieux, je vis bien ma vie, et le manque de respect ne viens que de vous qui cherchiez tout le temps à vous immiscer dans MA vie. Repris-je accompagné de geste pour illustrer toutes mes paroles.

Le ton commence à monter à table.

- Vous saviez tout ce qu'il se passait entre Jonathan et moi, vous saviez tout ce qu'il me faisait, et personne n'est intervenu, et je vous en ai pas voulu.
Mais maintenant que je vais mieux, et que tout ça et derrière moi, que je refais ma vie avec des personnes que j'aime, vous intervenez en cherchant à me ramener dans le passé, et maintenant je vous en veux !

Mona - Alegria...
- Non tais-toi Mona, laisse-moi finir ! Dis-je remonter par toutes ses bêtises. Là tu m'as énervé, j'ai accepté de venir manger avec toi, je pensais que tu voulais prendre de mes nouvelles, j'ai apprécié l'attention que tu me portais, je pensais même que tu voulais qu'on reprenne contact comme avant, mais enfaite tu fais tout ça pour Jonathan ! Ok, je ris en prenant mes affaires, je m'en vais, c'est bon.

Je me lève de table, remercie le serveur et pose un billet de 50 prêt de la caisse en leurs demandant de garder la monnaie.

Je ne voulais pas passer plus de temps dans le même environnement que Mona, elle me bousille mon humeur et ça me soule plus qu'autre chose.

J'aurais mieux fait de rester manger mes pâtes, et regarder ma série.

Mona me suit a l'extérieur et m'interpelle alors que je me dirigeais vers ma voiture.

Mona - Alegria, ne t'emporte pas s'il te plaît viens, on passe à autre chose, j'aurai pas dû.

- Et maintenant quoi ? Qu'est ce qu'on fait ? On retourne à table comme si de rien était, à attendre que Jonathan sorte de nul part pour s'assoir à notre table, ou qu'il sorte de derrière un arbre pour me suivre jusqu'à chez moi ? Ou je sais pas, peut être que tu voulais me ramener chez toi encore une fois pour que je puisse le revoir comme à votre barbecue ? Et que je refasse une crise en le voyant ? Écoute Mona, on s'en tiens à là.

Mona - Je voulais juste organiser une rencontre ou autre. Crie t-elle en me suivant.

Mais elle est bête ou quoi !?
Sérieux, elle le fait exprès, c'est sur qu'il y a une caméra ou autre.